Toshiba Satellite Kira 101 : la promesse
Annoncé et présenté au CES 2014, le Satellite Kira (ou KiraBook) est la toute dernière création de Toshiba en matière d’ultrabook classique. Pas de convertible ou d’hybride ici, mais bien un PC portable – certes avec écran tactile – qui ressemble… à un PC portable. Et depuis le Portégé Z930, Toshiba ne nous avait pas présenté de nouveaux modèles à écran 13,3 pouces, c’est donc avec impatience que nous avons attendu l’arrivée de ce Kirabook. Cela valait-il le coup ? Réponses dans notre test.
Toshiba Satellite Kira 101 : la réalité
Le Kira 101 signe le grand retour de Toshiba dans le monde de l’ultramobilité. Rappelons à toute fin utile qu’au tout début de la déferlante « ultrabook », le constructeur japonais proposait le Z830, un excellent produit à écran 13,3 pouces mat, ultraléger, en magnésium avec clavier rétroéclairé…bref, une très bonne et belle machine. Le Z830 s’est transformé en Z930 sans autre ajout qu’une nouvelle plateforme technique. Puis sont arrivés les cohortes d’hybrides et Toshiba a fait l’impasse sur les ultrabooks grand public plus classiques pendant plusieurs mois. L’ultrabook haut de gamme Kira vient donc mettre fin à cette période de disette et de fort belle manière notamment grâce à un beau boîtier, un bon écran, une plateforme technique à la hauteur et – surtout – une excellente autonomie. En effet, le Toshiba Satellite Kira 101 tient plus de 7 heures 40 en lecture vidéo sur batterie ! Il supplante ainsi le Spectre 13 de HP, jusqu’alors l’ultrabook le plus endurant du marché, et à quelques minutes derrière l’indétrônable dernier MacBook Pro Retina 13 pouces d’Apple, vendu le même prix (1500 euros).
Un boîtier léché et un écran pour voir les choses en grand
Esthétiquement, Toshiba a effectivement très bien réussi son coup. Le boîtier de son Kira 101 est bien fini, moyennement épais (2,24 cm au plus haut), et vraiment léger (1,26 kilo), ceci grâce à un mélange d’aluminium et magnésium. Et, pour ne rien gâcher, il est joliment profilé vers l’avant, ce qui n’est pas sans rappeler un certain MacBook Air…
Côté écran, cahier des charges Ultrabook établi par Intel oblige, celui du Kira 101 est tactile (réactif mais brillant) mais affiche surtout l’interface de Windows 8.1 Pro et vos applis en 2560 par 1440 pixels. Cette définition triple XL est – de plus – servie par une bonne qualité d’affichage puisque la luminosité de l’écran est correcte (239 cd/m2) et son taux de contraste, excellent (2845:1). Profiter de films, photos ou tout simplement d’une page Web en plein écran est vraiment agréable et il est bien difficile de repasser sur un « simple écran » Full HD par la suite.
Un moteur à la hauteur du prix ?
En matière d’ergonomie, Toshiba reprend deux ingrédients qui ont fait le succès du Z830 : son large touchpad multipoints et son clavier à touches rétroéclairées, très agréables à parcourir du bout des doigts. Sous ces derniers, Toshiba a logé des composants Intel dernier cri : un processeur Intel Core i7-4500U (deux cœurs à 1,8 GHz), épaulé par 8 Go de mémoire, qui se charge des calculs mais aussi de l’affichage par l’intermédiaire de son contrôleur graphique intégré (Intel HD 4400). Et, pour justifier les 1500 euros demandés par le japonais, celui-ci fait appel à un disque SSD de 256 Go performant qui booste la réactivité de l’engin, aussi bien au démarrage qu’au(x) lancement(s) de vos différents logiciels.
En matière de chauffe, consommation et bruit, le Kira est tout à fait dans la moyenne de ses concurrents directs et fait également jeu égal avec ces derniers sur la connectique plutôt étoffée (voir notre fiche technique) mais à qui il manque tout de même une prise réseau filaire physique ou sous forme d’adaptateur USB/Ethernet.
Pour finir, un petit mot sur l’audio. Toshiba équipe son Kira de petites enceintes signées Harman/Kardon épaulées par un logiciel de traitement DTS. Et heureusement que ce dernier est présent car il améliore significativement le rendu stéréo des enceintes. Celles-ci restent toutefois très limites lorsqu’il s’agit de reproduire fidèlement des airs d’opéra ou même de gros solos de guitare électrique complexes et détaillés. Mais, pour regarder rapidement une vidéo YouTube de temps à autre, c’est suffisant.
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