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Test : Du mini NAS facile à configurer à mini prix

Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans s’en apercevoir, configurez un serveur NAS sans rien y connaître !

L'avis de 01net.com

Seagate FreeAgent Dockstar Network Adapter

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/11/2009

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Fiche technique

Seagate FreeAgent Dockstar Network Adapter

Nombre de disques max gérés 4
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Seagate FreeAgent Dockstar Network Adapter : la promesse

Vous permettre d’accéder à vos fichiers depuis votre réseau domestique comme de l’extérieur, les serveurs NAS (Network Attached Storage), savaient déjà le faire.Le seul frein à leur acquisition était le prix et la difficulté que peuvent éprouver les néophytes à les configurer. Avecles FreeAgent DockStar, stations d’accueil amélioréespour disque dur FreeAgent Go, Seagate propose de rendre les données de votre disque dur accessibles à distance, dès que vous avez l’usage d’une connexion à Internet.

Si la base est optimisée pour recevoir des disques externes Seagate, plusieurs ports USB permettent de connecter d’autres supports de stockage, dès lors qu’ils possèdent leur propre alimentation électrique. Une fois reliés à la station, les disques et leurs données sont à portée de clic de tout ordinateur relié à Internet mais aussi des terminaux mobiles connectés en Wi-Fi ou en 3G, plus précisément les iPhone et les téléphones fonctionnant sous Android.

Alors, cette petite merveille tient-elle ses promesses ? Est-elle facilement configurable, que peut-on faire avec ? Et en premier lieu, est-ce que ça marche ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.

Seagate FreeAgent Dockstar Network Adapter : la réalité

C’est une petite boîte blanche, un carré de presque neuf centimètres de côté et de quatre centimètres d’épaisseur, avec une protubérance sur le devant pour accueillir les disque FreeAgent Go commercialisés par Seagate.Avec son poids de 500 grammes, l’appareil n’est pas conçu – quoique ! – pour être emmené partout avec soi mais il reste très discret.

Configuration presque égale à zéro

La connexion du DockStar et très simple. Après l’avoir relié au secteur, il suffit de le brancher sur l’un des ports Ethernet de votre routeur ou box ADSL… et c’est fait ! Quand le voyant de devant passe du orange au vert, la configuration est terminée. A l’autre bout du fil si l’on ose dire, il faut relier un disque dur, soit un disque FreeAgent Go dans le logement prévu à cet effet, soit tout autre disque dur comportant une interface USB 2.0.

Ça c’était pour la partie matérielle. Pour la partie logicielle, il faut passer par un enregistrement obligatoire du produit avant de se rendre sur le site de Pogoplug. Derrière ce nom bizarre se cache le logiciel tiers que Seagate a choisi pour rendre son DockStar accessible depuis un PC (sous Windows ou Linux), un Mac ou un terminal mobile, iPhone en tête. Il suffit donc de télécharger et d’installer gratuitement Pogoplug et de se connecter avec les identifiants utilisés pour l’enregistrement, autrement dit une adresse e-mail et un mot de passe de votre choix.

Ça fonctionne bien ?

Pour accéder aux fichiers contenus sur le disque, le lancement de Pogoplug, un client léger qui peut se lancer avec le démarrage de Windows, est requis. L’accès se fait alors au travers d’une interface Web des plus claires. Toutefois, pour encore plus de commodité, une extension du logiciel permet de faire reconnaître le ou les disques durs comme des disques connectés en local à l’ordinateur. Il suffit alors de glisser le fichier comme on le ferait pour tout disque externe relié en USB à l’ordinateur.

Mieux que l’accès à des fichiers distants, cette solution réseau autorise aussi la lecture en streaming des fichiers audio ou vidéo. En Wi-Fi, même un film en HD a pu être lu sans problème tant que la connexion est bonne.

Quid sur téléphone mobile ?

Sur téléphone mobile, la promesse d’accéder est également tenue. Bien vu, une petite fonction permet d’envoyer les photos prises avec son téléphone vers le disque dur. La lecture musicale ne montre pas de souci non plus à ce détail près que dès que l’iPhone se verrouille la lecture se coupe !

Pour le film, préalablement encodé dans un format lisible par le téléphone cela va sans dire, le problème n’est plus puisque l’écran est, par définition, voué à rester allumé. En revanche, si la lecture fonctionne tant en Wi-Fi qu’en 3G les coupures sont fréquentes. La solution fonctionne mais l’application iPhone reste donc perfectible en ce qui concerne le streaming.

Des fonctions de partage évoluées

En plus de vous permettre d’accéder à distance à vos fichiers de manière quasi-immédiate, Pogoplug possède aussi des fonctions de partage très utiles. Sans rien installer du tout, vous pouvez vous identifier sur le site de l’éditeur du logiciel afin d’accéder à vos fichiers. A partir de là, il est possible de renommer, supprimer, télécharger chaque fichier ou répertoire mais aussi de le configurer pour le partage. Il est ensuite possible d’envoyer un lien à ses amis pour qu’ils puissent accéder audit répertoire.

Mieux encore, Pogoplug soigne vos réseaux sociaux Twitter, Facebook et MySpace puisqu’il est possible de configurer le logiciel pour qu’un répertoire du disque serve, par l’intermédiaire d’un flux RSS, à alimenter, par exemple, votre page Facebook en nouvelle photographies. En clair, dès que vous déposez une photo dans ce répertoire, cette dernière est publiée sur le site social visé.

Péage en vue

Finalement le seul problème de ce logiciel est le fait qu’il soit payant au bout d’une année. De surcroît, il aura fallu aller vérifier les informations de compte pour s’en apercevoir, le site de Pogoplug n’étant pas très bavard sur le sujet. Cela assombrit un peu le tableau car même si l’abonnement annuel à 30 dollars ne vous ruinera pas et que – bien sûr – tout service se paie, il existe aussi des solutions totalement gratuites.

Certes un serveur NAS est plus cher à l’achat et plus difficile à mettre en œuvre pour les néophytes. Il consommera davantage d’électricité puisque le DockStar plafonne à 11 watts. Quant aux solutions logiciels du type Orb ou un serveur FTP, elles impliquent de laisser un ordinateur constamment allumé ce qui n’est, avouons-le ni économe, ni écologique !

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