Quand une marque inconnue souhaite nous faire tester ses souris pour joueurs, nous sommes toujours un peu circonspects. Camelote à faible durée de vie ou vraie bonne surprise en perspective ? Aux dires de Dream Machine, géniteur de la DM1 Pro S, c’est la seconde solution qui est à privilégier. Et comme la concurrence fait rage sur la fourchette 40-60 euros, la DM1 va devoir ardemment nous convaincre qu’elle peut s’imposer face aux ténors SteelSeries Rival 300, Razer Abyssus et autres Logitech G402 Hyperion. Le temps de la brancher à notre machine de jeu préférée et de lancer quelques titres sur lesquels, « skill » mis à part, le manque de précision ne pardonne pas et on se lance. Allez, test express !
Si vous vous attendez à des formes alambiquées et des subtilités ergonomiques, vous allez être déçus. En effet, la DM1 S Pro de Dream Machines est une souris à la conception assez classique. Dessinée pour les droitiers, sa prise en main est intuitive, le dos de la souris venant de loger tout seul dans le creux de la paume. Le pouce de la main trouve bien ses marques, et repose sur les deux boutons latéraux qui viennent compléter les clics gauche et droit ainsi que celui de la molette crantée. A noter, notre version de test était couverte de plastique noir mat mais un modèle brillant est aussi disponible.
Quelques mouvements sur le tapis de test permettent d’éprouver son agréable glisse, facilitée par trois gros patins que l’on peut remplacer une fois usés puisque un jeu de rechange est livré dans le carton. Nos quelques allers-retours donnent aussi l’occasion d’apprécier le poids de 116 grammes, bien réparti.
Équipée d’un câble USB entièrement gainé, la DM1 Pro S est nantie d’un capteur optique et ne requiert aucun pilote autre que celui de Windows pour fonctionner correctement. A peine connectée, aussitôt apte au service !
Souris de jeu oblige, la vitesse du capteur est variable (mais non personnalisable). Elle oscille entre 400 et 12000 dpi, à raison de 6 paliers : 400, 800, 1600, 2400, 4800 et 12000. « Changer les vitesses » se fait d’une simple pression sur le bouton situé juste en dessous de la molette. Il se traduit par un changement de couleurs des LED illuminant la molette transparente ainsi que le logo de la marque frappé sur l’arrière du mulot.
Technique toujours avec le polling rate annoncé à 1000 Hz comme sur beaucoup de mulots concurrents. Pour rappel, ce dernier renseigne sur la vitesse de rafraîchissement des coordonnées du curseur envoyées au processeur de votre PC. Dans le cas présent, 1000 fois par seconde. Et plus il est élevé, plus il est précis et… plus votre processeur est sollicité. Cependant, avec une machine de jeu à base de Core i5 ou i7, rassurez-vous, il y a assez de puissance et de ressources à disposition pour traiter les informations sans que cela se ressente dans les jeux.
La dureté des clics droits et gauches est appréciable, rien à dire. Ces deux boutons répondent correctement et sont silencieux. Sans doute le seul reproche ergonomique que l’on pourrait faire à cette DM1 Pro S est de ne pas avoir une molette crantée un peu plus haute, afin d’avoir le majeur légèrement surélevé par rapport aux index et annulaire.
Une bonne souris pour les gamers pragmatiques
Que vous soyez un amateur de jeu de tir, de stratégie ou de MOBA voire tout simplement à la recherche d’une souris précise pour moins de 60 euros, la DM1 Pro S fait parfaitement l’affaire. Le capteur optique est de qualité, il se montre précis bien que sensible, comme tous ses homologues, au type de surface sur lequel vous le faites évoluer. Mais avec un bon tapis de couleur unie, aucun décrochage intempestif ou même raté d’envergure n’est venu entraver nos différents tests in situ. Nous espérions secrètement qu’elle donnerait un sérieux coup de pouce à notre ratio “Frag/Death” dans Counter-Strike : GO, Overwatch ou Battlefield 1. Malheureusement, nous sommes restés dans nos moyennes inavouables. Bon point, nous ne sommes pas passés, non plus, en fin de tableau des scores. Ouf, notre honneur est presque sauf !
Les plus pointilleux pourront toutefois la trouver un peu sommaire à leur goût et dénuée de quelques options de personnalisation. Il lui manque aussi la possibilité de pouvoir abaisser un peu la vitesse de rafraîchissement du capteur, au moins à 500 Hz pour limiter les besoins en ressources sur certaines machines. Cependant, l’absence de pilote reste l’assurance de ne pas être confronté à des problèmes de compatibilité et, surtout, de retrouver systématiquement les mêmes sensations de jeu, peu importe le PC auquel est branchée la DS1. Dans ces conditions, pour se retrouver « comme à la maison », il suffit juste de faire un détour par les options du jeu, régler la sensibilité logicielle et configurer les boutons comme vous l’aimez habituellement. N’oubliez pas d’enclencher la vitesse de capteur désirée… et le tour est joué.
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