Suite à son succès, le Xiaomi Mi 9 n’en finit plus de connaître de nouvelles déclinaisons. Après le Mi 9 Se, le Mi 9T et le Mi 9T Pro, voici le Mi 9 Lite. Comme son nom le laisse supposer, il s’agit d’une version allégée du smartphone phare de la marque. En réalité, ce modèle était déjà connu en Chine sous le nom de Mi CC9, tout comme le Mi A3 qui correspondait à un certain Mi CC9 Lite. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle itération du Mi 9 a plusieurs atouts à faire valoir, à commencer par son prix, qui est l’un des plus abordables de la gamme.
Pour les amateurs de grands formats
Le Mi 9 Lite emprunte beaucoup au style de son aîné le Mi 9. La face avant ne fait pas dans l’originalité avec une encoche en forme de goutte d’eau et des bordures fines, mais bien visibles. Grand gabarit avec son écran de 6,39 pouces, il sera difficilement manipulable d’une seule main.
À l’arrière, le revêtement en verre offre de jolis reflets en forme de « S ». Cela produit son petit effet, mais attention aux vilaines traces de doigts qui s’accrochent à cette surface particulièrement lisse et glissante. Toujours au dos, nous trouvons un triple module photo placé à la verticale ainsi que le nom du constructeur dans le coin inférieur gauche de l’appareil. Ce dernier profite d’une petite touche d’originalité puisqu’il s’agit d’une LED qui s’illumine pour chaque notification reçue. Petit bémol, le voyant manque un peu de puissance pour capter vraiment l’attention.
La tranche inférieure héberge un port USB type C, entouré de grilles de haut-parleurs. Le bord droit comprend le bouton de mise en tension/verrouillage/déverrouillage. L’autre côté accueille un tiroir à cartes capable de contenir deux Nano Sim ou une Nano Sim avec une micro SD jusqu’à 256 Go. Enfin, la prise jack répond présent sur la partie supérieure du boîtier.
Un écran OLED lumineux
Pour l’écran de son Mi 9 Lite, Xiaomi a choisi une dalle Oled de définition Ful HD+ (1 080 x 2 340 pixels) pour une haute résolution de 403 ppp. Si les couleurs ne sont pas aussi justes que sur certains modèles haut de gamme, le rendu reste plutôt satisfaisant. Dans le mode d’affichage par défaut par défaut, le Delta E s’élève à 4,86 et on peut même le faire descendre à 4,05 en sélectionnant le mode chaud. Entre son taux de contraste infini et sa luminosité maximale de 655 cd/m², l’écran reste bien lisible même sous les rayons du soleil. Une qualité d’affichage qu’on ne rencontre pas fréquemment à ce niveau de prix
Le capteur d’empreintes digitales est directement intégré dans la dalle du smartphone. Il réagit plutôt bien au contact du doigt, mais il faut, comme c’était déjà le cas avec les modèles précédents, patienter un petit instant pour que l’appareil se déverrouille.
Pour le SoC de son smartphone, Xiaomi a porté son choix sur un modèle milieu de gamme de Qualcomm, le Snapdragon 710, épaulé par 6 Go de mémoire vive et 64 ou 128 Go de stockage interne. Qu’il s’agisse des résultats aux benchmarks ou d’une utilisation quotidienne, le Mi 9 Lite s’en sort très convenablement. La navigation fait preuve de fluidité, même quand vous poussez l’appareil dans ses retranchements. Jouer reste tout à fait possible, même si l’on sait qu’on ne jouera pas à tous les jeux avec un niveau de détails poussé à fond.
Endurance : dans la cour des grands
Avec une batterie de 4 030 mAh, le Mi 9 Lite jouit d’une belle autonomie de plus de 15 heures, obtenue à notre test polyvalent qui mêle divers usages de la vie courante. Cela le place dans le haut du panier de sa catégorie, où il bat un smartphone comme le Galaxy A50 et fait mieux que ses grands frères les Mi 9 et Mi 9T. Seul ce dernier parvient à le supplanter en streaming vidéo et en appels où le Lite dépasse respectivement 12 et 24 heures.
La qualité photo déçoit un peu
Le Mi 9 Lite est équipé d’un triple module photo qui comprend un capteur principal de 48 mégapixels, un deuxième de 8 mégapixels apposé à un objectif ultra grand-angle et un troisième de 2 mégapixels pour reproduire un effet de flou en arrière-plan.
En hautes lumières, les clichés manquent un peu de piqué. La gamme dynamique n’est pas très bien respectée, nous observons quelques zones souffrant de surexposition. Les couleurs, parfois trop vives s’éloignent d’un rendu naturel. Et ce n’est pas l’activation de l’intelligence artificielle qui va arranger les choses.
En basses lumières, les clichés ne profitent pas de beaucoup de détails en parti à cause du bruit qui lui se montre bien présent. Cependant le mode nuit rattrape un peu la donne, en capturant davantage de lumière.
L’ultra grand-angle s’accompagne malheureusement d’une déformation de l’image. Ce mode fait perdre également un certain niveau de détails, au regard de ce que permet le capteur principal. De nuit, la qualité en prend un coup. Nous observons notamment une mauvaise gestion des sources lumineuses et une trop forte présence de bruit électronique.
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