Wiko Wax : la promesse
MIse à jour du 19/05/2014 : Après plusieurs tests sur deux exemplaires du Wax, nous avons constaté que les problèmes de ralentissements (voire plantages) disparaissent lorsque l’on formate la carte microSD au sein même de l’appareil, dès sa mise en service (après remise à zéro). L’appareil retrouve alors toutes ses excellentes performances, mais il n’est pas encore exempt bugs (réception WiFi et 3G moyenne avec rares déconnexions GSM, WiFi énergivore, rares plantages, lenteurs lors de l’installation d’application, problèmes avec Nvidia PRISM). On espère quelques mises à jour salvatrices qui pourraient faire de ce Wiko l’affaire du siècle (au moins !).
Texte original :
Vendu moins de 200 euros, le Wiko WAX nous a offert d’excellentes premières impressions. Nous avons désormais les résultats de tests complets, et après plusieurs jours d’utilisation, l’appareil a montré quelques faiblesses assez gênantes. Voici notre verdict final.
Wiko Wax : la réalité
Côté finitions, aucun problème, le WAX affiche une très bonne qualité d’assemblage pour un appareil à 200 euros, et les matériaux choisis sont agréables au toucher. Le smartphone WAX est surtout très léger (120 g), et offre donc une prise en main très agréable.
Performances finalement mitigées
Nous l’avions constaté lors de nos premiers tests, la puce Tegra 4i surpasse tous les processeurs présents en entrée de gamme. Elle ne chauffe pas trop et maintient un bon score de 48 images par seconde au test Epic Citadel après plusieurs tests (51 ips au premier test).
Le problème se situe au niveau logiciel. Tous est globalement fluide et réactif, mais au bout de trois jours d’utilisation, notre smartphone commence à souffrir de gros ralentissements très gênants : l’interface se fige, à tel point qu’il nous est arrivée de ne pas pouvoir décrocher un appel. L’appareil semble à la peine lors des accès à la mémoire interne, en lecture ou en écriture, et dans sa gestion de la mémoire vive. Espérons qu’une mise à jour règle ce problème de performances très irrégulières.
Notez par ailleurs que les 2,5 Go (2 Go pour les applications) risquent de sérieusement limiter le nombre d’applications que peut accueillir l’appareil, car certaines ne peuvent pas déplacer toutes leurs données sur la carte microSD.
Autonomie correcte… en mode « sédentaire »
Si le Wiko WAX affiche une excellente autonomie lorsqu’il ne bouge pas, une fois connecté au Wi-Fi, il perd très vite de l’autonomie en déplacement. Il semble que sa carte Wi-Fi, lorsqu’elle est en recherche de réseaux, dépense beaucoup d’énergie. Il est donc conseillé de le désactiver lors de déplacements. Encore une fois, ce problème semble lié à un manque d’optimisation logicielle. Pour le reste, l’appareil peut tenir entre 8 et 9 heures une fois son écran allumé, ce qui est une bonne performance en entrée de gamme.
Affichage perfectible
Encore une fois, quelques optimisations logicielles pourraient améliorer le rendu des couleurs de l’écran, qui est vite « brûlé » lorsque sa luminosité est au maximum. Une luminosité, par ailleurs, insuffisante pour offrir un confort acceptable en extérieur. En plus, le mode de luminosité automatique est trop sensible, et fait donc trop varier la puissance du rétroéclairage de l’écran. C’est assez gênant car visible à l’œil nu (et plus énergivore). Encore un problème logiciel à corriger lors d’une mise à jour.
Très correct en photo et en vidéo
Notre constat en photo et vidéo ne change pas : le capteur 8 mégapixels offre de bonnes performances malgré un léger manque de luminosité. Le mode HDR est un peu lent, mais offre de bons résultats. En vidéo en revanche, la définition ne semble pas Full HD native (plutôt du 720p redimensionné) et la compression fait perdre trop de détails.
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