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Test : Dell XPS 15-9530, le meilleur portable 15 pouces du moment ?

Fleuron de la prestigieuse gamme XPS de Dell, cet engin à écran 15,6 pouces est équipé d’un bel écran 4K et d’une configuration timidement remise au goût du jour.

L'avis de 01net.com

Dell XPS 15-9530

Affichage

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Autonomie & charge

2 / 5

Performances

1.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/04/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Dell XPS 15-9530

Processeur Intel Core i7-4712HQ
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 512 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GT 750M
Voir la fiche complète

Dell XPS 15-9530 : la promesse

Disponibles aujourd’hui en deux tailles d’écran (comme les MacBook Pro d’Apple) 13 et 15 pouces, les PC portables Dell estampillés XPS incarnent le must du must en termes de composants. Après le test du nouvel XPS 13 de Dell, un ultraportable qui nous avait bien tapé dans l’œil, place au plus gros modèle de la gamme, le Dell XPS 15. Ce modèle 15,6 pouces n’a pas évolué sur la forme et il est difficile de le distinguer de la version 2014. Et sur le fond, la version testée affiche une très belle fiche technique avec un processeur Intel Core i7 et un écran 4K-UHD. À noter que cette référence, la seule disponible sur le site Internet du constructeur, est commercialisée 1850 euros. Une paille ! Voyons ce que cet ordi haut de gamme donne dans le feu de l’action.

Dell XPS 15-9530 : la réalité

Le XPS 15 est la Roll’s Royce de Dell. Esthétiquement, c’est une petite merveille qui ne nous laisse pas insensibles. Ses finitions soignées reposent sur des lignes épurées et des matériaux de très bonne facture. À commencer par l’aluminium, que l’on retrouve à la fois sur le capot de la machine, et au niveau du boîtier, avec un très beau liseret sur tout le tour de la machine. On continue avec le magnésium et la fibre de carbone, formant un mélange homogène à la fois sur le plateau du clavier mais aussi sur la partie inférieure du boîtier. C’est beau, et l’assemblage est bien fait : du pur XPS. Mais, Dell aurait quand même pu innover un peu ! Car, bien que ce soit dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, le design et le boîtier n’ont pas évolué d’un iota depuis l’année dernière.

Au demeurant, posé sur un bureau ou une salle de réunion, le Dell XPS 15 ne laisse personne indifférent tant l’ensemble est harmonieux et fonctinne bien. L’épaisseur de l’engin n’excédant pas 2 cm et le poids, 2 kg, il devrait aussi trouver sa place assez facilement dans une grande malette ou un sac à dos pour partir en balade avec vous. En effet, ce n’est pas parce que son gabarit ne lui permet pas de prétendre au statut d’ultrabook ou d’ultraportable qu’il n’en demeure pas moins un PC portable, dans le sens strict du terme. D’après nos tests d’endurance, la batterie tient 5 heures en moyenne, grâce notamment à la technologie Optimus de Nvidia, aussi bien en lecture vidéo qu’en utilisation diversifiée (bureautique, vidéo, surf, etc.). Une jolie performance pour un PC de ce genre.

Dell XPS 15 : place à la 4K

Si la version 2014 proposait une bonne dalle en « seulement » 3200 par 1800 pixels, cette année, le texan saute le pas et en ajoute une poignée de plus. La dalle IPS 15,6 pouces tactile brillante est maintenant en 4K ou UHD et affiche les images en 3840 par 2160 pixels. Problème, seule l’interface à Tuile de Windows 8.1 et les applis pensées pour cette dernière profite de cette définition d’écran titanesque. Le Bureau, lui, est partiellement optimisé puisque les icônes sont belles mais, revers de la médaille, beaucoup de polices de caractères et fenêtres sont déformées à l’ouverture.

Une grande définition donc, et une image de qualité. Notre sonde de test évalue la luminosité moyenne de l’écran à 347 cd/m2 et le taux de contraste, à 1285:1. Ainsi, les couleurs sont vives, les noirs profonds, et d’avis de photographe, on peut aisément développer (numériquement) et retoucher des clichés sur l’écran. Le grain ressort bien, tout comme les détails des photos prises avec des appareils pros.

Cependant, même poussé à fond, le rétroéclairage n’est pas assez puissant pour contrer les reflets captés près des endroits lumineux comme les fenêtres ou les lampes à néons. Un calvaire !

Un clavier perdu dans l’espace

Utiliser le XPS 15 dans le noir ou la pénombre est donc obligatoire ? Non, bien sûr. Mais si d’aventure cela devait arriver, vos doigts sauront où se poser car le clavier est rétroéclairé de blanc. De plus, il est silencieux et très agréable, ce qui constitue un atout de choix pour les utilisateurs qui, comme nous, saisissent des kilomètres de texte, le soir, lorsque toute la maisonnée est endormie.

Cependant, nous aurions apprécié y trouver un pavé numérique, bien plus pratique pour travailler sur un tableau plein de chiffres à saisir. Et, en l’absence dudit pavé, Dell aurait quand même pu faire en sorte que le clavier occupe plus d’espace sur son plateau. En l’état, ce dernier donne l’impression d’être de petite taille par rapport au reste de la machine, voire même perdu au milieu d’un océan de noirceur.

Un mot sur le touchpad. Il est large, recouvert de la même matière caoutchouteuse que celle des repose-mains et propose une grande surface de glisse. Les boutons de clics sont intégrés à la surface, comme sur un MacBook, chose que nous détestons pronfondément. Néanmoins, il faut lui reconnaître sa bonne réactivité et ses aptitudes à bien retranscrire les gestes usuels (zoom, défilement, suivant, précédent) à un ou plusieurs doigts utilisables sous Windows 8.1.

Une grosse puissance de feu…

Le constructeur texan parvient à faire rentrer un joli cocktail de composants, tous aptes à faire tourner des gros programmes, de la retouche photo ou du montage vidéo par exemple (After Effects, Photoshop, InDesign, etc.). La recette se compose tout d’abord d’un processeur Intel Core i7-4210HQ à quatre cœurs cadencés à 2,3 GHz chacun. Pas de processeur Broadwell-U mais bien un Haswell de génération précédente afin de conserver un maximum de puissance. Viennent ensuite 16 Go de mémoire DDR3, une carte graphique Nvidia GeForce GT 750M et, cerise sur le gâteau, un disque SSD de 512 Go. De quoi justifier les 1850 euros demandés ? Oui, et les tests le confirment.

Que ce soit dans nos épreuves synthétiques ou applicatives, le Dell XPS 15 s’en tire bien. Très bien même. Toutefois, la carte graphique a bien du mal à gérer autant de pixels, ce qui a tendance à plomber les scores de certains tests menés avec PC Mark 8. En effet, la GeForce GT 750M n’a pas les épaules pour encaisser de la 4K, surtout lorsqu’il s’agit d’afficher des polygones complexes ou des textures fouillées.

…peu à l’aise avec les jeux en 4K

D’après nos indicateurs, les scores se situent entre 16 et 22 images par seconde en 4K. Ces derniers remontent un peu à condition de positionner le curseur des détails au plus bas. Pour allier fluidité et haut niveau de détails, il est préférable de passer la définition de l’image en Full HD (1920 par 1080 pixels). Nous recommandons même de jouer en 1600 par 900 pixels pour être assuré que la puce 3D génère plus de 80 images/seconde avec les niveaux de détails compris entre « Moyen » et « Elevé ».

Ventilation hyper active

Jeux ou grosses applis, le Dell XPS 15 assure mais a clairement oublié d’être silencieux. Les deux petits ventilateurs logés dans le boîtier peu épais (2 cm) sont quasiment tout le temps en fonctionnement, même lorsque qu’aucune appli n’est lancée sur la machine.

Ainsi, le ronron perpétuel devient rapidement agaçant et comme le bruit peut monter jusqu’à 40 dB – comme sur la précédente version -, on chausse rapidement un casque ! En outre, nous avons remarqué que les cœurs du processeur n’arrivaient pas à passer en mode Turbo dès lors que nous lancions de lourds programmes. Dans les mêmes conditions, les processeurs d’autres machines enclenchent le Turbo et s’y maintiennent. Selon nous, et sans rentrer dans des détails trop techniques, le processeur Intel du Dell XPS 15 est refroidi de manière à atteindre son enveloppe thermique maximale avant la mise en sécurite. Celle-ci entrainant une chute de performances (throttle). Ainsi, la puce Intel officie à sa vitesse de croisière, sans jamais pouvoir sortir des clous alors qu’elle le pourrait avec un meilleur refroidissement.

Enfin, le mercure a également tendance à grimper très vite, surtout sous la machine puisque nous y avons relevé des pics à 58°C avec notre caméra thermique. À poser sur une table lorsqu’une séance de Photoshop ou d’After Effect pointe à l’horizon, donc, pour éviter de se brûler les cuisses.

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