Mise à jour du 3 juin 2019 : ce test publié initialement le 31/05 comportait la mention C9 en lieu et place de E9. L’erreur est à présent corrigée.
Article du 31 mai : Au premier abord, le téléviseur OLED E9 ne frappe pas particulièrement par son design. Celui-ci est relativement classique même s’il s’avère plutôt réussi. La dalle est entourée d’une bordure en verre du plus bel effet qui renforce une impression de finesse déjà intéressante. Ce cadre est d’autant plus assumé qu’il remplace également le pied du téléviseur.
En effet, la dalle repose complètement sur le contour en verre, l’ensemble étant maintenu par un support à l’arrière, ce qui évite au téléviseur de basculer. cela permet également de cacher les différents câbles.
L’OLED progresse encore et toujours
LG avait déjà marqué les esprits l’an dernier avec un C8 très remarqué. Son processeur Alpha 9 était pour beaucoup dans cette réussite. Le E9 embarque la 2e version de cette puce, et les résultats sont encore meilleurs. Même si l’évolution est légère, il est indéniable que le spécialiste de l’OLED fait encore mieux avec sa technologie. La conséquence directe de ces progrès, c’est l’amélioration de la qualité d’image. Le principe fondamental n’a pas évolué, chaque pixel est composé de quatre sous-pixels (rouge, vert, bleu et blanc), mais c’est en faisant varier leur taille et leur forme que LG parvient à augmenter la luminosité de sa dalle. Si on ajoute le contraste (considéré comme infini) de la dalle et une très bonne gestion des angles de vision, le résultat est tout simplement saisissant.
Comme toujours avec l’OLED, les noirs sont parfaits et même si la luminosité n’est pas au niveau des dalles LCD, le pic lumineux mesuré à 411 cd/m2 est tout sauf ridicule.
Du côté de la mise à l’échelle des contenus, LG n’a pas révolutionné sa méthode. Il faut dire que le processeur Alpha 9 de première génération, affichait déjà de très bons résultats en matière d’upscalling avec un respect certain de la source originale, sans générer d’artefacts. C’est toujours le cas avec ce nouveau modèle. Nous vous conseillons toujours d’opter pour le mode « Cinéma » des téléviseurs LG. C’est celui qui est utilisé pour nos mesures, et assurément celui qui retranscrit le plus fidèlement les couleurs.
Web OS : toujours au-dessus de la mêlée
Nous avions déjà été agréablement surpris par l’amélioration des OS chez Samsung ou Sony cette année, mais en la matière, LG reste un cran au-dessus. Déjà très performante jusqu’à aujourd’hui, l’interface Web OS passe en version 4.5 sur cet E9. Beaucoup plus sobre que la précédente, elle repose sur un bandeau vertical qui regroupe l’ensemble des applications. Celui-ci est paramétrable à souhait ce qui permet de mettre en avant les services les plus utilisés et de faire disparaître les moins intéressants. Les réglages, quant à eux, sont accessibles via un raccourci depuis la télécommande et ordonnés à la verticale sur la gauche de l’écran.
Surtout, cette version de Web OS est incroyablement véloce et permet de passer d’une application à l’autre sans délai. C’est encore plus bluffant lorsque les applications ont déjà été ouvertes et qu’elles sont mises en mémoire. Enfin, l’interface de LG ne serait pas aussi aboutie si elle n’était pas intimement liée à la télécommande du téléviseur. La fameuse « Magic Remote », est un modèle du genre qui permet grâce à son gyroscope d’être utilisée comme une souris à main levée.
Dotée de raccourcis vers Netflix et Amazon Prime Vidéo, elle dispose via l’option ThinQ IA d’une fonctionnalité permettant d’adapter le son en fonction du bruit ambiant de la pièce. Intéressante sur le papier, celle-ci s’avère peu concluante à l’essai. En revanche, les résultats de ThinQ IA en matière de contrôle vocal sont excellents et incitent à utiliser l’IA de LG davantage qu’un Google Assistant, par exemple. Il est notamment bluffant de voir la qualité des réponses et la réactivité du téléviseur aux commandes vocales en matière de contrôle du direct.
Enfin du côté des assistants vocaux, le LG55E9, embarque Google Assistant par défaut. Mais, le constructeur coréen a déjà annoncé l’arrivée, dans le cours de l’année, d’Alexa ainsi que d’AirPlay via une mise à jour logicielle.
Top départ pour le HDMI 2.1
LG n’a pas particulièrement retravaillé la partie audio de sa gamme OLED, mais il convient de rappeler que celle-ci est de très bonne facture. Le E9 intègre deux haut-parleurs et deux caissons de basse qui délivrent un son très nettement au-dessus de la moyenne. Enfin, nous apprécions tout particulièrement la compatibilité eARC qui passe par la sortie HDMI 2.1. C’est une raison supplémentaire d’associer ce LG55E9 à une barre de son ou tout autre système audio.
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