Redmi correspond à la gamme la plus abordable dans le catalogue des smartphones de Xiaomi. Bien équipé, le Redmi Note 5 est un modèle qui promet beaucoup et dans tous les domaines, en dépit de son prix modéré de 249 euros. Sa fiche technique est la même que celle du Redmi Note 5 Pro sorti en Asie il y a quelques semaines, tandis que le Redmi Note 5 chinois correspond, lui, au Redmi 5 Plus, disponible en import et que nous avions testé en mars dernier. Vous suivez toujours ? Maintenant que les présentations sont faites, passons au test !
Un smartphone aux belles finitions
À première vue, le Xiaomi Redmi Note 5 n’a rien d’exceptionnel. Son style se veut conventionnel, mais il peut se targuer de finitions impeccables. À l’avant, nous découvrons une large dalle de 5,99 pouces qui occupe près de 77 % de la façade. Les bords de l’écran optent pour une forme arrondie, épousant parfaitement bien les courbes de l’appareil. Le dos est doux au toucher grâce à son revêtement métallique mat. Le choix de ce matériau lui confère également un aspect plus solide que les modèles qui ont opté pour le verre. Et en plus, cela permet à ce Redmi de faire l’impasse sur les traces de doigts…
Non sans rappeler celui présent sur le Xiaomi Mi Mix 2S, le module photo tout en relief vient se placer en haut à gauche sur le dos de l’appareil. Le capteur d’empreintes digitales est également à l’arrière du téléphone, mais il est centré, ce qui fait que le doigt tombe parfaitement dessus.
Le smartphone pèse son poids une fois en main (182 g.), ce qui n’est guère étonnant vu son grand format. Côté connectique, pas de port USB Type-C sur ce modèle, mais une prise micro USB classique, dépourvue de toute fonction de charge rapide. Enfin, la prise jack est présente, tout comme le tiroir qui accueille la nano SIM et le lecteur microSD (ou une seconde SIM au choix).
Un écran (presque) au top
Le smartphone de Xiaomi arbore une dalle IPS Full HD+ (2160 x 1080 pixels) de 5,99 pouces pour une une haute résolution de 403 ppp. La fidélité des couleurs est franchement perfectible avec un delta E qui atteint les 6,87 (rappelons que pour des couleurs naturelles, il doit si possible se situer entre 0 et 2). Cela peut être en partie corrigé dans les paramètres de l’écran en sélectionnant le mode chaud plutôt que le standard, avec des blancs qui tireront un peu moins sur le bleu. Honnêtement, ce manque de fidélité n’est pas gênant au quotidien. D’autant plus que l’écran offre une très bonne luminosité avec un pic de 525 cd/m² et un taux de contraste extrêmement satisfaisant de 2334:1. Bref, le Redmi Note 5 peut se targuer de disposer d’une belle qualité d’affichage.
Android 8.1 et MIUI 9.5
Avec MIUI, la surcouche de Xiaomi, c’est une affaire de goût. Vous allez soit l’adorer parce qu’elle offre vraiment un maximum d’éléments de personnalisation ou bien la détester, car elle s’éloigne grandement d’Android. Quoi qu’il en soit, la version 9.5 livre une meilleure traduction que par le passé et même si elles sont toujours là, les applications préinstallées sont déjà moins nombreuses et moins envahissantes. Outre l’écran qui peut être calibré, MIUI permet de choisir la navigation par geste pour profiter au maximum de son grand écran ou encore d’activer le double tap pour réveiller ce dernier. Néanmoins, pas de tiroir d’applications à l’horizon ce qui peut se révéler frustrant pour les habitués d’Android. L’OS de Google est à ce propos en version Oreo 8.1 et, au moment où nous écrivons ces lignes, la dernière mise à jour de sécurité date de mai 2018.
Petit mais puissant
Pour le Redmi Note 5, Xiaomi fait le choix du Snapdragon 636, couplé à 4 Go de RAM. L’appareil reste d’une navigation fluide dans la majorité des situations et pour les titres les plus gourmands en ressources comme PUBG Mobile, la jouabilité reste de mise pour peu qu’on fasse l’impasse sur les détails graphiques. Alors évidemment ce n’est pas un monstre de puissance, mais pour un smartphone à 250 euros, il offre bien plus que ce qu’on pourrait attendre de lui. On notera cependant que le logiciel photo manque un peu de fluidité.
Un smartphone très endurant
Le Redmi Note 5 offre une très belle autonomie et atteint même des sommets dans nos tests, que ce soit en appels (plus de 25h) ou en usage polyvalent (13h23). Il faut dire que Xiaomi n’a pas hésité à intégrer à son smartphone une batterie de très haute capacité (4000 mAh). En pratique, cette endurance se vérifie. Après une journée d’utilisation assez intensive (messageries, navigation sur le web, réseaux sociaux, une trentaine de minutes de jeu), l’appareil affiche encore 30 % de batterie à 23h. Précisons que MIUI permet aussi d’analyser l’état de la batterie, ce qui consomme le plus d’énergie et comment améliorer sa gestion.
Photo : la bonne surprise
Pour un smartphone en dessous de la barre des 250 euros, on ne s’attend jamais à des merveilles côté photo. Et pourtant, le Remi Note 5 réussit à nous surprendre. Son double module photo dorsal intègre un capteur de 12 Mpix avec optique ouvrant à f/1,9 et un second de 5 Mpix (f/2.0) pour venir renforcer l’effet de profondeur en arrière-plan (effet bokeh). Dans de bonnes conditions, les clichés sont réussis affichant des couleurs naturelles, une bonne dynamique et un grand nombre de détails.
Le mode portrait assure un bon rendu avec un flou d’arrière-plan et un respect des contours du sujet. Les gros plans pour la macrophotographie sont également convaincants.
En basse lumière, les photos sont un peu moins bonnes. Le rendu global semble plus brouillé, avec moins de détails et des couleurs un peu trop forcées. Néanmoins, la gestion de la lumière reste relativement convenable et contrairement à beaucoup d’autres smartphones de sa catégorie, le résultat reste assez lumineux.
Le capteur avant de 13 Mpix permet de faire des selfies de qualité, dans des conditions optimales de lumière. En plus, il offre également d’un mode portrait plutôt convaincant pour recréer un effet flou en arrière plan.
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