Voilà le premier test de smartphone Samsung réalisé après le naufrage du Galaxy Note 7. En lançant au CES, la version 2017 de son Galaxy A5, le constructeur se devait de faire oublier la déconvenue majeure de sa phablette. Bonne nouvelle, la première impression donnée par ce nouveau smartphone est plutôt bonne.
On retrouve justement dans le design, l’héritage du Galaxy Note 7 mais aussi du Galaxy S7. Cela est notamment visible au dos de l’appareil – entièrement en verre – avec des bords incurvés qui offrent une prise en main très agréable. On remarque également que l’objectif photo ne dépasse pas du tout du boîtier qui conserve, grâce à cela, sa ligne élancée. Enfin, il reste presque aussi fin que son prédécesseur, le Galaxy A5 (2016), avec 7,9 mm d’épaisseur.
Une surcouche TouchWiz qui s’améliore
Pas d’écran incurvé à ce niveau de prix abordable. Malgré tout, Samsung continue de miser sur la technologie Super Amoled pour la dalle Full HD du A5 qui continue d’afficher de très bonnes performances : une luminosité très satisfaisante de 514 cd/m² et un taux de contraste infini intrinsèque à ce type d’écran. Ce dernier sera donc parfaitement lisible en toutes circonstances, y compris par temps ensoleillé.
L’interface TouchWiz a été revue en profondeur par Samsung. Une bonne nouvelle tant on commençait à trouver l’ancienne un peu vieillissante et surtout bien trop encombrée. Les réglages sont ainsi simplifiés avec des entrées moins nombreuses. Des raccourcis bienvenus sont disponibles : dans l’application photo, par exemple, on peut passer du capteur principal au capteur frontal, d’un simple glissement de doigt vertical sur l’écran. Si on le fait horizontalement, on affiche les filtres ou les réglages du capteur. C’est très pratique.
Samsung a retenu, de ce point de vue, le meilleur du S7 et du Note 7 pour son nouveau smartphone.
Puissant et autonome
Avec son processeur Exynos 7880 à huit cœurs et cadencé à 1,9 GHz, Samsung marque encore des points en matière de puissance. Comme nous l’avions montré dans une première prise en main, le Galaxy A5 de 2017 surpasse sans problème son aîné commercialisé l’an passé. Même chose en 3D où le bond est encore plus visible : sa puce graphique Mali T830 MP3 affiche jusqu’à 50 images par secondes au test Epic Citadel quand son prédécesseur plafonnait à 30. Parfait donc pour jouer confortablement à n’importe quel jeu 3D un peu gourmand.
Malgré ce regain de puissance, l’autonomie n’est pas impactée, bien au contraire. Certes la batterie est un peu plus puissante (3 000 contre 2 900 mAh pour le modèle 2016), mais la consommation plus élevée du processeur et de sa puce aurait pu être fatale à l’endurance du Galaxy A5.
Rien de tout cela, bien au contraire : nos tests montrent que la version 2017 réalise 13 h 50 à notre test polyvalent, contre 12 h 22 pour le modèle 2016 et même seulement 8 h 05 pour le 2015. En vidéo, le temps est tout bonnement excellent avec 18 h 10. En communication, le résultat monte à 20 h 41. Même le Galaxy S7 est surpassé !
Excellent aussi en photo
Du côté de la photo, on remarque également un gain de qualité. Techniquement déjà, le capteur passe de 13 à 16 mégapixels, tandis que celui en façade fait un important bond de 5 à 16 mégapixels. C’est la première fois que Samsung utilise un capteur aussi défini pour les selfies. L’optique n’étant toutefois pas la même que celle du capteur arrière, il ne faudra pas s’attendre à réaliser des clichés de même qualité.
Le capteur principal est en effet de très bonne facture : en haute luminosité, on s’approche lentement mais sûrement de ce que peut produire un Galaxy S7, avec cependant quelques détails en moins. Le Galaxy A5 reste malgré tout encore un peu à la peine en basse lumière. Dans ce type de condition extrême, la qualité marque le pas, même si les clichés restent tout à fait exploitables. On aurait toutefois apprécié une vraie montée en qualité par rapport au modèle de l’an passé et ce n’est pas le cas.
En vidéo enfin, l’autofocus dusmartphone a tendance à faire continuellement la mise au point, ce qui entraîne un effet de pompe visible sur les séquences filmées. Dommage, car le reste (fluidité, stabilité) est tout à fait au niveau.
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