Samsung Navibot Corner Clean SR10F71UB : la promesse
Le Navibot Corner Clean SR10F71UB est le fleuron des aspirateurs robots chez Samsung. Vendu la bagatelle de 699 euros, l’engin embarque ce qui se fait de mieux chez le constructeur : caméra grand-angle (160 degrés) pour cartographier la pièce, capteur de proximité pour identifier les obstacles, capteur de saletés, brosses d’angle motorisées… Samsung lui intègre même plusieurs modes de nettoyage (auto, puissance max, spot, manuel, etc.). Naturellement – compte tenu de son prix – l’appareil peut être programmé (départ différé ou programmation quotidienne) ou se piloter depuis sa télécommande. Voyons comment il s’en sort.
Samsung Navibot Corner Clean SR10F71UB : la réalité
Le Corner Clean est un modèle de conception. Plutôt joli, assurément high-tech avec son panneau tactile sur le dessus, il est même assez fin (8 cm de hauteur et 35,5 cm de diamètre) pour passer sous les meubles. Sitôt lancé, on apprécie le bruit très contenu de l’appareil (55,5 dB) et son “intelligence”. En effet, l’appareil s’adapte très rapidement au milieu dans lequel il évolue. Il ralentit dès qu’il approche un obstacle et accélère si la ligne droite est dégagée. En mode automatique, l’appareil adopte plusieurs tracés : en carré, en zigzag ou encore en spirale. Quel que soit le mode de déplacement, ce sont surtout ses brossettes motorisées qui font leur effet.
Un petit bijou de technologie
Les brosses rotatives qui vont “lécher” les angles de murs, les plinthes, les pieds de table, etc., on connaît. Mais celles-ci ont la particularité dese déployer pour épouser parfaitement la forme à nettoyer. Bluffant !
Comme beaucoup d’aspirateurs robots haut de gamme, le Corner Clean apprend à chaque cycle. Son système de caméra baptisé “Visionnary Mapping Plus” cartographie la pièce et ses obstacles grâce à ces capteurs de proximité. Outre le fait que cet aspirateur ne se cogne – presque – jamais dans les meubles, il va même jusqu’à identifier les voilages de nos baies pour éviter de s’y emmêler les brosses (c’est généralement ce qui se passe avec les modèles concurrents). Évidemment, on trouve sous l’appareil des capteurs de vide qui évitent au robot de chuter dans les escaliers. Bref, l’engin apprend vite et devient de plus en plus efficace… jusqu’à assurer une bonne surface de couverture. On aime aussi l’efficacité de son capteur de saleté qui indique au robot qu’il faut insister sur les zones les plus sales.
Son autonomie est également un point fort. Il atteint l’heure de fonctionnement là où la moyenne est plutôt de 45 minutes. Classique, il retourne automatiquement à sa base une fois déchargé. Une fois qu’il a refait le plein, il reprend le travail.
Pendant nos tests, nous avons surtout utilisé l’appareil en mode automatique, sous notre surveillance. Pourtant, le Corner Clean offre une fonction de programmation quotidienne. Il faut s’en remettre à la notice pour planifier – exclusivement depuis la télécommande – les heures et jours de nettoyage, mais tout se passe bien.
Pas franchement un acrobate
Dans l’ensemble, le Corner Clean est performant, mais pas parfait. En effet, même s’il intègre de grosses roues, ce modèle n’est pas adapté au nettoyage de tapis épais sur lesquels il peine à avancer… et s’arrête même si les poils sont trop long. En revanche, il s’en sort bien sur les tapis et moquettes rases, ainsi que sur les sols durs (carrelage, parquet, etc.). Comme beaucoup de modèles, il verra dans les fils, de véritables obstacles dont il n’arrive pas à se défaire. Mais rare sont ceux qui arrivent à se sortir de ce test… l’iRobot Roomba 770, qui fait tourner ses brosses à l’envers, est l’une de ces exceptions.
Volontaire, mais pas tout terrain, il lui arrive régulièrement de se percher sur un pied de tabourets de bar (les ronds au sol). Dès lors, lorsqu’on lance un cycle de nettoyage, il faut lui aménager le terrain (en fonction de l’encombrement de la pièce), sous peine qu’il ne finisse pas le travail.
Si vous ne pouvez pas délimiter le champ d’action de l’aspirateur en fermant les portes, nous recommandons aussi l’utilisation des murs virtuels (Samsung en livre deux), sans quoi l’aspirateur ira se perdre dans les pièces sans réellement les nettoyer correctement.
Un modèle simple à nettoyer
Le bac s’extrait facilement de l’aspirateur, tout comme ses brosses de nettoyage. C’est d’ailleurs une bonne chose, car, là encore, comme sur tous les aspirateurs un tant soit peu efficaces, cheveux et poils d’animaux s’emmêlent autour des brosses. Nous n’avons rien à redire quant à la capacité du bac (0.3 litre) qui n’oblige pas à le vider tous les jours, même en utilisation intensive. Le filtre à micro particule (HEPA H11) se nettoie lui aussi assez facilement.
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