Après le G6 de LG et le Galaxy S8 de Samsung, c’est au tour de Wiko de proposer un smartphone avec un écran au format allongé 18:9, au lieu du classique 16:9. Avec un atout de taille : un prix très abordable, sous la barre des 200 euros (et même 180 euros, pour le modèle qui intègre 16 Go de mémoire au lieu de 32 Go sur ce modèle testé). Voyons s’il s’agit pour autant d’une bonne affaire.
L’avantage de l’écran 5,7 pouces 18:9 est qu’il occupe plus de surface en façade, avec une diminution importante des bordures noires sur les côtés mais aussi en haut et en bas de la dalle. On dispose ainsi d’un smartphone à grand écran qui reste d’une largeur raisonnable pour le prendre facilement en main en utilisation verticale.
Nous l’avons testé avec plusieurs jeux sans constater de problème particulier, ces derniers s’affichant en plein écran (voir ci-dessus). En revanche, des bandes noires verticales apparaissent lors de la lecture de vidéos classiques 16:9 lues en mode paysage, par exemple dans YouTube, ce qui est logique.
Avec le développement du format 18:9, les développeurs tendent peu à peu à adapter nativement leurs applications en fonction de ce ratio mais cela prendra encore un certain temps pour que la plupart des applications soit concernées : il faut donc s’attendre à certains petits soucis d’affichage.
Entrée de gamme oblige, la définition de l’écran est limitée à 1440 x 720 pixels (HD+), ce qui correspond à une résolution qui reste assez correcte de 282 points par pouce. La dalle IPS offre un bon taux de contraste (1330 pour 1) et une luminosité correcte (399 cd/m² au maximum) pour peu qu’on n’utilise pas son smartphone en extérieur au soleil.
Le dos privilégie le métal
Le dos de l’appareil bénéficie d’une finition métallique sauf en haut et en bas, où le plastique est de mise pour améliorer la réception du signal. Wiko donne le choix entre quatre couleurs : bleu, rouge, noir et or.
Bon point, le smartphone est doté d’un lecteur d’empreintes digitales qui se révèle réactif et déverrouille rapidement le View, même quand il est en veille.
Ce qu’il faut sous le capot
Pour animer son smartphone, Wiko a choisi un processeur Snapdragon 425 (4 cœurs à 1,4 GHz), associé à 3 Go de mémoire vive et 32 Go de mémoire interne pour le stockage, dont 22 Go disponibles pour l’utilisateur. Une configuration confortable pour travailler, regarder et jouer. Seuls les jeux 3D sophistiqués poseront de réels problèmes de fluidité d’affichage. La navigation dans l’interface d’Android 7.1 reste de son côté agréable, même si la réactivité n’est pas aussi élevée que sur des modèles haut de gamme, bien évidemment. Nous avons constaté une légère latence lors d’opérations de défilement, mais cela n’est pas préjudiciable.
Une autonomie un peu limitée
Le seul petit point faible du Wiko View se situe dans son endurance. Certes, il tient une journée entière en communications, mais nous avons mesuré un score moyen lors de notre test polyvalent qui mêlent des usages plus ou moins gourmands en ressources. Le smartphone se situe alors en dessous des 8 heures d’autonomie, ce qui est, selon nous, un peu juste. A l’occasion d’un long trajet en train ou en avion, regarder des films ou des séries sur le grand écran du View sera agréable mais vaudra se munir d’une batterie externe pour assurer la fin de la journée.
Correct en photo et en vidéo
Côté photo, Wiko opte pour un capteur de 16 mégapixels à l’avant, pour réaliser des selfies avec une définition élevée, et 13 mégapixels à l’arrière. Ce dernier offre une qualité satisfaisante en extérieur, malgré un manque de détails et quelques bruits parasites qui apparaîssent quand on zoome sur la photo.
Sans surprise, ces problèmes s’amplifient quand la lumière vient à manquer, et l’image peut même devenir floue. Quant aux vidéos 1080p, elles sont plutôt agréables à regarder, malgré une image qui n’est pas parfaitement stabilisée. Quelques défauts qui sont malheureusement souvent inhérents aux smartphones à petit prix.
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