Comme son nom le laisse entendre, le Envy X360, de HP, est un PC portable hybride. Comprenez que son écran tactile peut pivoter à 360° et s’abattre au dos de son boîtier pour devenir une tablette. Son écran OLED de 13 pouces permet alors la prise de notes, par exemple. Néanmoins, comme tout produit qui fait deux choses à la fois, il cumule les contraintes de deux facteurs de forme. Un peu trop encombrant pour une tablette. Un écran tactile qui n’a pas toujours d’intérêt… Aussi, le considérerons-nous pour son usage principal, en tant qu’ultraportable.
Présentation : bien fini et ultraportable
Léger, avec son châssis en aluminium et plutôt fin pour un PC hybride, l’Envy X360 donne une impression de qualité et de bonne finition. Avec son épaisseur de 1,87 cm au plus haut, HP a dû composer pour proposer une connectique qui tienne la route. On trouve deux ports USB-A 3.2 à clapet, un port Thunderbolt 4 au format USB-C, un lecteur de carte microSD, et une prise mini-jack. Côté sans-fil, le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.0 sont de la partie.
Le clavier et le pavé tactile sont réactifs et agréables à utiliser. Tant mieux, car l’Envy X360 est pensé pour la bureautique. La disposition et la course des touches sont bonnes, on saisit du texte avec plaisir. On note également la présence, à côté des flèches directionnelles, d’un lecteur d’empreintes digitales qui vous permettra de vous identifier grâce à Windows Hello. La Webcam (720p) ne prend pas en charge la reconnaissance faciale. Elle ne permet pas vraiment non plus de se filmer avec une bonne qualité dès que la quantité de lumière baisse. Et même en pleine lumière, on aurait pu espérer mieux.
Ecran : la force de l’OLED… et quelques défauts
HP a fait le choix d’une dalle OLED tactile (donc) pour son ultraportable hybride. Sa définition Full HD (1920x1080 pixels) est parfaitement adaptée à cette diagonale d’écran. On aurait aimé une résolution un peu plus haute : les 166 points par pouce laissent entrapercevoir les pixels et soulignent quelque peu les effets de crénelage, sur les polices de caractère notamment.
La dalle est plutôt lumineuse. À 443 cd/m2, elle n’est pas au top, mais est tout de même 15,9% plus lumineuse que la moyenne des portables hybrides testés par le 01Lab. C’est tout à fait convenable, surtout si on ajoute que la luminosité peut monter à 578 cd/m2 quand vous affichez des contenus HDR.
Pour le contraste, impossible de demander plus, la dalle OLED offre ce qui se fait mieux. En revanche, la fidélité colorimétrique est loin d’être parfaite par défaut. Avec un Delta E 2000 de 4,16, l’Envy X360 est 4,6% moins juste que la moyenne, et il est clair que les couleurs affichées sont assez loin de leur vraie valeur. Ce n’est pas gravissime néanmoins, sauf si vous entendez travailler quelques images ou réaliser quelques petits montages vidéo.
Performances : pour la bureautique, et rien de plus…
Avec son Core i5-1135G7, et son chipset intégré Iris Xe, le tout appuyé par 8 Go de RAM (seulement, et c’est dommage, d’autant plus qu’elle est soudée), l’Envy X360 est clairement taillé pour la bureautique. Il viendra à bout de vos tableurs les plus lourds, même si la quantité de mémoire embarquée pourrait être un frein à un moment.
PCMark 10 lui accorde un score global de 4 459 points, ce qui lui donne un avantage de 10 % sur la moyenne des PC hybrides que nous avons testé ces derniers mois.
Grâce à son chipset intégré vous pourrez pousser un peu ses limites en le sollicitant pour de petits montages vidéo ou des tâches plus lourdes. Mais il faudra alors vous montrer patient, son score pour la création de contenu dans PCMark est de 4 566 seulement. Il vous faudra aussi accepter qu’il se mette à ventiler... Heureusement, il reste relativement silencieux. Nous avons enregistré un bruit maximal de 32,7 dB.
Enfin, dernier point qui confirme que le X360 est taillé pour la bureautique et qu’il faudra éviter les gros fichiers lourds, la vitesse de son module SSD M.2, qui peut être remplacé facilement. Avec un peu moins de 1,2 Go/s en écriture pour un fichier Full HD 1080p et 1,85 Go/s en lecture, les fichiers Word et autres tableaux s’ouvriront vite, mais le reste risque de bouchonner un peu…
Autonomie : bon, mais peut mieux faire
Enfin, terminons avec nos deux tests d’autonomie. Le premier, polyvalent, simule des usages du quotidien (Web, mail, bureautique, etc.) jusqu’à ce que la batterie soit épuisée. En l’espèce, l’Envy X360, de HP, tient 9h tout rond. C’est honnête et devrait vous permettre de travailler une grosse demi-journée loin d’une prise de courant, mais pas de tenir toute la journée de travail, c’est certain. Ce résultat est d’ailleurs 4,6% plus bas que la moyenne de cette catégorie de produits. Enfin, notre second test, le streaming vidéo, n’accorde que 6h50 à l’hybride de HP. C’est assez loin d’être bon… Et même presque 11% moins bien que la moyenne de ses concurrents.
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