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Test : Dell Alienware 13 R2, un ultraportable gaming sexy… et bancal

Difficile de conjuguer puissance de calcul 3D, compacité et consommation raisonnable. L’Alienware 13 de Dell arrive dans une nouvelle révision et tient absolument à relever le défi.

L'avis de 01net.com

Dell Alienware 13 R2

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

2.5 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Autonomie & charge

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Performances

0 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/03/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Dell Alienware 13 R2

Processeur Intel Core i7-6500U
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 512 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 960M
Voir la fiche complète

Dell Alienware 13 R2 : la promesse

En février 2015, Dell remplaçait l’Alienware 14 par un modèle plus petit, l’Alienware 13. Ce modèle à écran 13,3 pouces se voulait donc dédié à l’ultra mobilité. La première mouture de la machine ne nous avait clairement pas éblouis par ses prestations, voyons si la seconde génération (baptisée R2) corrige le tir. En préambule, précisons que l’Alienware 13 R2 se décline en 4 modèles sur le site de Dell, avec un prix de départ de 1250 euros. Soit 250 euros de plus que la première version. Notre unité de test ne devrait être très prochainement disponible sur le site de Dell aux alentours des 1750 euros. Un bon investissement ?

Dell Alienware 13 R2 : la réalité

Force est d’avouer que nous avons un faible pour les formes et lignes saillants de l’Alienware 13 R2. L’esthétique générale du boîtier est très réussie, avec sa forme légèrement trapézoïdale lorsqu’on le regarde de face. Côté encombrement, entre le R1 et le R2, les mensurations ne bougent pas d’un iota : on retrouve l’épaisseur de 2,8 cm au plus haut et écran fermé.

Quant au poids, il se maintient à 2 kilos. Bref de quoi le glisser dans un sac à dos sans le moindre souci, en plus de son chargeur (682 grammes, tout de même), et partir en LAN Party pour « fragger ». Seuls ombres au tableau, les reposes-paumes et le dessous de la machine qui adorent les traces de doigts !

Côté ergonomie, cet Alienware fait un sans-faute sur le clavier rétroéclairé. Celui-ci est intégralement paramétrable via le logiciel Command Center. Les touches (non chiclet) tombent à la perfection sous les doigts, leur course est moyenne et le toucher, très agréable.

En revanche, sur la partie touchpad, nous sommes déjà beaucoup plus réservés. La surface de glisse dissimule les boutons de clics et il n’est pas rare de faire quelques fausses manipulations. A remplacer rapidement par une souris externe !

Une bonne connectivité

Sur les flancs de la machine, on constate que la connectique évolue légèrement. Sur les trois prises USB 3.0 de la première version, il n’en reste plus que deux auxquels vient s’ajouter une prise USB Type-C.

Pour le reste, l’entrée micro et la sortie audio stéréo sont toujours de la partie. Et pour les connexions réseaux, vous avez le choix : filaire via la prise Ethernet ou le module Wi-Fi n/ac. Cet Alienware est également compatible Bluetooth 4.1.

Écran mat Full HD recherche excellente qualité

L’écran 13,3 pouces conserve son revêtement mat, un bon point pour les hermétiques au brillant (et tactile) que nous sommes. Toujours au menu également, la définition Full HD (1920 par 1080 pixels). A noter, la version la plus onéreuse de l’Alienware 13 est équipé d’un écran QHD+ (3200 par 1800 pixels), mais nous vous recommandons d’éviter ce dernier. Comme nous le verrons plus loin, la configuration est dimensionnée pour le jeu en FHD, mais du tout pour le « simili 4K ».

A l’issue des mesures de notre sonde, nous pouvons dire que la luminosité moyenne de 250 cd/m2 n’est pas génialissime, mais l’honneur est sauf. Le taux de contraste est de 920:1, de quoi garantir un affichage satisfaisant des zones sombres et des couleurs relativement bonnes.

Une plateforme de jeu techniquement déséquilibrée

Les processeurs Intel Skylake étant déjà bien implantés dans tous les PC de la concurrence, c’est tout naturellement que l’Alienware 13 R2 les adopte. Cependant, tout comme sur la première édition de la machine, l’américain conserve un processeur de type « U », c’est-à-dire une puce basse consommation que l’on trouve d’ordinaire dans les ultraportables et autres ultrabooks ! En l’occurrence, il s’agit ici d’un Core i7-6500U, un processeur double cœur (4 threads) cadencé à 2,5 GHz qui consomme au maximum 15 watts. Cette puce est très bien pour un ordinateur nomade, mais pas tout à fait adaptée à un PC gaming nomade. Car, et sans trop rentrer dans les détails techniques, les Core i7 U ne sont pas équipés de lignes PCI-Express assez véloces pour tirer parfaitement parti du potentiel d’une carte graphique dernière génération. En l’occurrence il s’agit ici d’une NVIDIA GeForce GTX 960M.
Drôle de choix de la part de Dell pour cette machine gaming ! En outre, la GeForce est implantée dans sa déclinaison en 2 Go de mémoire vidéo (GDDR5) alors qu’une autre version avec 4 Go existe et donne de bien meilleurs résultats sur une machine gamer… à condition que celle-ci ne soit pas bridée à quelque niveau que ce soit.

Le mieux serait que la vitesse du PCI-E soit de 16x et que la carte exploite la version 3.0…

En plus d’une carte 3D avec plus de mémoire, nous aurions préféré qu’Alienware opte pour un Core i7-6700HQ. Ce dernier étant un vrai processeur à 4 cœurs que l’on trouve dans beaucoup de PC gamers actuels et ayant de quoi faire ronfler la puce NVIDIA ! Certes, la consommation de la machie aurait augmenté et il aurait fallu redimensionner légèrement le système de ventilation. Mais rien d’infaisable pour Dell, habitué à fournir très haut de gamme dans le reste du catalogue Alienware.

Donc, pour résumer, sur le papier, les parties chargés des calculs purs et graphiques sont un peu timorées. Et, paradoxalement, d’un autre côté, Dell met le paquet sur la mémoire vive et le stockage. Respectivement, ce sont 16 Go de DDR3 et un module SSD de 512 Go qui sont présents dans la machine. Du haut de gamme cette fois-ci.

Un ultraportable hyperpuissant et polyvalent

L’ensemble manque donc clairement d’homogénéité et cela s’en ressent clairement dans les tests. Soyons clairs, la machine n’offre pas de mauvaises prestations. Bien au contraire. Pour tout ce qui n’est pas de l’ordre du gaming, elle assure ! Il y assez de puissance concentrée sous le clavier pour parer à toutes les éventualités et tous les besoins. Et ce, que l’on soit à la maison ou en voyage. Ce qui tombe bien… pour un ultraportable.

Lors de nos tests d’endurance de lecture vidéo continue, et grâce à la technologie Optimus de NVIDIA, l’autonomie est d’environ 6 heures 50. En utilisation plus « polyvalente », l’Alienware 13 R2 reste éveillé pendant un peu plus de 6 heures 25. Deux très bons temps pour une machine de cet acabit.

Ce n’est (toujours) pas l’ultraportable ultime pour gamer

Cependant, pour un PC ultraportable de gaming, nous nous attendions à bien mieux. Par exemple, sur nos jeux de tests simulant les ressources nécessaires pour faire tourner un MOBA (League of Legend, DoTA, etc.) ou encore Counter-Strike : GO, avec les options graphiques presque à fond, nous ne dépassons pas les 120 images par seconde (ips).

Sur les titres très récents, dès que l’on joue en Full HD et que les détails sont réglés sur des valeurs élevées, ça dégringole. Les écarts se maintiennent entre 45 et 70 images par seconde dans la béta d’Overwatch… et passe carrément sous les 45 ips avec The Division ou même Hitman avec, pour ces derniers, des détails en « Moyen ».

Enfin, précisons que mieux vaut ne pas se lancer dans une session de jeu avec l’Alienware 13 R2 sur les genoux car le mercure peut monter jusqu’à 57°C sous la machine. Gare aux coups de chaud !

Toujours plus de SSD !

Après avoir enlevé la trappe donnant accès à la mémoire et au SSD, on se rend compte que la première ne pourra être étendue qu’à condition de remplacer purement et simplement le couple de barrettes par un autre, de plus grande capacité.

En revanche le stockage sur SSD peut facilement être augmenté. Sur la micro carte contrôleur présente en lieu et place du disque dur traditionnel, il y a un second emplacement pour module de mémoire flash (au format M.2 NVMe).

Crédits photos : Aymeric Siméon

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