Dell 1130 : la promesse
Le constructeur Dell propose, avec cette imprimante laser monochrome 1130, un outil à la fois économique, performant et peu encombrant. Le but est-il atteint ? Nous avons souhaité le vérifier, alors place aux essais !
Dell 1130 : la réalité
Une robe noire pour le coté chic, un format compact pour le coté pratique et un design plutôt sobre pour s’accommoder à tous les environnements, telle se décrit cette imprimante 1130 que Dell présente comme la solution d’impression monochrome à faible coût.
Une imprimante qui sait rester modeste
Un faible coût dû aux efforts du constructeur pour proposer l’imprimante à une centaine d’euros seulement et des cartouches toners à moins de 65 et 84 euros selon la capacité (1 500 ou 2 500 copies). Un rapide calcul nous révèle un coût à la page imprimée de seulement 4,3 centimes avec la cartouche standard et de 3,3 centimes avec la version haute capacité, ce qui est assez raisonnable mais n’a cependant rien d’extraordinaire.
Bonne ergonomie mais connectivité lamentable
Cela dit, le coût à l’usage n’est pas son seul argument. Ses faibles dimensions, sa simplicité d’utilisation et sa maintenance aisée sont autant de raisons jouant en sa faveur. On peut la placer n’importe où aisément, sa cartouche est facile d’accès et se remplace en quelques secondes à peine, son bac à feuilles offre une contenance convenable et bénéficie lui aussi d’une bonne accessibilité.
En revanche, sa connectivité n’est pas un point en sa faveur car elle ne dispose que d’une unique interface USB pour se connecter à un ordinateur, qui plus est obligatoirement sous Windows à cause de son interface GDI (pas de PCL, pas de PostScript et pas de langage propriétaire, rien que du GDI). Possesseurs de Mac, passez votre chemin.
Sa grande sœur est bien meilleure
Et il faut opter pour le modèle 1130n (bien plus onéreux) si on veut disposer d’une interface réseau Ethernet 10/100. Ce dernier offre, par ailleurs, de meilleures performances (débit de 24 ppm au lieu de 18, première page en 19 secondes au lieu de 28 secondes) et un meilleur équipement (mémoire de 64 Mo au lieu de 8 Mo, interface USB 2.0 à la place de l’USB 1.1, ajout des langages PCL5e, PCL6, émulation Epson/IBM en plus de GDI et compatibilité avec les machines sous Linux et Mac OS X en prime).
Le beurre et l’argent du beurre
De même, la faible connectivité de cette 1130 est la contrepartie à payer pour son modeste prix de vente, c’est pourquoi elle ne possède ni port USB PictBridge, ni lecteur de cartes mémoire et encore moins un panneau de commande complexe garni de 20 boutons et d’un écran LCD, tout juste deux boutons et trois voyants.
On en a quand même pour son argent
Coté performance en revanche, cette 1130 assure. Ainsi, elle annonce une vitesse d’impression de 18 ppm. Une vitesse que nous n’avons pas pu atteindre lors de nos tests, mais que nous avons approchée d’assez près avec 13,8 ppm en mode texte et 13,5 ppm en mode mixte (texte et graphisme). Enfin, imprimer une photo en mode HQ pleine page A4 ne lui a pris que 40 secondes soit 1,5 ppm. Ceci dit, la 1130 n’est pas conçue pour ce type d’impression.
Économe et silencieuse… seulement quant elle dort
Finissons en précisant que bien que cette 1130 soit silencieuse et économe en énergie lorsqu’elle est en veille (moins de 32 dB et à peine 3,5 W), elle devient vite bruyante et gourmande pour sa taille (plus de 60 dB et plus de 400 watts). Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences.
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