Après le Galaxy A8 lancé au début de l’année, voici le Galaxy A6. Samsung propose avec ce milieu de gamme une fiche technique qui, bien que juste correcte à première vue, recèle d’atouts non négligeables. Proposé à 309 euros, ce smartphone semble très bien incarner la version allégée et bien plus accessible du fleuron le Galaxy S9. Voyons si, en dehors de la présence d’un écran Super Amoled aux bords affinés, ce cru 2018 a de quoi s’imposer sur le marché des milieux de gammes.
Agréable pour les yeux et dans les mains
Le Galaxy A6 offre une agréable prise en main et de belles finitions. Son écran, au format 18,5:9, occupe environ 75% de la surface (contre 85 % pour le S9 mais bien moins sur le Galaxy A5 et son écran au 16:9). L’appareil est plutôt élégant, léger, fin et tous les boutons physiques ainsi que le capteur d’empreintes situé à l’arrière se trouvent très bien placés et faciles d’accès.
Son dos en verre lui confère un certain cachet mais en contrepartie, il a tendance à être vite sensible aux traces de doigts. A ce niveau de prix, le smartphone ne comporte qu’un seul module photo et ne peut accueillir qu’un câble de type micro-USB pour la charge. Il conserve en revanche une prise jack.
Le Super Amoled accessible
Le Galaxy A6 bénéficie d’une dalle made by Samsung Super Amoled de 5,6 pouces (1480 x 720). Soit la promesse d’un contraste infini. L’écran se veut aussi assez lumineux avec ses 394 cd/m² même si l’on reste bien loin de la luminosité des modèles haut de gamme de la marque qui dépasse les 500 cd/m². Agréable à regarder et de résolution très correcte (294 ppp), l’écran du smartphone offre malgré tout une bonne lisibilité même sous le soleil. On regrette juste sa colorimétrie au rendu peu naturel puisque le Delta E atteint les 5.72 (pour rappel, l’idéal se situe entre 2 et 3, 4 étant la limite acceptable). Nous vous conseillons d’opter pour le profil photo (et son Delta E de 4,70) avec ses couleurs un peu plus proches de la réalité.
Samsung Experience 9.0
Outre Android Oreo 8, le Galaxy A6 profite de la dernière version de la surcouche du constructeur : Samsung Experience 9.0. L’utilisation s’éloigne de la version la plus pure de l’OS de Google. C’est avant tout une question d’habitude, ceux qui connaissent déjà les smartphones de la marque Galaxy ne seront pas dépaysés pour un sou. Bixby est bien évidemment de la partie : Samsung souhaite véritablement rendre populaire son intelligence artificielle bien que celle-ci reste encore très peu développée et surtout non francisée.
Samsung a invité bon nombre applications dans sa surcouche et toutes ne peuvent pas être désinstallées, malheureusement. Quelle que soit votre préférence de navigation, vous pouvez aussi bien parcourir vos applications via la barre d’icône statique ou le tiroir d’applications, propre à Android. Petite fonctionnalité bienvenue, la reconnaissance faciale fait partie du lot.
Petites performances
Côté performances, le Galaxy A6 intègre la puce maison Exynos 7870. Couplé à 3 Go de RAM et avec une capacité de mémoire interne de 32 Go, ce processeur permet de faire tourner au quotidien les tâches les plus courantes sans que l’appareil souffre de ralentissement dans le cadre d’une utilisation normale. Néanmoins, les résultats de nos tests labo restent décevants, même pour un smartphone de ce gabarit. Mais les limites de ce A6 se font vite sentir lors des sessions de jeux gourmands en ressources comme PUBG Mobile : même si la qualité graphique est abaissée pour améliorer la fluidité de l’expérience, on observe de nombreux ralentissements et des problèmes d’affichage. Face à lui, le Snapdragon 636 utilisé pour des smartphones Android allant de 200 (Xiaomi Redmi Note 5) à 400 euros (Asus Zenfone 5), fait preuve de bien meilleurs résultats en termes de performance.
Une belle autonomie
Le Galaxy A6 et sa batterie de 3 000 mAh bénéficie d’une bonne autonomie : jusqu’à 12 heures et 50 minutes en à notre test polyvalent qui mêle plusieurs usages plus ou moins énergivores et même plus de 17 heures en lecture vidéo. C’est mieux que ses concurrents les plus directs. Par exemple, le Wiko View 2 Pro a une autonomie polyvalente de seulement 10 heures et 20 minutes. En revanche, le A6 ne bénéficie pas de la charge rapide, il a besoin de 2 heures et quart pour retrouver 100 % de sa capacité de batterie.
Des photos moyennes
Le Samsung Galaxy A6 2018 intègre un seul module photo soit un capteur de 16 Mpix avec une optique ouvrant à f/1,7. Dans l’ensemble, les clichés sont assez flatteurs : les couleurs se rapprochent d’un rendu assez naturel et les clichés se montrent assez riches de détails, bien plus que sur un Nokia 6.1, pas beaucoup moins cher. Le traitement logiciel permet de corriger les petits défauts et de diminuer la présence de bruit tout en préservant un assez bon effet de texture. Néanmoins, la qualité est un peu en dessous de ce que propose le Wiko View 2 Pro vendu 299 euros. Nous remarquons notamment d’importantes zones de flous sur les bords des photos.
En basse lumière, la qualité des clichés se gâte. Le traitement trop lourd et le manque d’absorption de lumière donnent lieu à une véritable bouillie. La précision et les couleurs se perdent, tout autant que les détails qui semblent avoir pris la fuite.
La caméra avant de 16 Mpix propose d’assez bon résultats. Les couleurs restent naturelles mais la dynamique de l’image s’avère plutôt décevante. Un mode portrait est proposé pour améliorer ses selfies et simuler un effet bokeh. Néanmoins, les détours ne sont pas très bien respectés et le niveau de détail baisse radicalement comparé à un simple autoportrait.
Pour ce qui est de la vidéo, le A6 filme en 1080 p et 30 fps. Les couleurs se rapprochent bien de la réalité, la mise au point est plutôt rapide, les transitions lumineuses s’avèrent plus que correctes mais la capture témoigne à la fois d’un manque de stabilité et d’une présence importante de distorsions.
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