Chez Samsung, la gamme S représente le haut du panier, et le Ultra est le haut du panier de la gamme S. La firme coréenne met donc un point d’honneur à particulièrement soigner ce smartphone. Après un Galaxy S22 Ultra en demi-teinte, le Galaxy S23 Ultra s’est imposé comme un des meilleurs smartphones de l’année. Qu’en est-il du Galaxy S24 Ultra ? Réponse dans ce test complet.
Le test en vidéo
Prix et date de sortie du Samsung Galaxy S24 Ultra
Le Samsung Galaxy S24 Ultra est vendu dans trois configurations, toutes dotées de 12 Go de RAM : 256 Go pour 1469 euros, 512 Go pour 1589 euros et 1 To pour 1829 euros. Sept coloris sont proposés, quatre disponibles dans toutes les boutiques, gris, noir, violet et ambre ; et trois exclusifs sur Samsung.com, bleu, titane et orange.
Design : c’est carré
Le Samsung Galaxy S24 Ultra est très semblable à son prédécesseur. On conserve le profil très rectangulaire, très brique, en l’accentuant même un peu. En effet, Samsung a penché pour un écran parfaitement plat et des tranches tout aussi plates. Précisons que ces dernières n’optent heureusement pas pour un profil complètement en angle droit, les arêtes sont légèrement arrondies.
En résulte une prise en main très ancrée, le smartphone tient solidement dans la main et nous n’avons jamais eu peur de le faire tomber. Une belle assise confortable à deux mains. En revanche, nous l’avons trouvé un peu plus difficile à manier à une seule main que son prédécesseur. Sur le S23 Ultra, il ne nous était pas rare de déplacer notre main vers le haut pour accéder en haut de l’écran, chose que nous avons trouvé plus difficile à accomplir avec le dernier modèle.
Autre évolution notable : le Galaxy S23 Ultra possédait des bordures légèrement plus larges en haut et en bas de l’écran (à la verticale). C’est désormais du passé : l’écran est entouré de bordures parfaitement égales. Un petit détail, mais qui flatte la rétine, il faut bien l’avouer.
Avec l’écran plat, le smartphone perd en partie le côté « infini » que peut donner un écran incurvé. Ceci étant, il gagne aussi deux points intéressants : une meilleure réparabilité, mais aussi un certain confort. En effet, avec un écran plat, vous pouvez dire adieu aux appuis fantômes.
Passons rapidement sur le dos qui ne change pratiquement pas, avec ses modules photos isolés, son toucher très lisse et du verre Gorilla Glass Armor, qu’on retrouve d’ailleurs côté écran aussi (nous en parlons plus longuement plus bas). Terminons par l’étanchéité, là non plus pas grand-chose à dire : c’est parfait avec une certification IP 68 qui garantit une étanchéité contre l’eau et la poussière.
Écran : la dérive
Qui dit Galaxy Ultra dit sommet de la gamme, le flagship ultime de Samsung. Dès lors, le géant coréen a mis tout son savoir-faire en matière d’écran. Rappelons que Samsung Displays fournit la majorité des dalles Oled présentes sur le marché des smartphones.
Pour la petite histoire, sur la gamme S24, le Ultra est le seul pour lequel le géant coréen a fait l’effort d’obtenir une certification sur la couverture colorimétrique. Il possède une dalle certifiée à 100 % du DCI-P3 par la Verband Deutscher Elektrotechniker (VDE) en Allemagne.
Nous avons donc une dalle Amoled, ce qui garantit un contraste infini, d’une diagonale très généreuse de 6,8 pouces avec un taux de rafraichissement de 120 Hz. Doté d’une définition de 3 120 x 1 440 pixels, il affiche une résolution très élevée de 504 ppp. Le ratio écran/corps a forcément baissé avec la fin de l’écran incurvé, passant de près de 90 % à 88,4 %.
Avant de nous intéresser aux mesures du 01Lab, arrêtons-nous sur nos impressions : il s’agit assurément d’un écran très plaisant à utiliser. Il est sans doute un peu flatteur, mais à moins d’être très regardant là-dessus, ses qualités surpassent largement ses défauts. La fluidité de l’affichage, la finesse, la luminosité, on en prend pleins les yeux.
Passons maintenant aux mesures du 01Lab.
La luminosité de 1549 cd/m² est tout bonnement excellente et surclasse largement le Galaxy S23 Ultra. La fidélité des couleurs, en revanche, est partie par la fenêtre. On le voit sur le Delta E moyen de 5,16, lorsqu’on souhaite davantage s’approcher des 3 dans l’idéal. Pour une dalle haut de gamme, il s’agit tout de même d’un calibrage qui laisse à désirer. D’autant que même en mode standard, censé être plus équilibré, le Delta E Moyen monte tout de même à 3,73.
Pour ce qui est des reflets en revanche, il affiche une brillance très basse de 55 GU. Cela est permis, notamment, pas l’ajout d’un verre Corning Gorilla Glass Armor particulièrement bon sur ce sujet.
Logiciel : un festival
7 ans. Samsung s’est aligné sur les 7 ans de mises à jour majeures et de sécurité de Google. Rien que ça justifierait, à nos yeux, de le préférer à son prédécesseur (pour peu que vous ne l’ayez pas déjà acheté). Cela devrait largement ralentir la décote et devrait lui permettre d’obtenir une deuxième vie plus facilement. En outre, au vu de la somme que coûte un flagship, cela permet de mieux amortir l’investissement qu’il représente.
Fourni à sa sortie avec One UI 6.1 (Android 14), il bénéficie d’une des interfaces les plus abouties du secteur. One UI propose toute une réflexion pour l’utilisation à une main, avec des options qui glissent vers le bas partout dans l’interface et une fluidité tout à fait honorable, un élément particulièrement peaufiné ces dernières années.
En outre, One UI 6.1 intègre toutes les fonctionnalités modernes d’Android, y compris Monet, le fameux système qui récupère les couleurs du fond d’écran pour les appliquer à l’ensemble de l’interface. En outre, One UI se paye le luxe d’intégrer quelques fonctionnalités exclusives (sur Android), comme sa personnalisation du fond d’écran. La plus utile étant la gestion des modes et routines, qui permet part exemple de définir un mode lecture coupant toute distraction, ou un mode travail ne conservant que les applications qui y sont liées etc. Il est en outre possible de créer ses propres modes personnalisés.
Cela peut paraitre une formalité sur un smartphone à plus de 1400 euros, mais il n’y a aucun bloatware, ces applications préinstallées (en dehors de la suite Google obligatoire).
Galaxy AI : amusant mais pas toujours utile
Lors de la présentation de sa nouvelle gamme, Samsung a largement insisté sur de nouvelles fonctionnalités regroupée sous un terme assez parlant : Galaxy AI. Précisons d’entrée qu’un compte Samsung est obligatoire pour pouvoir les utiliser. Si vous n’en avez pas de connecté, la fenêtre suivante s’affichera à chaque tentative.
Précisons en outre que Samsung a depuis le lancement stipulé que ces fonctionnalités seraient gratuites pendant 2 ans. Nous ignorons encore quels types d’offres seront proposées à l’issue de cette période. Un dernier rappel utile : il ne s’agit pas d’une exclusivité, les Pixel 8 en profiteront bientôt via des mises à jour Android.
En outre, il est amusant de constater qu’une fonctionnalité jusqu’ici exclusive des Pixel, la possibilité de générer des fonds d’écran grâce à une IA générative, a été intégrée aux Galaxy S24.
Entourer pour chercher permet de chercher sur Google Images n’importe quel élément visuel sur votre écran simplement en l’entourant. Pratique et très réactif, il suffit pour l’activer d’appuyer une seconde ou deux sur la barre en bas de l’écran. Signalons toutefois qu’au quotidien lors de notre court test, le réflexe ne s’est pas forcément imposé à nous.
Assistant message est sans doute la nouveauté que que nous avons le plus utilisée durant notre test. Le principe de base est simple : vous écrivez un message et un assistant IA vous aide à réécrire le texte selon plusieurs styles. Vous avez le choix entre « Original, Professionnel, Détendu, #Social, Poli et Transformer en emoji ». Ce dernier ne fonctionne pas comme on l’aurait souhaité et se contente généralement d’ajouter un émoji ou deux en fin de phrase.
Nous avons en réalité légèrement détourné l’usage prévu par Samsung, en passant par l’écriture de messages en dictée vocale. Or ces derniers ne sont pas toujours bien rédigés : fautes de syntaxe, mots qui n’ont pas de sens, etc. L’utilisation de l’assistant message permet de réorganiser le message sans sacrifier le sens.
En revanche, il est amusant de constater que derrière le rideau, la fonctionnalité n’est rien de plus qu’un prompt envoyé à une IA générative de texte. Et celle-ci oublie parfois de retirer la réponse de l’IA dans le message. L’assistant nous a par exemple suggéré d’envoyer le message suivant :
« Bien sûr, je peux vous aider avec cela. Voici une version réécrite de votre texte dans un ton professionnel : “Je vais tenter une expérience audacieuse en utilisant la dictée vocale de Google pour composer un texte apparemment dénué de sens. Par la suite, je modifierai le texte à l’aide des fonctionnalités disponibles. Enfin, je le traduirai en anglais pour observer si, à un moment donné, cette succession d’actions pilotées par l’IA parviendra à produire un résultat cohérent.” »
Pour ce qui est des autres idées, nous avons été moins convaincu. La retranscription de conférence intégrée à l’enregistreur vocal ne semble pas fonctionner, le résumé d’article, s’il peut être pratique sur le papier, ne nous a jamais semblé très pertinent. Le recadrage génératif est plutôt efficace, mais seulement pour ajouter des micro éléments sur le bord de l’image. Dès qu’on va plus loin, l’IA a du mal suivre.
Quant à la possibilité de modifier les photos façon gomme magique de Google en effaçant des éléments de l’image ou en les déplaçant, cela est plutôt drôle il faut bien l’avouer. Nous avons toutefois réussi à obtenir des résultat convaincant sur un trailer de jeu vidéo par exemple. L’IA semble particulièrement bien entrainée pour effacer des éléments secondaires dans une image.
Le stylet
Pour rappel, le Samsung Galaxy S24 Ultra intègre un stylet. Celui-ci n’est pas compatible avec les anciens modèles et inversement. Il n’y a pas de nouveautés majeures sur le stylet cette année. Lorsqu’on le sort, une petite bulle de raccourcis apparaît. Il est possible d’assigner jusqu’à 5 applications. Le stylet est toujours aussi efficace et fluide, la latence est de l’ordre de l’impercetible.
Photo : est-ce que le X5 est au niveau ?
Voici la configuration photo complète du Galaxy S24 Ultra :
- Module principal : capteur 200 Mpx de type 1/1,3 pouce, objectif grand angle, f/1.7, équivalent 24mm, 0.6µm, multi-directional PDAF, Laser AF, OIS ;
- Deuxième module : capteur 50 Mpx de type 1/2,55 pouce, objectif ultra grand-angle, f/1.7, équivalent 24mm, f/2.4, équivalent 67mm 1.12µm, Dual Pixel PDAF, OIS, 3x optical zoom
- Téléobjectif X3 : capteur 10 Mpx de type 1/3,52 pouce, objectif équivalent 67 mm, f/2.4, 1.12µm, Dual Pixel PDAF, OIS ;
- Téléobjectfi X5 : capteur 50 Mpx, objectif 111mm, f/3.4, PDAF, OIS.
Comparaison avec le Galaxy S23 Ultra
Avant d’aller dans le vif du sujet, arrêtons-nous un instant sur une rapide comparaison avec le modèle de l’année dernière. Le changement principal par rapport au Galaxy S23 Ultra est à trouver du côté du téléobjectif qui passe d’un X10 à un X5. Nous allons donc comparer ces deux facteurs de zoom avec l’un et l’autre.
Dans les galeries qui vont suivre, vous trouverez toujours à gauche le Galaxy S23 Ultra et à droite le S24 Ultra.
Sur cet exemple ci dessus, le Galaxy S24 perd légèrement en piqué sur le X10. On le remarque notamment sur les petits détails de l’image comme la saleté de la vitre.
Idem sur le mur ci-dessus pris également en X10. En revanche, le S24 Ultra arrive à obtenir une image moins bruitée.
Sur le X5 en revanche, le Galaxy S24 offre des performances bien au dessus du X5 du S23, qui n’était d’ailleurs même pas suggéré par l’interface. Le piqué est bien supérieure, vous le remarquerez notamment en vous concentrant sur les écritures. La colorimétrie est aussi plus juste sur le modèle plus récent, moins jaune.
Dans des conditions plus aisées, le S23 a encore de beaux restes et il est bien difficile de donner un vainqueur sur les deux premiers clichés de la galerie ci-dessus. Certes le piqué est légèremnt plus précis sur le S24, mais pas de quoi les départager. Plus étonnant, sur le X10 dans les deux derniers clichés, le Galaxy S24 est meilleur que son prédécesseur. Regarder le visage au centre ou encore les tuiles, le S24 offre un résultat beaucoup plus contrasté et plus convaincant.
Dans des conditions plus compliquées, le X10 optique du S23 Ultra a de bons restes et parvient à obtenir un cliché mieux exposé que le S24.
Grand-angle
Sur le grand-angle, doté d’un capteur 200 mégapixels, nous n’avons pour ainsi dire aucun grief à évoquer. La partition est parfaitement maitrisée : piqué, dynamique, grain… les photos sont somptueuses. Même de nuit, en contre-jour ou sous éclairage artificiel le smartphone s’en sort très bien. Les lens flare, ces rayons qui peuvent un peu gâcher les photos de nuit sont efficacement traités.
Ultra grand-angle
L’ultra grand-angle se montre lui aussi vaiment convaincant et conserve une bonne cohérence colorimétrique. Attention, les clichés peuvent vite devenir très bruités dès qu’on baisse en luminosité.
x3
Le X3 est sans doute le module photo le moins maitrisé des quatre. Il se montre plus sombre que les autres. En résulte une mauvaise cohérence colorimétrique, mais pire encore, certaines couleurs qui dérivent, comme le rouge du panneau 3,5t qui vire carrément au bordeaux. Nous avons également constaté des petits soucis de focus ici ou là, obligeant à s’y reprendre à plusieurs reprises pour prendre un cliché.
x5
Pour sa part, le X5 est tout bonnement excellent. Justesse des couleurs, micro-contrastes, dynamique, ce module photo sait tout faire. Même de nuit, il conserve une grande justesse et supprime efficacement les lens-flare. Bien sûr, certains clichés sont un peu bruités tout de même et souffrent d’un léger effet de flou, mais le résultat reste très performant.
X10
Le X10, bien qu’étant un zoom numérique, est proposé directement dans l’interface. Et il faut bien le dire : il se montre extrêmement convaincant et performant, grâce notamment à son capteur
50 mégapixels qui permet de conserver 12 mégapixels. Il se montre idéal pour les gros plans et, comme nous l’avons démontré plus haut, parfois même plus performant que le Galaxy S23 Ultra, pourtant de qualité optique.
Portrait
Le mode portrait n’est pas des plus convaincants. Certes il applique un flou d’arrière-plan efficace, mais l’effet est souvent trop agressif. Il parvient toutefois à bien faire ressortir son sujet. Sur du feuillage, le mode portrait pousse encore davantage la saturation sur les verts.
Vidéo
En vidéo, le Galaxy S24 Ultra est capable de filmer jusqu’en 8K/30 FPS en X1 et X5, puis en 4K/30 FPS de X0,6 à X10.
Performances : une suprématie attendue
Le Samsung Galaxy S24 Ultra possède la puce Snapdragon 8 Gen 3 de Qualcomm, sans doute la puce la plus performante sur Android pour le moment. Il est aidé de 12 Go de RAM et de 256 Go à 1 To de stockage UFS 4.0.
Au quotidien, il s’agit d’une puce très performante, sans surprise, qui offre un confort total. Nous n’avons eu à souffrir d’aucun ralentissement sur notre semaine de test, et c’est bien le minimum attendu. Le système de refroidissement s’est montré très performant, car même lorsque le smartphone chauffait quelque peu, nous n’avons jamais ressenti la moindre gêne et il retrouvait une température normale très rapidement.
Côté benchmarks, sans surprise, le Galaxy S24 Ultra domine non seulement son prédécesseur, mais aussi le Pixel 8 Pro avec son Tensor G3 et le Xiaomit 13T Pro doté d’un Dimensity 9200+ de MediaTek. Il est toutefois moins stable que ses concurrents sur 3DMark.
Lancé sur Genshin Impact, un jeu très demandeur graphiquement, le smartphone impressionne. Il est possible de monter en paramètres graphiques élevés tout en plaçant le rafraichissement sur 60 FPS. La fluidité saute immédiatement aux yeux, le jeu ne souffre d’aucun ralentissement. Somptueux.
Batterie : dans le top 10
Le Samsung Galaxy S24 Ultra intègre une batterie de 5 000 mAh inchangée par rapport au Galaxy S23 Ultra, qui possédait, pour rappel, une excellente autonomie. Mais l’introduction d’une nouvelle puce, ainsi que les optimisations éventuelles du système, peuvent amener les équilibres à changer. C’est le cas ici et plutôt pour le mieux.
Sur notre test d’autonomie polyvalente personnalisé, le Galaxy S24 Ultra tient 22 h 58 avant de passer de 100 % à 0% d’autonomie. Il surpasse son prédécesseur d’une bonne tête, de 2 h 22 pour être précis. Il se paye même le luxe de faire mieux qu’un iPhone 15 Pro, le surclassant de 15 minutes.
Il s’agit d’un très bon score, même s’il est dépassé par quelques concurrents, en particulier l’iPhone 15 Pro Max, toujours champion avec 28 h 52.
Lors de notre test, nous avons par exemple utilisé le smartphone pendant 24 h pleines avec 4 h 35 de temps d’écran et celui-ci possédait 23% d’autonomie au réveil, avec un coucher à 26%.
Sur la charge rapide, qui s’élève à 45 W (sans chargeur fourni malheureusement), le Galaxy S24 Ultra est logiquement un peu moins compétitif. Il met 1 h 09 à atteindre les 100 %, largement surclassé par toute la concurrence sérieuse. En revanche, 21 minutes pour arriver à 50 %, cela reste toute de même assez confortable.
Audio : de bonnes basses
Le Galaxy S24 Ultra intègre deux haut-parleurs pour assurer la stéréo. Comme souvent, le haut-parleur du bas est un peu plus puissant que son collègue, ce qui résulte en un (très) léger déséquilibre. Un peu décevant sur un smartphone à ce prix.
D’autant que le reste est impeccable : le système sonore parvient à délivrer des basses convaincantes (pour un smartphone), basses qui se maintiennent même a haut niveau. Le son reste clair jusqu’à 100% de volume et ne grésille pas. Une belle prestation.
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