Parallèlement au 55B7V, LG lance le 55C7V, un téléviseur 4K de 55 pouces exploitant une dalle OLED classique. Pas de courbure d’écran donc, ni de 3D au menu. Il s’agit d’une dalle 10 bits affichant une ultra haute définition de 3 840 x 2160 pixels et embarquant la même électronique que les précédents modèles du fabricant sud-coréen. Ce modèle est affiché sous la barre de 3 000 euros et se décline également en version de 65 pouces aux alentours des 5 000 euros.
Pour ceux qui en doutent encore, l’OLED est réellement le nec plus ultra en termes de colorimétrie et de contraste. Et ce téléviseur en est la preuve flagrante. Même s’il s’appuie sur la même base que les modèles précédents et si la seule modification réelle réside dans l’intégration d’un filtre anti-reflet plus neutre, le festival de couleurs est toujours au rendez-vous. Les mesures prouvent que l’image initialement voulue par le réalisateur et son chef opérateur, puis reportée sur Blu-ray ou encodée en 4K sur Netflix, est bel et bien affichée dans toute sa splendeur sur ce téléviseur.
Contrastes : vers l’infini et au-delà
Les contrastes, eux, sont infinis. Rappelons que la technologie OLED permet d’éteindre individuellement les pixels et donc d’obtenir un noir absolu. Ainsi, quelle que soit la luminosité sur le blanc, les noirs restent sous la valeur mesurable par nos sondes. Le téléviseur est donc capable de restituer toutes les nuances de gris et de faire le plein de détails, même dans les scènes très sombres. En UHD avec le mode HDR activé, c’est là que le rendu est le plus saisissant, pour peu que la pièce ne soit pas trop éclairée (la luminosité du téléviseur est mesurée à 323 cd/m²). Ainsi que ce soit sur les images colorées de Pan, les images mouvementées d’Everest, celles sableuses de Mad Max : Fury Road ou celles crépusculaires de Game of Thrones, la qualité d’image est invariablement au rendez-vous.
De vraies qualités acoustiques
Sur le plan sonore, ce téléviseur donne, là aussi, pleinement satisfaction avec des basses présentes sur The Ancestor de Darlingside (en Dolby Atmos) et une agréable restitution des voix sur les films. Même sur du classique, le rendu est étonnamment bon. Et ce, en dépit du fait que la section audio n’est plus fournie par Harman/Kardon. Sur ce modèle estampillé Dolby Atmos, LG a intégré deux enceintes et deux boomers alimentés par une amplification numérique de 40 watts (4 x 10 watts). Et même si la restitution n’est pas aussi voluptueuse et précise que sur les cadors du circuit, ce téléviseur LG s’en sort haut la main. Cerise sur le gâteau : le mode Magic Sound Tuning qui permet d’utiliser le micro intégré à la Magic Remote pour déterminer l’acoustique de la pièce et obtenir un calibrage adapté.
L’interface et le pilotage gestuel
Marque de fabrique de LG, on retrouve sur ce téléviseur le pilotage gestuel. C’est d’autant plus sympathique que la version 3.5 de webOS est encore plus rapide, plus fluide et plus colorée, avec des animations à chaque sélection et surtout des explications claires pour chacun des réglages proposés. De petits pingouins animent, en effet, les différentes options, en apportant des précisions et des explications sur les effets attendus pour chacune d’entre elles. Ce qui constitue un vrai « plus ». Les applications les plus populaires sont bien évidemment intégrées à la section Smart TV, notamment Netflix, Pluzz, MyTF1, Google Play Films ou encore Deezer. Elles s’ouvrent à la vitesse de l’éclair et profitent de l’option « reprise rapide » qui permet de réveiller le téléviseur en moins de 2 secondes et de reprendre une application là où on l’avait arrêtée (Netflix notamment).
Un téléviseur ouvert à la domotique
Autres nouveautés : la compatibilité avec la technologie SmartThinQ permettant de piloter certains produits électroménagers connectés depuis l’écran du téléviseur (réfrigérateur, machine à laver, sèche-linge) et la fonction QuickAccess qui permet d’assigner aux 9 touches du pavé numérique de la télécommande une action spécifique. Cette programmation se fait de manière très simple et l’intérêt pour l’utilisateur apparaît rapidement évident.
Une compatibilité multimédia légèrement étendue
Le lecteur multimédia se montre hyper performant et prend en charge les contenus Ultra HD, ainsi que la plupart des codecs et conteneurs audio/vidéo du marché, excepté les images ISO de DVD/Blu-ray. S’ajoute à cela la compatibilité avec les paroles des chansons sur les fichiers musicaux et avec les vidéos à 360° captées avec le module caméra sphérique LG 360 CAM, par exemple.
C’est Magic !
Enfin, contrairement à ses deux cousins plus haut de gamme, le 55C7V n’est livré qu’avec une seule télécommande qui propose des touches d’accès direct à Netflix et Amazon Prime, et embarque un gyroscope relativement précis, ainsi qu’un micro pour les recherches vocales.
En revanche, on regrette quelque peu que la qualité de fabrication de la télécommande ne soit pas à la hauteur du standing du téléviseur. Le design est assez quelconque et les touches auraient méritées d’être rétroéclairées. Heureusement, la technologie de pointage fonctionne bien.
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