Dell Inspiron 24 Série 7000 (7459) : la promesse
Bien que Dell ait sérieusement revu sa stratégie afin de s’adresser plus aux professionnels qu’au grand public, le texan renouvelle toutefois sa gamme Inspiron dédiée aux particuliers. C’est le cas des PC tout-en-un de grande taille, les Inspiron 24 Série 7000. Il n’y en a plus que deux modèles proposés sur le site de Dell et nous avons reçu pour test la version 23,8 pouces, vendue 1230 euros.
Dell Inspiron 24 Série 7000 (7459) : la réalité
Sur la forme, l’Inspiron 24 est une copie conforme de l’Inspiron 23. De l’écran 23,8 pouces tactile à double articulation, au pied rectangulaire qui renferme toute la motorisation de la machine, Dell ne fait pas preuve d’originalité. Certes, la première mouture du tout-en-un Inspiron grande taille était plutôt réussie et bien finie, mais nous sommes déçus par l’absence de changements… Du moins en apparence.
Dell Inspiron 24 : un écran à positionner comme vous le voulez
Comme sur le précédent modèle, l’écran est monté sur un système composé de deux gros axes, ce qui lui permet de pivoter avec aisance.
Ainsi, l’appareil passe de la position PC de bureau, à celui de tablette tactile en position inclinée, une fois la dalle positionnée juste devant le pied.
Pour les plus joueurs (et les juniors), il est même possible de positionner l’écran à l’horizontal et de transformer l’Inspiron 24 Serie 7000 en une sorte de « table tactile ». Idéale pour jouer à un jeu de société compatible (Monopoly) ou encore pour laisser dessiner le petit dernier sur la grande dalle tactile.
Et n’ayez aucune crainte, il n’y a pas de déformation d’image que vous utilisiez l’écran couché ou en à la verticale. En effet, la dalle choisie par Dell est de type IPS et offre donc de très bons angles de vision tant horizontaux que verticaux.
Oh, la belle vitre bien brillante qui capte tous les reflets !
A l’œil nu, nous l’avons trouvée un peu sombre. Nous avons donc tenté de corriger le tir en utilisant les boutons de réglage présents sur le bord de l’écran… Mais rien n’y fait.
Passée sous l’œil expert de la sonde, la dalle livre ses sombres secrets. La luminosité moyenne se révèle effectivement trop basse puisqu’elle dépasse à peine les 200 cd/m2 ! Carton rouge !
Le taux de contraste est, quant à lui, très élevé (1203:1) si bien que les rendus des zones sombres sont presque « brulés » et manquent donc d’un brin de justesse. Bref, le constructeur dell déçoit en ne capitalisant pas sur une excellente qualité d’affichage.
Pas d’USB Type-C !
Nous le mentionnions plus haut, l’électronique et donc la connectique se trouvent concentrées dans le pied de l’appareil. Celle-ci se compose de genre quatre USB 3.0, de deux USB 2.0, d’une prise réseau, d’une sortie l’audio stéréo, une sortie audio Line Out et deux prises HDMI. La première est une sortie, afin de pouvoir faire du double écran par exemple.
La seconde est, quant à elle, une entrée que les possesseurs de consoles de jeux vidéo ou de Box Internet se feront une joie d’utiliser pour transformer ce Dell en une sorte de TV. Attention toutefois, cette entrée n’est active que si la machine est en fonctionnement, sous Windows 10. Heureusement que la consommation globale de cette dernière chute à 35 watts lorsqu’on ne sollicite pas ses composants.
A noter, la présence d’un module Wi-Fi n (et non ac) avec prise en charge du Bluetooth 4.0. Enfin, l’ensemble clavier/souris sans fil fourni dans le carton nécessite un petit récepteur USB pour fonctionner et ce dernier n’est bien évidemment pas intégrer à la machine.
De fait, il occupe une prise à l’arrière… Un grand classique que nous aimerions voir disparaître.
Surfer, travailler et s’amuser… mais pas en 3D
Considérant la configuration matérielle présente, n’espérez pas faire des jeux vidéo 3D dernier cri en Full HD (1920 par 1080 pixels). La GeForce 940M de NVIDIA ne le supporte pas et ce, malgré ces 4 Go de mémoire vidéo. Cependant, il sera possible de faire tourner quelques titres –plutôt anciens-, à condition de limiter la définition de l’image à 1366 par 768 pixels et de ne pas dépasser les niveaux de détails « Bas » ou « Medium ».
Pour faire tourner le reste des programmes et applications, Dell mise sur un Intel Core i5-6300HQ, un processeur quatre cœurs cadencés à 2,3 GHz chacun. Pour l’épauler, 12 Go de DDR4 répondent à l’appel. Enfin, le stockage est assuré par une solution de type hybride : un petit module 32 Go de SSD (M.2 SATA) d’un côté et un disque dur « ordinaire » de 1 To de l’autre.
Et si ce type d’association fonctionne relativement bien d’ordinaire, les performances de ce duo-là sont étrangement basses. Surpris, nous avons même en réinstallé les utilitaires idoines, mais nous n’avons constaté aucune amélioration… Donc, que ce soit au démarrage de la machine ou lorsqu’on lance un gros programme bien gourmand en ressources, on a parfois l’impression que l’engin manque de souffle. Eternels insatisfaits que nous sommes, nous aurions préféré que Dell installe l’OS sur un SSD dédié !
Composants dans le pied, zéro évolutivité ? Seuls composants aisément accessibles : les barrettes mémoires DDR4. Toutefois, avec un bon tournevis et après quelques coups de poignet, c’est tout l’arrière de la machine qui se désolidarise aisément. De là, on peut facilement changer le disque dur, voire le module SSD. Ou faire migrer l’OS sur un module de plus grosse capacité. Mais cela demande de mettre les mains dans le microprogramme de la carte mère. A réserver aux avertis.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
