LG G Flex : la promesse
On en aura beaucoup parlé de ce smartphone, la première phablette « incurvée ». Récemment arrivé au 01Lab, l’appareil est le seul du marché doté d’un écran courbe, alors que Samsung semble avoir, pour l’instant, renoncé à lancer le Galaxy Round en France, courbé dans le sens de la largeur. Voici donc notre verdict sur le G Flex de LG.
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LG G Flex : la réalité
Le G Flex de LG est donc un grand smartphone courbé. Mais Attention, il n’est pas flexible ! Impossible de l’aplatir, nul doute qu’il se casserait. Le G Flex est aussi plus large et plus long que le Galaxy Note 3 de Samsung. C’est donc une phablette qu’il faudra utiliser avec les deux mains, même pour les plus grands d’entre nous. Les finitions de l’appareil sont très satisfaisantes, mais sa coque en plastique manque de classe. Notez enfin que l’appareil est grandement pénalisé par son absence de lecteur de carte mémoire et sa batterie inamovible (même s’il ne pose aucun problème d’autonomie, loin de là).
Une qualité d’affichage problématique
La courbure de l’écran du G Flex est effectivement très intéressante. Pas du tout gênante dans les menus classiques et les applications en 2D, ni dans les films, elle prend tout son intérêt dans les jeux vidéo en 3D. Elle y offre un aspect panoramique et améliore l’impression de profondeur. C’est grandiose dans les jeux de courses et de tir à la première personne !
Le problème de cet écran POLED (Plastic OLED) est tout autre : sa qualité d’affichage est vraiment déroutante. Son image souffre d’une granularité très gênante : les aplats de couleurs ne sont jamais unis. On a l’impression de regarder une feuille de papier à dessin en permanence. Toutes les photos, vidéo et textures 3D affichées à l’écran paraissent sales et « tramées ».
Second problème : les pixels souffrent d’un effet de persistance très visible. Ils sont réactifs, mais mettent plusieurs secondes avant de s’effacer totalement, créant des images fantômes systématiques dans les menus et les vidéos. On finit par ne plus voir que ça ! Ces défauts apparaissent particulièrement à faible luminosité. Le blanc devient alors gris foncé et granulé, garni d’aberrations chromatiques rosâtres du plus mauvaise effet. Bref, c’est tout bonnement insupportable, pour les yeux avertis du moins. (voir la photo ci-dessus).
Pour le reste, nous ne sommes pas du genre à critiquer la définition moyenne de l’écran (720p, 245 ppp), qui ne gênera que les yeux des geeks les plus snobs. Les noirs sont par ailleurs parfaits grâce à la technologie OLED.
Puissance et autonomie records
Le G Flex est extrêmement puissant (plus de 36 000 points dans le test Antutu, un record chez nous), et cela pour deux raisons. D’abord, son processeur garde une température raisonnable en permanence (le smartphone ne chauffe jamais) et la puce n’a donc pas à ralentir sa cadence pour se refroidir. Ensuite, la définition moyenne de son écran permet au circuit graphique intégré de délivrer une puissance phénoménale en 3D (9614 point en 3D sous Antutu !). Inutile de préciser qu’avec 2 Go de mémoire vive (1 Go totalement libre avec les principaux comptes installés) tout est parfaitement fluide et réactif à souhait, en toute circonstance.
Et, côté autonomie, LG établit un nouveau record. Le G Flex tient 35 heures en appel, 15 heures en navigation Web et plus de 19 heures en lecture vidéo. Il écrase donc tous les autres appareils du marché.
Belle surcouche, Samsung en modèle
Autant être clair, la surcouche de LG est une copie quasi-conforme de celle de Samsung (Touchwiz). Les fonctions et l’ergonomie sont identiques, présentées souvent sous la même forme. Mais elle est extrêmement bien faite. Ultra-fluide, rapide, réactive et facile à utiliser, elle s’offre même le luxe d’ajouter quelques fonctions supplémentaires (comme la capture d’écran Quick Memo, ou QSlide, qui permet de mettre trois applications en raccourci multitâche en glissant trois doigts vers la gauche de l’écran).
Une fois de plus, pestons copieusement contre la barre de boutons virtuels d’Android choisie au détriment de boutons physiques placés hors de l’écran. Pour trois ou quatre ridicules boutons cette barre monopolise une partie substantielle de l’écran. Heureusement, LG la gère plutôt bien : il est possible d’ajouter un quatrième bouton (peu utile) et de faire disparaitre manuellement la barre dans certaines applications où elle est particulièrement horripilante : les jeux vidéo. Seul problème, nous avons remarqué que faire disparaitre cette barre ralentissait énormément les jeux vidéo en 3D… !
Superbes photos et vidéos
Ajoutons enfin que les photos du G Flex sont très nettes et précises, juste en dessous de la qualité de celles d’un Galaxy S4 et d’un iPhone 5. Les vidéos sont aussi excellentes, il est même possible de filmer en Ultra-HD et en 1080p à 60 images par seconde (attention, pas de stabilisation numérique dans ces modes).
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