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Test du Razr, le smartphone tout en finesse et en intelligence

Malgré ses 7,1 mm d’épaisseur, le Motorola Razr est bien équipé : Android Gingerbread et nouvelles applications futées.

L'avis de 01net.com

Motorola Razr

Les plus

  • + Les matériaux utilisés
  • + L'écran Super Amoled
  • + La définition élevée
  • + L'autonomie annoncée
  • + Le poids léger

Les moins

  • - La surépaisseur côté appareil photo

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 05/12/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Motorola Razr

Mémoire vive 1 Go
Taille 4.3 "
Voir la fiche complète

Motorola Razr : la promesse

Découvrez également le Razr en vidéo dans les Coulisses du 01Lab

Commercialisé depuis quelques jours, le nouveau smartphone Android de Motorola est annoncé par le constructeur américain comme particulièrement innovant, que ce soit en termes de design ou de fonctions. Reprenant le nom de l’ancienne et célèbre gamme de téléphones à clapet du constructeur, le Razr se révélera-t-il aussi incroyable que son concepteur l’affirme ?

Motorola Razr : la réalité

Le design anguleux, assez masculin, du Razr ne séduira peut-être pas tous les publics, mais il ne peut laisser indifférent. Doté d’un large écran de 4,3 pouces, le smartphone surprend par sa finesse exceptionnelle (7,1 millimètres). Seul son bord supérieur, où vient se loger le capteur photo, affiche une épaisseur d’un peu plus de 10 mm.
Motorola n’a pas lésiné sur les matériaux : l’écran est protégé des éventuelles rayures grâce à l’emploi d’un verre Corning Gorilla Glass ; le boîtier métal est habillé de fibre Kevlar pour la solidité ; l’ensemble est traité pour que les gouttes dont vous pourriez asperger accidentellement votre appareil ne fassent pas de dégâts. Et, malgré ces choix, le Razr est presque aussi léger qu’un Galaxy SII (125 grammes).

Un écran Super Amoled, des effets 3D

Ports micro-USB et micro-HDMI, prise jack 3, mm, lecteur de cartes micro-SD (pour étendre facilement la mémoire de 16 Go) : la connectique du Razr est complète. En revanche, le constructeur a dû faire une concession : l’appareil dont la batterie n’est pas amovible fonctionne avec une carte micro-SIM, comme sur l’iPhone 4S. Pour son écran, Motorola a choisi une dalle de technologie Super Amoled (avec matrice Pentile comme le Galaxy S ou le Galaxy Note) affichant une luminosité et surtout un contraste absolu aussi bons que sur le Samsung Galaxy SII (307 cd/m2).

En revanche, sa définition de 540 x 960 (approchant celle de l’iPhone 4S) lui confère une meilleure résolution (256 points par pouce, contre 217 pour le Galaxy SII). La qualité d’affichage ne peut que séduire, même si les fonds d’écran proposés, assez chargés, ne font pas l’unanimité. Rien ne vous empêche de choisir vos images ! Motorola n’a en tout cas pas lésiné sur les effets 3D au niveau de son interface.

De la puissance, mais une autonomie perfectible

Livré avec l’une des dernières versions d’Android (la 2.3.5, dite Gingerbread), sans surcouche MotoBlur, et équipé d’un puissant processeur double cœur à 1,2 GHz épaulé de 1 Go de mémoire vive, le Razr se montre efficace en toutes circonstances. Seul regret, son autonomie est en-deçà des promesses du constructeur : 8 heures et 20 minutes en appel, 6 heures et 30 minutes en lecture vidéo et seulement 4 heures en surf 3G.

Des résultats corrects, mais qui rétrogradent le Motorola Razr de notre classement de smartphones haut de gamme derrière le Motorola Atrix, l’iPhone 4S ou le Samsung SII. Dommage ! Une mise à jour du Razr vers Ice Cream Sandwich (Android 4.0) étant prévue début 2012, il sera indispensable de refaire un test d’autonomie.

Des fonctions multimédias complètes, des applications originales

Doté d’un capteur de 8 Mpix moins performant que celui de l’iPhone 4S, du SII ou du Nokia Lumia 800, mais qui satisfera la plupart des utilisateurs (point positif, les photos sont moins bleues que sur l’Atrix), le Razr a le mérite de lire la plupart des formats audio et vidéo. Mais c’est surtout par ses services pratiques et efficaces qu’il tire son épingle du jeu. Au-delà du fait que tout comme RIM et ses BlackBerry, Motorola est un véritable spécialiste en matière de sécurité (et le seul sur Android), le constructeur livre deux applications originales.

La première appli est simple à mettre en œuvre, MotoCast donne accès depuis le smartphone, en Wi-Fi ou en 3G, au contenu stocké sur un ordinateur ou sur la nouvelle tablette Xoom 2 (jusqu’à 5 périphériques peuvent être reliés). Moins grand public, la seconde, Actions Intelligentes, permet de se faciliter la vie (voire d’économiser la batterie) en programmant le Razr pour qu’il ajuste certains paramètres en fonction du lieu où l’on se trouve ou des heures de la journée (volume de la sonnerie, connexions Wi-Fi et Bluetooth, lancement automatique de Google Maps en voiture, etc.).

A cela s’ajoutent de sympathiques réglages : mise en veille automatique quand on range l’appareil dans sa poche et des widgets élaborés tel celui des contacts favoris, agrandissable d’un glissement de doigt. On regrette, en revanche, que l’activation/désactivation du Wi-Fi se fasse au travers d’un widget et non pas depuis le volet principal de notification.

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