Dell Inspiron 15 série 7000 (7548) : la promesse
Après les XPS 13 et 15 et le tout-en-un Inspiron 23 Serie 7000, c’est au tour du PC portable Inspiron 15 série 7000 de venir se confronter aux épreuves de notre banc d’essai. Et, attention, sur le site, deux séries d’Inspiron 15 Serie 7000 cohabitent. Celle que nous avons eue entre les mains est estampillée « Nouveau ! Inspiron 15 Serie 7000 » et se décline en trois configurations, dont le prix varie entre 950 et 1200 euros. Toutes ont en commun le processeur Intel Core i7 Broadwell-U, la quantité de mémoire DDR3 (16 Go) mais aussi la puce 3D, une Radeon R7 M265. Côté logiciel, toutes sont livrées avec un an d’abonnement à la suite de sécurité McAfee. Le tarif change donc en fonction de l’écran (FHD ou 4K), du module Wi-Fi intégré (simpe ou double antenne) et du type de stockage sélectionné (SSD ou disque dur). Pour nos tests, nous avons mis la main sur la version la plus haut de gamme, vendue 1150 euros car bénéficiant actuellement d’une réduction de 50 euros. Elle embarque la plus grosse configuration possible, et suscite à ce titre beaucoup d’attente au labo. Verdict.
Dell Inspiron 15 série 7000 (7548) : la réalité
L’Inspiron 15 Serie 7000 nouveau cru de Dell ressemble à s’y méprendre à son grand frère haut de gamme de la série XPS. C’est sans doute le capot en aluminium qui entretient la confusion car, pour le reste, point de magnésium ou de fibre de carbone sur cet appareil à écran 15,6 pouces. Le reste du boîtier est intégralement composé d’alliage métallique, finition aluminium brossé. Ce dernier est d’ailleurs moins épais, moins massif même, que sur le XPS.
À gauche l’Inspiron 15 Serie 7000, à droite le XPS 15 version 2015
Le boîtier conserve cependant la forme profilée vers l’avant et la connectique répartie sur les côtés. Côté mensurations, les deux machines sont très proches mais l’Inspiron reste un peu plus large et profond que l’engin haut de gamme. En revanche, côté poids et épaisseur, les deux protagonistes tiennent dans un mouchoir de poche : 2,1 cm et 2,2 kg pour l’Inspiron 15 contre 2 cm et 2 kg pour le XPS.
De la 4K, oui, mais de piètre qualité
Windows 8.1 s’affiche ici en 4K-UHD, soit 3840 par 2160 pixels. Mais la vitre ultrabrillante qui protège la dalle IPS et permet de manipuler le PC du bout du doigt capture tous les reflets et conserve toutes les traces de doigts… dommage.
Et si, à l’œil nu, l’image semble de bonne qualité, notre sonde a très vite fait la grimace. La luminosité moyenne plafonne à 244 cd/m2 et le taux de contraste, à 428:1. C’est vraiment mauvais pour un appareil vendu 1200 euros. Et c’est d’autant plus regrettable que cet Inspiron est plutôt bien équipé pour le loisir multimédia et tout à fait capable de faire tourner des logiciels de retouche ou encore de montage vidéo grand public.
Bon en tout, 3D exceptée
Afin de faire tourner le plus grand nombre d’applis voire quelques jeux 3D, l’Inspiron 15 Serie 7000 fait appel à un processeur Intel Core i7-5500U, une puce à deux cœurs cadencés à 2,4 GHz et « basse consommation » puisqu’elle ne consomme que 15 watts maximum.
Elle est épaulée par 16 Go de mémoire, le maximum qu’elle puisse gérer, et pour la partie 3D, d’une Radeon R7 M265 d’AMD. Afficher des jeux en toute fluidité, en 4K, n’est clairement pas dans ses cordes. Mais, dès lors que le nombre de pixels se limite à la HD (1366 par 768 pixels), la puce AMD retrouve son souffle. Cependant, elle peine à dépasser la frontière fatidique des 60 images par seconde, avec un haut niveau de détails, même dans les jeux les moins récents.
Côté stockage, Dell a la très bonne idée de miser sur un SSD de 256 Go de marque Lite-On. D’après le score Storage de PC Mark 8, chargé d’évaluer les performances des solutions de stockage dans un certain nombre de cas de figure, les débits des modules sont très bons (plus de 4900 points) de quoi garantir des démarrages en trombe et des exécutions ultra rapides.
Bonne surprise, la ventilation de l’appareil a su rester relativement discrète : à pleine charge, notre sonomètre ne dépasse pas 37 dB, un niveau tout à fait raisonnable pour ce type de configuration. Un petit tour par la case mercure nous apprend que, sous la machine, la température ne monte pas au-dessus de 41°C et plafonne à 29°C sur les repose-paumes. Enfin, relié à notre wattmètre, l’Inspiron 15 ne consomme pas plus de 70 watts en pleine charge et seulement 15 watts au repos.
Entre 3 et 5 heures d’autonomie
Bien que ce ne soit pas forcément le premier des critères retenus pour un PC de ce gabarit, l’endurance de cet Inspiron 15 Serie 7000 est assez décevante. En utilisation polyvalente, mélangeant du surf, de la vidéo, de la musique, de la bureautique, l’Inspiron tient à peine 3 heures 43 (contre presque 5 heures sur le XPS 15). Un Paris-Marseille en TGV et puis c’est tout. Il fait mieux en vidéo, avec 5 heures de lecture en continu loin de la prise.
Outre la qualité ou le rendement de la batterie qui doivent différer entre les deux machines, le système Enduro d’AMD s’avère moins performant selon nos tests que son concurrent, l’Optimus de Nvidia. Pour rappel, ces deux technologies guident le système dans son utilisation des ressources 3D à sa disposition. Lorsque ces dernières sont inutiles, la puce 3D passe en hibernation et laisse le contrôleur graphique du processeur se charger de l’affichage.
En triturant un peu les options de l’Enduro, nous avons découvert qu’il était nécessaire de paramétrer certaines choses à la main, comme la reconnaissance de certaines applications. Autre surprise, lorsqu’on débranche la machine du secteur, le profil colorimétrique de l’écran est modifié. On passe d’une teinte tirant sur le jaune à une autre, clairement bleutée. Etrange car cela n’a aucune incidence sur la consommation ou encore les mesures techniques réalisées à la sonde.
Encore un clavier à la sauce MacBook Pro !
Terminons par le confort d’utilisation de l’Inspiron. Le touchpad est un modèle de très grande taille, avec des boutons de clics cachés sous la surface de glisse. Et le contour de celle-ci est entièrement argenté, comble du raffinement.
Mode MacBook oblige, le clavier rétroéclairé semble perdu au milieu de son plateau. Comme il n’a pas de pavé numérique, il ne prend pas toute la largeur à disposition et, le positionnement des mains n’est pas des plus naturels. Une fois l’habitude prise, parcourir les touches est néanmoins très agréable, le clavier répond bien et ne fait presque aucun bruit.
Enfin, terminons par un rapide tour de la connectique. Sur les flancs se trouvent de l’USB 2.0 et 3.0, un lecteur de carte mémoire SD, une sortie vidéo HDMI et un combiné sortie stéréo/entrée micro. Pas de lecteur Blu-ray ou autre graveur DVD et encore moins de prise Ethernet. Pour se connecter au réseau de la maison, c’est donc Wi-Fi obligatoire. Le module utilisé ici est un modèle à double antenne, prenant en charge le Wi-Fi ac et compatible Bluetooth 4.0.
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