Cet été, Samsung a lancé son J6, un milieu de gamme abordable qui vient compléter l’édition 2017 des Galaxy J5 et J7. Grâce à son format 18,5:9, l’appareil ressemble beaucoup au Galaxy A6 sorti un peu plus tôt cette année et qui n’était pas dépourvu de qualité. La fiche technique du J6 se rapproche d’ailleurs de ce dernier avec la présence de même processeur Exynos 7870. Il présente aussi l’avantage d’embarquer un écran Super Amoled pour un prix abordable de 270 euros.
Un Galaxy classique, mais efficace
Le Galaxy J6 reprend le design classique des derniers milieux de gamme de Samsung. Le constructeur garantit en effet la même ergonomie et de belles finitions, même à ses modèles moins prestigieux. Sa dalle de 5,6 pouces compose avec un format 18,5:9 ce qui lui permet d’être en accord avec les tendances du « sans » bord. Avec cet appareil agréable à tenir en main, nous retrouvons les habituels boutons de déverrouillage et de volume respectivement situés à droite et à gauche. Le lecteur d’empreintes se positionne à l’arrière et se veut plutôt réactif. Le smartphone est également en mesure d’accueillir deux cartes Nano Sim. Il comporte par ailleurs un port micro USB pour la recharge et la vénérée prise jack.
L’avantage du Super Amoled
Ce n’est pas la première fois que Samsung rend accessible au plus grand nombre ses dalles Amoled. En 2016, le J3 (179 euros) y avait eu droit. Le J5 2017 (279 euros), dont le J6 semble être le digne héritier, proposait lui aussi un écran Super Amoled. Avec ce nouvel appareil, nous n’avons toujours pas le droit à une définition Full HD mais son écran présente tout de même une évolution par rapport à celui du J5. Sa luminosité maximale est bien meilleure avec 515 cd/m². OLED oblige, le contraste est toujours infini mais du côté du respect des couleurs, la dalle progresse sensiblement. Le profil d’écran basique affiche un Delta E assez moyen de 5,23 mais celui appelé Cinéma frôle la perfection en termes de colorimétrie avec un Delta E de 2,93 (plus le Delta E approche de 0, plus les couleurs sont fidèles à la réalité).
Android et Samsung Experience
Le Galaxy J6 tourne avec Android 8.0 Oreo et la surcouche Samsung Experience v. 9.0. Comme d’habitude avec les appareils Galaxy, mieux vaut être habitué ou du moins, peu réfractaire à la surcouche riche de fonctionnalités et d’applications imposée par la marque.
Petites performances
Le Galaxy J6 embarque comme processeur l’Exynos 7870 couplé à 3 Go de RAM. Il s’agit de la même configuration que pour le A6, un smartphone vendu un peu plus tôt cette année à partir de 309 euros. Les résultats aux tests de performances sont les mêmes et l’expérience au quotidien similaire, c’est à dire tout à fait correcte. Mais effectivement, ne comptez pas sur cet appareil pour livrer bataille avec vos amis sur PUBG à pleine puissance.
Excellente autonomie
Avec sa batterie de 3 000 mAh, le Galaxy J6 livre une très bonne endurance, bien au-dessus de celle de ses adversaires. Notre test d’autonomie polyvalente qui simule divers usages plus ou moins gourmands en ressources affiche un temps de 13 heures et 50 minutes, là où un Moto G6 ne dépasse qu’à peine les 9 heures et où un Nokia 6.1 reste sous la barre des 10 heures. En pratique, le J6 est capable de tenir une bonne journée et demie, voire un peu plus.
Photo : vous en aurez pour votre argent
Le Galaxy J6 est équipé d’un module photo avec un capteur de 13 Mpix et un objectif ouvrant à f/1,9. Dans de bonnes conditions d’éclairage, l’appareil photo réussit à produire des clichés convenables pour sa catégorie. Les couleurs sont plus fidèles que chez la plupart de ses concurrents comme les Nokia 6.1 et Moto G6, et les clichés mieux contrastés. Néanmoins, on ne croule pas sous la richesse des détails et le traitement logiciel, assez lourd, vient un peu trop lisser le résultat. La dynamique se révèle aussi un peu décevante. Mais pour moins de 270 euros, on a parfois vu bien pire.
En basses lumières, le Galaxy J6 déçoit. Nous observons une forte perte de détails et de lumière, en échange de beaucoup de bruit. Les lumières artificielles sont mal gérées. Un halo tend à se former autour de la source lumineuse.
La caméra avant ne permet pas de réussir pleinement ses sefies, avares de détails et aux couleurs peu fidèles.
Côté vidéo, n’espérez aucun miracle. Le J6 manque cruellement de stabilité et la mise au point n’est pas fiable. L’autofocus tend à se montrer capricieux.
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