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Test du Parrot Bebop 2 Power, le drone qui gagne en intelligence

Avec cette édition Power du Bebop 2, Parrot tente de rattraper son retard logiciel et technique sur son concurrent le DJI Spark. De nouveaux modes de prise de vues automatique sont désormais disponibles. De quoi réaliser techniquement de belles séquences… pas parfaites pour autant. On vous explique pourquoi.

L'avis de 01net.com

Parrot Bebop 2 Power

Les plus

  • + L'offre accessoires
  • + L'autonomie
  • + La facilité d'utilisation
  • + Les nouveaux modes vidéo

Les moins

  • - Le manque de précision du suivi
  • - La qualité vidéo moyenne

Ergonomie

4 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Portée

4.5 / 5

Autonomie

5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/12/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Parrot Bebop 2 Power

Distance max. annoncée 2000 m
Adapté aux vols en intérieur Non
Adapté aux vols en extérieur Oui
Poids 530 g
Voir la fiche complète

Avec cette nouvelle version « Power »  du Bebop 2, Parrot souhaite se rapprocher des capacités techniques des drones de DJI. En effet, le nouveau processeur embarqué (appelé Parrot P7) et l’intelligence logicielle mise à jour par le constructeur permettent désormais au drone de profiter de fonctions très attendues – mais qu’on trouve déjà chez DJI. En l’occurrence, le Bebop 2 Power peut désormais suivre un sujet ou un objet (une voiture, par exemple), mais aussi réaliser des séquences vidéo automatisées qui ne manquent pas de cachet. Mais si le nouveau Bebop 2 Power est prometteur sur le papier, qu’en est-il vraiment à l’usage ? Est-il une véritable alternative au DJI Spark ?  

01net.com – Le Bebop 2 Power ne change pas beaucoup physiquement

Physiquement peu différent…

Esthétiquement, à part son nouveau châssis intégralement noir, rien ne change par rapport au Bebop 2 classique. La partie matérielle évolue du côté de la batterie, plus puissante, qui promet désormais 30 minutes de vol (contre 25 min auparavant). Et comme Parrot en livre deux dans la boîte, cela fait en théorie 1h de vol avant de tomber en panne sèche. En pratique nous n’en sommes pas très loin, car nous avons pu tenir un peu plus de 45 minutes, ce qui est une excellente chose ! En fait l’autonomie est fonction de votre utilisation et de votre façon de piloter. Des déplacements rapides et répétitifs écourteront le temps de vol. Le mode sport, grâce auquel le Bebop peut atteindre la vitesse annoncée de 65 km/h, lui sera même fatal puisqu’il peut diviser l’autonomie par deux. 

01net.com – Ce quadricoptère n’a pas de protection d’hélice

… mais plus intelligent

Concernant les options de prises de vues automatiques et de suivi, nous retiendrons surtout les modes « follow me », ainsi que « tornade » et « reveal ». Tous permettent de créer en quelques clics des séquences vidéos pas toujours faciles à réaliser en pilotage manuelle – surtout quand on est novice. En l’occurrence, grâce au premier mode, le drone suit un sujet ou un objet identifié au préalable sur l’application mobile. Dommage, nous trouvons que la distance de sécurité entre le drone et ledit sujet est un peu trop importante.

Le mode « tornade » réalise automatiquement une sorte de spirale tout en s’élevant. Pratique et très amusant, tout comme le mode « reveal ». Dans ce dernier, le drone vole vers l’avant à une hauteur donnée, objectif vers le bas. Il relève petit à petit le cadrage pour révéler ce qui est devant. Un effet très « hollywoodien ». 

Très agréable à piloter

Que ce soit en mode classique ou en mode sport, le Bebop 2 Power est très simple à utiliser. Évidemment en mode sport il faut être plus vigilant, car le drone est beaucoup plus rapide et réactif. Néanmoins la bonne ergonomie de la télécommande et la bonne portée de l’ensemble évitent toute perte de contrôle. À noter qu’à l’inverse des produits DJI, le Bebop 2 Power n’intègre pas de capteur en façade supposé éviter les collisions. Précisons aussi que nous avons également testé ce Bebop 2 Power en bord de mer, l’occasion de vérifier sa bonne stabilité une fois dans les airs, même si le vent souffle.

Une qualité d’image à améliorer…

C’est notamment l’absence d’un dispositif anti-collision qui justifie le prix plus abordable du Bebop 2 Power. Ça et la qualité d’image aussi. En effet, si ce drone tourne bien des vidéo en Full HD, celles-ci ne sont pas aussi piquées et contrastées que celles tournées avec un DJI Spark, par exemple. Et pourtant, nous avons utilisé notre drone dans des conditions plutôt optimales. Dans notre vidéo de test, les conditions climatiques étaient bonnes, lumineuses, et donc le capteur du Bebop pouvait ainsi filmer les meilleures images possibles. Mais de façon regrettable, le bruit numérique est un peu trop présent à notre goût.

… mais l’effet waouh est là

Utilisés dans le cadre de notre essai du véhicule Renault Symbioz, les plans de ce drone apportent toutefois ce petit truc en plus qu’on aime tant. Idem lorsqu’on survole le site Châteauform’ de Saint Aubain-sur-Gaillon. La stabilisation électronique se montre très efficace, y compris en mode sport. On prend donc beaucoup de plaisir à réaliser des vues panoramiques ou des petites courses en mode sport dans ces larges espaces. Avec un peu de traitement en post-production, comme nous l’avons fait lors du montage de notre vidéo, les plans apporte vraiment quelque chose de plus.

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