Sans être le plus grand partisan de l’OLED, Sony a tout de même fini par devenir l’un de ses meilleurs représentants. En effet, en adaptant son savoir-faire aux dalles de LG et en développant des technologies spécifiques comme l’Acoustic Surface, Sony est parvenu a proposer quelques téléviseurs OLED particulièrement réussis. L’AF8 il y a deux ans et l’AG9 l’an dernier avaient placé la barre très haut. C’est cette progression, d’année en année, que Sony souhaite répliquer avec un nouvel OLED particulièrement soigné.
Design : encore un sans-faute
Lorsqu’on parle de design TV, Sony fait souvent figure de référence. Le constructeur japonais à un sens aigu de l’esthétique et quand une technologie telle que l’OLED lui permet de conjuguer finesse et sobriété, il ne s’en prive pas. Bien évidemment, le KD-55A8, commercialisé 1990 euros, ne révolutionne pas le genre mais la proposition de Sony reste tout de même un modèle d’élégance. Les pieds très discrets viennent casser un design uniforme qui n’est perturbé que par l’apposition du logo du constructeur sur la partie inférieure gauche de la dalle.
Posé sur ses pieds, le téléviseur n’est surélevé que de cinq à six centimètres. Le choix esthétique s’entend mais il empêchera les utilisateurs d’installer une barre de son. Et pour cause, Sony croit tellement en sa technologie « Acoustic Surface audio » qu’il invite à se passer de système audio externe… nous y reviendrons. Enfin, bien que les pieds se fassent relativement discrets, nous ne saurons que trop vous conseiller d’accrocher ce téléviseur au mur, là où il fait parler toute son élégance.
Ces bons choix en matière de design, ne se confirment pas sur la télécommande. Non pas que celle-ci jure avec le téléviseur, au contraire, elle est plutôt classique et agréable à prendre en main. Seulement, l’espoir entrevu sur le LCD haut de gamme du japonais, le XH95 avec l’ajout d’une fonction de rétroéclairage, n’a été que de courte durée. L’OLED de Sony, pourtant vendu 1990 euros, ne bénéficie pas d’une fonction quasi basique chez la concurrence et c’est incompréhensible. Il reste à cette télécommande le compatibilité HDMI CEC qui permet, sur les Box compatibles, de n’utiliser qu’un contrôleur, celui du téléviseur.
Qualité d’image : la même recette, légèrement améliorée
En matière de TV, 2020 a tout d’une année de continuité et sur l’OLED plus qu’ailleurs, les différences sont peu flagrantes entre un nouveau modèle et le millésime de l’an dernier. Sur son A8, Sony a tout simplement reproduit la recette qui a permis à l’AG8 d’afficher l’une des meilleures images du marché. Le processeur X1 Ultimate, le plus puissant chez le constructeur nippon, reprend donc du service.
Posé sur ses pieds, le téléviseur n’est surélevé que de cinq à six centimètres. Le choix esthétique s’entend mais il empêchera les utilisateurs d’installer une barre de son. Et pour cause, Sony croit tellement en sa technologie « Acoustic Surface audio » qu’il invite à se passer de système audio externe… nous y reviendrons. Enfin, bien que les pieds se fassent relativement discrets nous ne saurons que trop vous conseiller d’accrocher ce téléviseur au mur, là où il fait parler toute son élégance.
Ces bons choix en matière de design, ne se confirment pas sur la télécommande. Non pas que celle-ci jure avec le téléviseur, au contraire, elle est plutôt classique et agréable à prendre en main. Seulement, l’espoir entrevu sur le LCD haut de gamme du japonais, le XH95 avec l’ajout d’une fonction de rétrocéclairage, n’a été que de courte durée. L’OLED de Sony, pourtant vendu plus de 2 000 euros ne bénéficie pas d’une fonction quasi basique chez la concurrence et c’est incompréhensible. Il reste à cette télécommande le compatibilité HDMI CEC qui permet, sur les Box compatibles, de n’utiliser qu’un contrôleur, celui du téléviseur.
Qualité d’image : la même recette légèrement améliorée
En matière de TV, 2020 a tout d’une année de continuité et sur l’OLED plus qu’ailleurs les différences sont peu flagrantes entre un nouveau modèle et le millésime de l’an dernier. Sur son A8, Sony a tout simplement reproduit la recette qui a permis à l’AG8 d’afficher l’une des meilleures images du marché. Le processeur X1 Ultimate, le plus puissant chez le constructeur nippon, reprend donc du service.
De fait, les points forts de Sony, à savoir le moteur de compensation de mouvement ou encore la qualité de la mise à l’échelle (upscaling) se retrouvent sur cet A8. Combinés aux atouts naturels de l’OLED, c’est à dire des noirs infinis et une réactivité sans faille, ils font de l’image de cet A8 l’une des plus réussies que nous ayons vu ces derniers mois. Le dernier né de Sony peut compter sur une fidélité des couleurs quasi-parfaite. Il suffit de jeter un oeil sur les valeurs des mesures en DCI-P3, soit l’espace colorimétrique utilisé dans l’industrie du cinéma, pour se rendre compte que le spectre est presque couvert dans son intégralité et que, surtout, la fidélité des couleurs est au rendez-vous avec un Delta E moyen de 3,24. La seule légère faiblesse concerne la température des couleurs qui, en mode cinéma, se situe légèrement au dessus des 6500 K de référence.
Enfin, en matière de luminosité, le principal point faible des dalles OLED, l’A8 s’en sort plus que convenablement puisqu’avec un pic lumineux mesuré à 795 nits par notre labo, il établit une nouvelle valeur record dans la catégorie.
Interface : laissez faire Android TV
C’est désormais une tradition chez Sony, la très grande majorité de ses TV (et notamment les modèles les plus haut de gamme) sont équipés d’Android TV. L’an dernier, l’intégration de l’OS de Google avait connu un bond qualitatif faisant de l’AG9 une télé très plaisante à utiliser. C’est toujours le cas cette année sur l’A8, l’interface d’Android TV étant à la fois claire, véloce et facile d’utilisation.
Comme sur son modèle LCD haut de gamme, le XH95, Sony a introduit une dose de pédagogie dans les réglages des paramètres du téléviseur. Concrètement, lorsque l’utilisateur naviguera dans les différents modes d’image, ou dans les paramètres audio, des vignettes comportant un texte court et une image lui expliqueront l’incidence de chaque changement sur l’image ou le son.
Qualité audio : le son en surface
La signature sonore des téléviseurs OLED de Sony porte un nom désormais bien connu : Acoustic Surface. Ce système qui consiste à se passer de haut-parleurs classiques pour produire le son grâce à une vibration de la dalle avait été inauguré sur le premier OLED du constructeur nippon, l’A1 et s’est amélioré depuis.
Sur cet A8, il n’y a pas d’évolution majeure d’un point de vue audio. Le système fonctionne toujours de la même façon, à partir d’un étalonnage qui permet de prendre en compte les caractéristiques de la pièce dans laquelle est installé le téléviseur et qu’il est possible de relancer à tout moment. Pour le reste c’est un son d’une excellente qualité qui conviendra à la plupart des utilisateurs. Sony ne communique pas sur la puissance de son système audio (inutile de chercher les Watts RMS sur la fiche technique), mais celle-ci est plutôt maîtrisée et suffisante quelle que soit l’utilisation.
Malgré ce que semble penser Sony, l’Acoustic Surface ne peut toutefois rivaliser avec un bon système audio ou une barre de son de qualité. Dès lors, les spectateurs les plus exigeants préféreront lui adjoindre un Home cinema. Bonne nouvelle pour eux, dans cette configuration, l’A8 peut être utilisé comme voie centrale.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.