Mise à jour du 01/12/2020 :
Dell nous a informé que la configuration que nous avions testée est maintenant disponible dans la partie grand public du site. Le XPS 13 concerné porte le matricule cn93214sc (ou cn93214) est vendu 1898 euros hors promotion éventuelle. La configuration ne change pas, Windows n’est toutefois plus préinstallé en version Professionnelle mais en Familiale.
Parution initiale du 27/11/2020 :
Lors de l’annonce de la sortie des Intel Core de 11e génération, aussi connus sous le nom de Tiger Lake, Dell avait été parmi les premiers constructeurs à se positionner et à affirmer que son magnifique XPS 13 en profiterait. Et rapidement. Les nouvelles machines devaient arriver peu de temps après l’annonce d’Intel, ayant eu lieu tout début septembre. Promesse tenue : Dell a commencé à mettre en vente les nouvelles versions du fleuron des ultraportables il y a quelques semaines. Nous avons pu mettre la main sur l’une des déclinaisons proposées sur le site de la marque, dans la section destinée aux pros. Néanmoins, n’importe quel particulier peut l’acheter, c’est juste qu’au lieu d’avoir un Windows 10 classique, c’est un Pro qui est installé.
Son prix est de 1669 euros HT, soit un tout petit peu plus de 2000 euros TTC. Un tarif qui positionne donc cette nouvelle édition du Dell XPS 13 sur le segment haut, voire très haut de gamme. Reste à savoir si comme la précédente version (et plusieurs avant elle), cette référence-ci parviendra à s’imposer comme le meilleur ultraportable de notre classement. Notez enfin qu’en cette période de promotions et réductions massives, Dell a revu le prix HT de la machine à la baisse. Au moment où nous écrivons ces lignes, cette version immatriculée bn93214sb est proposée à 1257,75 euros HT soit 1510 euros environ.
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À réception, premier réflexe, comparer cet XPS 13 au modèle que nous avons reçu un peu plus tôt cette année. Un modèle qui, depuis, trône à la première place de notre Top 5 des PC ultraportables.
Sur la forme, la collection printemps et celle d’hiver sont les mêmes : on est en terrain connu. La finition est toujours aussi belle et la connectique, toujours limitée et cantonnée à deux prises USB Type-C (Thunderbolt 4 et non plus 3), une prise jack et un lecteur de carte microSD. Pour avoir un avis plus complet sur le reste de la parure de la machine, nous vous renvoyons au test de la précédente version en lien ci-dessus.
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Pour voir apparaître les premières petites différences, il faut prendre le pied à coulisse et la balance de précision dans l’autre. Au niveau de la largeur et de la longueur, rien n’a bougé. La version testée ce printemps affichait une épaisseur de 1,77 cm au plus haut et le Dell XPS 13 de cet hiver ne dépasse pas 1,68 cm dans les mêmes conditions.
Sur le plateau de la balance, la machine reste au même poids – 1,2 kg. Mais le chargeur secteur a tout petit peu fondu ! Il pèse maintenant 232 grammes contre 246 grammes mesurés au printemps. C’est toujours bon à prendre.
Écran : ratio OK, définition géniale et qualité… un peu en retrait
L’écran conserve sa diagonale 13,4 pouces et maintient son ratio de 3:2. Notre version de test affiche Windows 10 en Full HD+, soit 1920 par 1200 pixels, cachés derrière un beau revêtement mat et bien mis en valeur par des bords de cadres en plastique noir, assez fins et discrets. Travailler, surfer et même regarder des films dessus est un régal. On a l’impression d’avoir une très grande surface d’affichage sur une toute petite machine et le ratio est vraiment top pour afficher deux pages de documents ou de tableur. Ne pas avoir à jouer du zoom pour trouver un bon compromis de lisibilité est tout simplement super.
Mais, dès qu’on commence à s’intéresser de près à la qualité et à la précision colorimétrique de la dalle, on a quelques surprises. Des surprises que nous n’avions pas eues sur la version printanière du XPS.
- La version de ce printemps affichait une luminosité moyenne de 529 cd/m2 avec un pic à 563 cd/m2 au centre et des valeurs supérieures à 500 cd/m2 sur nos prises de mesures habituelles.
- La machine de cet hiver, elle, a une dalle dont la luminosité atteint 492 cd/m2 avec un pic à 549 cd/m2 au centre. Le reste des valeurs est compris entre 455 et 529 cd/m2 et les écarts de valeurs sont très prononcés.
- Le taux de contraste était de 1730:1 en moyenne max. au printemps, une valeur exceptionnelle pour de l’IPS.
- Il est de 1697:1 (toujours en moyenne max.) sur la version que nous avons sous les yeux. C’est moins bien. Mais cette valeur reste au-dessus de celles mesurées sur les dernières dalles passées sous l’oeil de notre sonde ces derniers mois.
- Luminosité en baisse et taux de contraste qui pointe vers le bas également : l’homogénéité s’en ressent un peu. Elle était à 0,015 ce printemps et passe à 0,027 cet hiver. Cela reste tout à fait correct néanmoins.
- Impossible de ne pas parler de la colorimétrie et donc du Delta E. Nous l’avions mesuré à 2,86 sur la précédente machine, ce qui est une très bonne valeur.
- Sur la nouvelle mouture, c’est déjà moins bien puisque cet indice atteint 3,68. Il positionne le Dell XPS 13 sous la moyenne actuelle (3.41). Et c’est la faute des teintes grises : elles sont toutes fausses et tirent même vers le vert pastel parfois.
Malgré ces quelques petites baisses, la note de l’écran demeure toutefois bonne. Au demeurant, la déformation des teintes nous reste vraiment en travers de la gorge. Espérons que la configuration puisse faire passer cette pilule un peu épaisse.
Le Dell XPS 13 est plus polyvalent qu’il ne l’a jamais été !
Nous avons déjà eu l’occasion d’éprouver le Core i7-1165G7 dans une machine non commercialisée et assemblée pour le compte d’Intel. Rappelons que ce processeur est le plus puissant des Core issus de la nouvelle fournée pour nos PC portables ultrafins.
Nous avions à la fois pu juger des performances de calcul et du comportement de la mécanique lorsqu’elle est soumise à plusieurs scénarios d’utilisation. Nous l’avions même entrepris sur les jeux vidéo, pour voir jusqu’à quel point la partie graphique nouvelle génération Intel Iris Xe était à l’aise avec les polygones.
Sans réelle surprise, toutes nos premières constatations se sont vérifiées avec le Dell XPS 13. Le nouveau vaisseau amiral de l’ultraportabilité fait un grand bond en avant grâce à sa plate-forme technique qui, pour ne rien gâcher, répond à la norme EVO d’Intel.
Le Dell XPS 13 testé ici est équipé d’un Core i7 donc, de 16 Go de mémoire DDR4L et 512 Go de SSD. Au printemps dernier, c’était un Core i5-1035G1 (génération Ice Lake) que nous avions dans la machine, accompagné de moitié moins de mémoire vive (8 Go de DDR4L) mais de la même quantité de SSD.
Le processeur n’est pas de la même classe d’une machine à l’autre. La mémoire est moitié moins présente et, ces deux facteurs sont à prendre en compte pour apprécier les mesures ci-dessous. Mais, la tendance à l’amélioration est bien là, ça crève les yeux.
La nouvelle plate-forme d’Intel frappe très fort, c’est confirmé. Par rapport à son ancêtre, elle affiche des performances assez équivalentes en Productivity ce qui n’est toutefois pas très étonnant vu qu’il ne s’agit là que de faire tourner des applications bureautiques, ce qu’un Core i3 fait déjà avec une facilité déconcertante, sans se fouler.
En revanche sur la création numérique et sur les applications basiques (surf, visio, etc.) il y a un beau gain, de 20% a minima et à plus de 40% dans le meilleur des cas.
De plus, entre le module graphique G1 – le moins puissant de la génération 10 – et l’Iris Xe, le plus puissant, l’écart est de taille : 2 fois mieux. Mais dans les vrais jeux, ça se traduit comment ? Réponse ci-dessous.
Jouer, de temps en temps, sur le XPS 13 est enfin possible. Un HearthStone ? Oui, bien évidemment. Vous pourrez même pousser jusqu’à jouer à DoTA 2, un Rocket Leage ou encore Fortnite à condition de ne pas le prendre pour un PC portable de gamer et donc, tout mettre à fond.
Si vous optez pour un modèle Core i5 de 11e génération, vous devriez avoir de bons scores quand il s’agit de faire tourner des titres un peu anciens ou récents, mais, à ce moment-là, en baissant les détails et la taille de l’image.
Plus de puissance et plus bruyant ? Même pas ! C’est incroyable, les nuisances sonores occasionnées par la ventilation sont identiques sur les deux machines : 28 dB au repos et entre 34,6 et 35 dB en stress intense. Le ventilateur ronronne mais ne hurle jamais, même quand vous jouez. Bon, il chauffe alors, cet XPS 13 ? Non plus.
Sous la machine, nous avons relevé que le mercure était assez stable : 42,2°C contre 42,7°C. Sur le plateau interne, sur les repose-paumes, on flirte avec le 30°C sur les deux machines et alors que le thermomètre pouvait grimper jusqu’à 46,4°C sur le clavier du précédent modèle (moins puissant), là il stagne à 42,4°C. Au même endroit.
Quel PC pour tenir la distance face au Dell XPS 13 ?
Si on met les quelques faiblesses de l’écran de côté, ce Dell XPS 13 fait pour le moment carton plein. Super agréable à utiliser, à regarder, il vient à bout de tout et ne pèse pas lourd dans le sac et se glisse entre deux dossiers, l’air de rien. Bon, son chargeur, lui, n’est pas un monstre de discrétion, il n’est toujours pas en forme d’adaptateur secteur pour smartphone. Il serait temps que cela change, messieurs les Texans.
Une fois la prise ôtée du secteur, le XPS 13 tient. Longtemps. Bien plus encore que le modèle en Core i5 de la génération précédente.
- Dans notre scénario d’utilisation polyvalent, sur batterie, avec l’écran réglé à 200 cd/m2, notre nouveau roi de l’ultraportabilité tient 11 h 31 (contre 9 h 34 pour la machine en Core i5) soit 20% de mieux.
- En lecture vidéo streamée depuis un service spécialisé, avec les mêmes réglages que ci-dessus, on dépasse les 10 h 15 (8 h 24 sur l’autre modèle), soit 21% de plus.
En temps cumulé, cela nous donne 17 h 58 pour le Dell printanier et 21 h 50 pour la déclinaison hivernale. Avec de tels temps au chrono, le Dell XPS 13 va pouvoir réintégrer notre Top 5 des ultraportables qui ont la meilleure autonomie du marché.
Pour finir, précisons que le Dell XPS 13 nouveau fait le plein en 2 h 40 et que sa batterie se recharge à 50% en moins d’une heure. Un monstre, on vous dit !
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