Wiko Darknight : la promesse
Avec le Darknight, Wiko revient à ses fondamentaux : pas d’écran Full HD comme sur le Darkfull, pas de processeur octocœur comme dans le Highway ou de boitier ultrafin comme celui du Darkmoon, mais un équipement qui reste complet, attrayant sur le papier… et pour seulement 200 euros! Que vaut ce nouveau Darknight ? Livre-t-il des performances satisfaisantes ? Voici les résultats de nos tests.
Wiko Darknight : la réalité
Après le lancement de plusieurs smartphones autour de 300 euros – qui faisaient un peu figure d’exception dans la stratégie low cost de Wiko -, la marque marseillaise revient avec un mobile à prix sage… mais pas franchement innovant en termes de technologie. Le Darknight reprend, en effet, en grande partie l’équipement du Cink Five : un écran HD de 5 pouces, un processeur quatre cœurs à 1,2 GHz couplé à 1 Go de mémoire vive, un capteur photo 8 mégapixels au dos et 2 mégapixels en façade.
Darknight : plus fin et plus léger que le Cink Five
La seule grande nouveauté du Darknight, c’est son design remis au goût du jour, avec une coque plus fine, plus légère et tout d’aluminium brossé vêtue, à l’instar des derniers modèles de la marque. Vingt grammes plus léger et presque 2 mm plus fin que le Cink Five, le Darknight se fait assez séduisant et ce en dépit de bordures d’écran toujours bien trop larges à notre goût ! En revanche, finesse oblige, si l’appareil conserve son lecteur de carte MicroSD, sa batterie n’est pas amovible.
Une mémoire augmentée et une compatibilité 3G boostée
Le principal reste inchangé, mais quelques nouveautés font tout de même leur apparition. La mémoire interne passe ainsi de 4 à 8 Go, ce qui s’avère plus confortable pour l’installation de programmes. Pour les jeux à effet 3D, les gamers passeront leur chemin. Le processeur ne figure pas parmi les plus puissants du moment (seulement 3312 en 3D au bench Antutu 4, c’est un peu juste). En termes d’usages classiques, le mobile se montre suffisamment réactif pour satisfaire le plus grand nombre. Le Darknight n’est toujours pas 4G, mais il passe d’une compatibilité 3G à 21 mbits/s (pour le Cink Five) à de la 3G Dual Carrier (42 Mbits/s). La caméra frontale filme désormais en HD 720p contre du VGA pour le Five.
Handicapé par sa petite autonomie
Au niveau des performances, on relève une amélioration de la qualité d’affichage grâce à un contraste fortement accru, à luminosité – satisfaisante – égale (soit 1059:1 contre 581 :1 pour le Five). A capacité de batterie identique (2000 mA), le Five qui ne cassait déjà pas des briques, reste un cheveu plus endurant que le Darknight. Si l’autonomie reste la même en appel (environ 12h), ce dernier gagne 30 petites minutes d’autonomie face à son prédécesseur en Surf 3G (5h43), mais en perd largement plus de 30 en lecture vidéo (6h41). Comparées aux smartphones d’aujourd’hui, c’est bien peu.
En multimédia, pas de grand bouleversement. Le capteur principal reste de 8 mégapixels et filme en HD 1080p. Les photos sont à notre avis un peu moins bonnes avec une balance des blancs assez imparfaite. Les vidéos gagnent, en revanche, en fluidité et en stabilité.
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