Zyxel PLA-450 : la promesse
Plutôt que de tirer un câble Ethernet sur des dizaines de mètres, il est plus simple d’utiliser le Wi-Fi pour accéder à Internet partout chez soi. Pour autant, le Wi-Fi aussi a ses limites, celles de la portée du réseau. Le CPL, quant à lui, n’a pas de problème de portée, mais implique généralement d’être branché en Ethernet. Des avantages et des inconvénients donc.
Le PLA-450 prétend réunir le meilleur de ces deux mondes en amenant l’accès à Internet via le CPL avant de le distribuer en Wi-Fi. Un pari séduisant, mais qui requiert que la solution soit facile à installer et à configurer. Rêve ou réalité ?
Zyxel PLA-450 : la réalité
Facile mais pas trop
Venons-en directement au fait. Le PLA-450 offre trois modes de connexion : par Ethernet, CPL et Wi-Fi. La configuration à défaut d’être compliquée est quelque peu tordue. Car ZyXEL s’évertue à vouloir que la première d’entre elles se fasse en connexion directe. L’ordinateur doit donc être directement branché au PLA-450. C’est donc casse-pieds : il faut débrancher le PC (ou le Mac) du routeur, changer l’adresse IP de la machine pour ensuite accéder à l’interface de configuration en HTML de la chose. Si cette façon de procéder est un peu contraignante, on y survit toutefois sans trop d’encombre. Encore faut-il procéder de manière raisonnée et non pas dans l’ordre proposé par ZyXEL. On peut, en effet, simplement configurer les trois connexions. Tout d’abord, le réseau Wi-Fi, qui supporte les chiffrements Wep, WPA et WPA2, ainsi que le filtrage d’adresses Mac. Ensuite le réseau local (Lan), où on détermine si le PLA-450 doit bénéficier d’une adresse statique, comme c’est le cas par défaut, ou d’une adresse IP attribuée par le routeur ou la box. Enfin, on configure le CPL. Eh bien si vous avez procédé dans cet ordre, qui est celui affiché, il y a de fortes chances que vous vous trouviez obligé de tout recommencer pour pouvoir finir votre configuration. L’adresse IP change et vous vous retrouvez déconnecté de l’interface de configuration. Ce n’est pas à proprement parler un problème, mais c’est franchement une perte de temps due à un souci de conception de l’interface.
Des performances plutôt honnêtes
Une fois chiffrée la connexion Wi-Fi et choisie la technologie de connexion (802.11b et/ou g ou SuperG), on se lance dans l’utilisation de l’appareil. Outre le grand plaisir qu’on a à accéder au Net dans une pièce qui normalement n’est pas couverte par le Wi-Fi, on apprécie les débits plus qu’honnêtes. Bien entendu, ceux-ci varient selon qu’on utilise le couple CPL/Ethernet ou le couple CPL/Wi-Fi. Dans le premier cas, on a observé un maximum de 3,6 Mo/s, soit 28,8 Mbit/s. Un débit qui se situe dans la fourchette haute des débits CPL. Dans le second cas, on a atteint un maximum de 2,1 Mo/s, soit 16,8 Mbit/s. Ce qui reste tout à fait acceptable. Sachant que le débit le plus bas enregistré était de 1,32 Mo/s, soit 10,5 Mbit/s. Rien d’exceptionnel, mais largement de quoi pourvoir à l’essentiel et même, dans le meilleur des cas, regarder de la vidéo HD en flux continu.
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