Dell Alienware 17 R3 : la promesse
« La machine hors du commun » de Dell revient dans une troisième version pour fêter 2016. Comme pour la version 13 pouces, pas de révolution dans la forme ou le fond mais des ajustements minimes, mais bien vus, qui permettent à ce gros bébé de se mettre à la page. Reste la question du prix, à partir de 2250 euros pour la version de base (oui quand même) et jusqu’à 2620 euros pour le monstre posé sur notre bureau.
Dell Alienware 17 R3 : la réalité
Le même que l’Alienware 13 mais en plus grand, plus gros et bien plus puissant ! Voilà comment résumer, très sommairement, l’Alienware 17 R3, un mastodonte de 3,7 kilos et épais de presque 4 cm au plus haut (en position fermée). Robuste, le boîtier mélange magnésium et plastique épais, malheureusement très sensibles aux traces de doigts. En outre, le plateau du clavier est recouvert de cette matière douce, légèrement siliconée et très agréable au toucher. Un aimant à main ! N’oublions pas les petites sources lumineuses, les barres de LED disposées un peu partout sur l’appareil, qui se personnalisent à l’envi, en fonction de l’humeur de chacun ou du jeu lancé
Plus sédentaire que nomade ? Oui, assurément, car, dans un sac à dos, il prend de la place et les lombaires n’apprécieront que très moyennement le poids élevé de la bête auquel il faut ajouter celui du chargeur proche du kilo. Bien installé sur le bureau, avec une souris externe et un bon casque, c’est là qu’on apprécie le mieux ce portable.
Clavier confortable, touches de raccourcis pour les gamers
Comme son homologue à écran 13,3 pouces, cet Alienware se pare d’un clavier rétroéclairé très agréable au toucher, aux touches bien proportionnées.
Cependant, à la différence de l’ultraportable, le clavier de ce modèle 17,3 pouces se pare, sur la partie gauche, de cinq touches de raccourcis à programmer à l’aide d’un des utilitaires préinstallés.
Et si cela ne vous suffit pas, quatre autres de ces touches sont à retrouver sur le haut du pavé numérique.
Sur les flancs de la machine, la connectique évolue par rapport à la dernière mouture reçue pour test. Ainsi, l’une des quatre prises USB 3.0 laisse sa place à un USB Type-C et la sortie vidéo miniDisplayPort disparaît de l’arrière de la machine, pour ne laisser qu’une sortie HDMI à côté de l’interface pour le Graphics Amplifier.
Pour rappel, c’est le boîtier externe (à acheter en sus) qui permet de loger une grosse carte graphique pour PC de bureau afin de supplanter celle – déjà très performante – de la machine.
Le seul élément qui manque à l’appel, c’est le lecteur optique. Un périphérique que Dell s’applique à faire disparaître de plus en plus de ses appareils, génération après génération.
De la puissance à foison sans oublier un bon SSD
Sans grosse surprise, cet Alienware 17 R3 est équipé de composants Intel et NVIDIA et ce, quelle que soit la version que vous achèterez sur le site de la marque. Bien entendu, suivant vos choix, le prix augmentera.
Pour se démarquer de la concurrence, Dell implante un processeur « moins classique » que d’ordinaire. Il s’agit du Core i7-6820HK, l’un des modèles les plus haut de gamme d’Intel dont la vitesse est comprise entre 2,7 et 3,6 GHz suivant le taux d’occupation des quatre cœurs. Et à l’aide des 16 Go de mémoire vive présents, il y a de quoi faire tourner toutes les applications de retouche photo, montage vidéo et, bien sûr, les jeux. Tout ce petit monde trouvera de la place tant sur le SSD de 512 Go (qui accueille déjà Windows 10) que sur le disque dur de 1 To.
Et puisqu’on parle de jeux, c’est la GeForce GTX 980M de NVIDIA qui est à la barre. Un classique du genre dans les machines gamers depuis quelques mois et que l’on trouve en deux versions dans le commerce, équipée de 4 ou 8 Go GDDR5. Notre unité de test était équipée de 4 Go alors que le modèle disponible propose uniquement la carte en 8 Go pour quelques euros de plus. Ainsi, les scores obtenus lors de nos tests sont sensiblement moins élevés qu’avec l’une des machines en vente, testée dans les mêmes conditions. Sans entrer dans les détails et pour faire simple, doubler la mémoire permet -surtout- de pouvoir augmenter sensiblement le niveau de filtres et des détails sans pour autant perdre en génération d’images par seconde.
En l’état, avec nos jeux de test usuels, nous obtenons des scores compris entre 146 et 216 images par seconde, dans la définition native de l’écran (Full HD) et avec tous les détails au plus haut. Nous avons également soumis l’Alienware 17 R3 aux routines d’évaluation de Rainbow Six Siege et Hitman et nous avons même pris le temps de faire un tour dans le New York de The Division.
Dans Rainbow Six, la machine génère entre 101 et 110 ips, selon que vous utilisez les réglages par défaut ou que vous poussez quelques options ou filtres à des niveaux supérieurs. Toujours chez Ubisoft, notre agent de la Division se meut en toute fluidité puisque ce sont plus de 60 images par seconde qui s’affichent à l’écran, avec de hauts niveaux de détails. Vient enfin Hitman, étonnamment gourmand pour un jeu de ce type : entre 47 et 52 images par seconde, à réglage constant selon que vous jouez en DX11 ou DX12.
Enfin un bon écran !
S’il y a bien un équipement sur lequel nous ne transigeons pas sur une machine gamer de ce prix, c’est l’écran. La dalle 17,3 pouces à revêtement mat utilise la technologie d’affichage IPS, censée donner de bons résultats avec les couleurs et, aussi, offrir un angle de vision très large, minimisant ainsi les risques de déformation d’image.
Soumise à l’œil impartial de la sonde, la dalle affiche une luminosité moyenne de 345 cd/m2 (donnée pour 400 cd/m2 sur le site constructeur), de quoi contrer les reflets lumineux parasites tout en offrant un bon confort visuel, même lorsque vous vous trouvez dans une pièce bien éclairée.
En matière de contraste, l’Alienware fait également mieux que la moyenne avec une valeur médiane évaluée à 1052:1. Résultat, les noirs sont profonds et les couleurs flatteuses. Et si d’aventure le rendu de ces dernières n’étaient pas vraiment à votre goût, Dell propose gratuitement un utilitaire pour régler le profil colorimétrique de l’écran à télécharger au premier allumage de la machine.
Vous reprendrez bien un peu de SSD ?
La petite trappe en plastique située sous la machine a rapidement cédé sous les assauts de notre tournevis.
En l’enlevant, on aperçoit les barrettes mémoires, le disque dur, le SSD et, surtout, un emplacement vide pour un module SSD supplémentaire.
Dommage qu’on ne puisse pas avoir accès à l’important dispositif de dissipation de chaleur. D’après ce qu’on aperçoit au travers de la ventilation, il est constitué de moult tuyaux de cuivre et de deux gros ventilateurs.
Ces deux-là savent d’ailleurs donner de la voix lorsque c’est nécessaire puisque nous avons mesuré 43,5 dB. Force est de constater qu’ils font correctement leur office puisque la température sous le portable ne dépasse pas les 53°C et que les repose- paumes restent à température ambiante, soit 25,6°C.
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