Après l’Envy 13 2019, c’est au tour de la version hybride de venir nous rendre visite. L’Envy x360 13 est un PC portable HP avec écran 13,3 pouces, taillé pour le travail et le divertissement en mobilité. Le modèle que nous testons n’est pas motorisé par une plate-forme Intel mais bien par un ensemble de composants AMD. Le précédent PC portable hybride aux couleurs rouges que nous avions eu entre les mains ne nous avait pas tout à fait convaincus. Espérons que celui-ci, le 13-ar0007nf vendu 1100 euros environ, fasse mieux que son prédécesseur.
Entre la version 2018 et la mouture 2019 de l’Envy x360 13, rien ne change vraiment en apparence. Le boîtier est toujours en métal et en magnésium de couleur chocolat. On retrouve un écran 13,3 pouces tactile, brillant, dont les bords ont encore été rabotés de quelques millimètres. Il faut toutefois sortir le pied à coulisse pour s’en rendre compte. Autre petit changement, le lecteur microSD est passé du côté gauche au droit. Les deux prises USB plein format ainsi que celle en Type-C subsistent et sont réparties de la même façon, une à gauche (avec la sortie casque), les deux autres, à droite.
Condition d’hybride oblige, les charnières de l’écran lui confèrent beaucoup de souplesse. En quelques secondes à peine, il est possible de faire passer la dalle de sa position classique à celle qui l’amène au dos du clavier pour une transformation en grande ardoise tactile Windows 10. Et, comme d’habitude, il est possible d’arrêter la course de la lucarne 13,3 pouces à mi-parcours pour positionner l’appareil en mode tente (photo ci-dessus) ou en mode présentoir (clavier face contre table) suivant les lieux où vous vous trouvez et les activités auxquelles vous souhaitez vous adonner.
Avec son poids de 1,28 kilo et son épaisseur contenue de 1,56 cm au plus haut, l’Envy x360 13 se glisse sans le moindre souci dans une sacoche ou un sac à dos. En revanche, ce ne sera pas le cas de l’adaptateur secteur. Il pèse lourd (282 grammes) et son format propriétaire ne joue pas non plus en sa faveur. Voilà qui fait baisser la note de mobilité de l’appareil de façon significative ! Pourquoi ne pas avoir opté pour un chargeur de type prise de courant, avec une recharge de la batterie en USB Type-C ? La plate-forme AMD serait-elle responsable de ce choix ? Si l’on se fie à nos mesures de consommation, l’Envy x360 13 ne monte qu’à 43,5 watts en pic (en effectuant des tâches qu’il ne sera sûrement jamais amené à faire dans la vraie vie comme du jeu et du calcul intensif en simultané). Cette charge peut tout à fait être encaissée par un bon adaptateur secteur USB Type-C. Le mystère reste entier.
Sécurité avec un grand S
L’Envy x360 13 de HP est avant tout un PC portable qui doit combler les travailleurs nomades et plus particulièrement ceux qui ont besoin de confidentialité dans leur tâche quotidienne. C’est pour cette raison que HP a implanté une technologie d’écran qui agit comme un filtre de confidentialité une fois activée. Comme sur son Spectre 13 cru 2019. Ainsi, les personnes qui ne sont pas juste en face de la dalle ne peuvent pas voir sur quoi vous travaillez. C’est assez efficace, plutôt ingénieux mais on regrette que cela dénature – comme le ferait un filtre physique – la qualité de rendu des couleurs et de l’affichage, en général.
Pour continuer sur le chapitre de la sécurité, on trouve un lecteur d’empreintes digitales, situé sur le repose-paume de droite et compatible avec Windows Hello bien entendu. Enfin, dernier élément lié à la protection de la vie privée, une commande physique permet de couper la webcam. Aucun risque que vous soyez espionnés à votre insu par des personnes mal intentionnées dès lors que vous faites glisser le petit bouton situé sur le flanc droit du PC portable.
Non, le clavier et le touchpad n’ont pas changé…
Pas de nouveauté du côté du clavier ou du touchpad… et c’est bien regrettable. La surface rectangulaire du dernier n’est pas désagréable à caresser. Elle a cependant toujours autant de mal à interpréter les gestes multidoigts. Et c’est sans parler des clics droits et gauches qui ne déclenchent pas toujours correctement les actions souhaitées. Nous avons rapidement connecté une souris externe à l’Envy et ça, ce n’est pas bon signe du tout.
Heureusement que le clavier rétroéclairé sauve la mise et fait en sorte que l’Envy n’écope pas d’une trop mauvaise note de confort.
On retrouve le toucher classique de la marque, le silence appréciable à la saisie et la possibilité de régler l’intensité lumineuse selon plusieurs niveaux. Comme d’habitude chez HP, la touche « Entrée » se limite à un simple rectangle horizontal et il n’est pas rare de heurter la touche « * » du bout du petit doigt, alors qu’on pensait passer à la ligne. De même, la touche « <> » n’est pas située à gauche mais à droite de la barre d’espace.
Haute luminosité d’écran… le fléau
Sur le précédent modèle de l’Envy x360 13, nous avions mesuré la luminosité moyenne maximale de l’écran Full HD à 331 cd/m2 et le taux de contraste à presque 1200:1. Ces deux valeurs sont en hausse sur le cru 2019, qui bénéficie toujours d’une définition Full HD. Une bonne nouvelle pour nos rétines ? Pas vraiment et en voici la raison.
Le taux de contraste gagne quelques points et atteint presque les 1385:1 de moyenne maximale. Un bon score dans l’absolu. Malheureusement, dans le cas présent, il n’est pas du tout assez élevé pour compenser l’hyper luminosité de la dalle. Avec ce nouvel hybride, HP fait plus que doubler la mise, puisque nous avons mesuré (par deux fois pour être sûrs) celle-ci à 755 cd/m. C’est énorme ! Revers de la médaille, les zones sombres apparaissent presque grises par moment. Et le cloud ghosting est omniprésent (taches de lumière dans les zones sombres). L’homogénéité est donc plus que médiocre, tout comme la fidélité des couleurs d’ailleurs. Pour la retouche d’image, c’est raté.
Le Ryzen 7 d’AMD fait presque tout tourner sans broncher
Nous le mentionnions en introduction, cette version du HP Envy x360 13 embarque une plate-forme 100% AMD à son bord. Dans l’ensemble, ce moteur est bien plus doué pour les tâches du quotidien que pour une utilisation spécialisée comme le jeu ou la retouche d’image (l’écran ne vous y aidera pas de toute manière).
C’est le processeur Ryzen 7 3700U (4 coeurs/8 threads) qui joue le chef d’orchestre, accompagné par 8 Go de mémoire. Pour stocker l’ensemble de vos données, un SSD de 512 Go vient compléter le panorama. En matière de ressources graphiques, le contrôleur Radeon RX Vega 10 intégré au Ryzen officie. Outre les applications classiques (décodage de flux vidéo variés par exemple), il peut aussi se charger de faire tourner un ou deux jeux pas trop gourmands en ressources. Privilégiez le 720p au 1080p et ne poussez surtout pas trop les détails. Sinon, la jouabilité en pâtit assez rapidement.
En outre, ne pas repousser les limites de la machine évite – aussi – de faire ronronner la ventilation. Elle génère jusqu’à 37,9 dB en charge intense, un bruit supportable, peu strident mais qui agacera tout de même les tympans les plus sensibles. La chauffe, elle, reste raisonnable et se maintient à 38°C sous la machine, 31°C sur les repose-paumes. En clair, on peut travailler avec l’Envy sur les genoux dans de bonnes conditions.
Des progrès indéniables en endurance
Le cru 2018 nous avait beaucoup déçus en matière d’autonomie. L’ancien modèle hybride de HP tenait à peine 4 h 15 en autonomie polyvalente et 3 h 30 en lecture vidéo. Une honte, clairement, pour un PC portable de cette trempe.
Conscient qu’il y avait des progrès à faire de ce point de vue, HP a retravaillé sa copie et revient avec un modèle presque à la hauteur de nos exigences. Ce PC portable tient jusqu’à 8 h 40 en autonomie polyvalente et 6 h 40 en streaming vidéo. Ce qui représente, respectivement, une augmentation de plus de 100% pour la première et supérieure à 50% pour la seconde. Voilà enfin une bonne nouvelle ! L’Envy x360 13 évite ainsi le recalage catégorique.
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