Une enceinte qui sert à écouter de la musique, mais pas seulement. Avec la SoundForm Elite, Belkin associe ses compétences historiques avec Devialet. Le résultat : une enceinte équipée à son sommet d’un socle de recharge sans fil compatible Qi.
Ce dernier est un modèle de 10 W qui correspond au milieu de gamme de la marque. Belkin conçoit en effet des chargeurs à induction de 7,5, 10 et 15 W. L’enceinte n’offre donc pas la puissance de charge la plus importante proposée par Belkin. Dommage que ce ne soit pas le cas sur un appareil à 300 euros.
Son positionnement en haut de l’appareil rend son accès très facile, mais confère un design étrange à l’enceinte qui semble être quelque peu amputée de sa partie supérieure. La partie inférieure est quant à elle plus classique, habillée d’un tissu maillé comme bon nombre de ses concurrentes, à commencer par le HomePod.
Les technologies brevetées de Devialet
La configuration de l’enceinte est relativement simple et passe par l’application Home de Google. Toutes les possibilités offertes par l’Assistant de Google sont donc accessibles, qu’elles soient musicales (recherche de musique, commande de lecture, etc.) ou plus larges (domotique, questions de culture générale, etc.).
La partie purement audio a donc été conçue en collaboration avec Devialet. La marque française multiplie actuellement les partenariats en ce sens. On se souvient notamment de son association réussie avec Huawei pour la Sound X. On trouve sur l’enceinte Belkin les technologies brevetées de la société hexagonale comme le Speaker Active Matching (SAM) qui adapte le signal audio aux caractéristiques de l’enceinte ; ou l’architecture « Push-Push » qui place les woofers dos à dos pour éviter trop de vibrations de l’appareil.
Une qualité sonore en deçà des attentes
On est malheureusement un peu déçu par l’intégration de ces technologies au sein de la SoundFrom Elite. Le rendu n’est pas à la hauteur d’une enceinte à 300 euros, ni même à 250 si l’on déduit le prix du chargeur sans fil. Certes, comme souvent avec Devialet, les basses sont présentes et bien présentes. Mais l’enceinte est pénalisée par un déficit de fréquences médiums et plus encore de hauts médiums.
En résulte une réelle impression de creux, notamment sur les morceaux avec des voix. Ces dernières manquent de matière et peinent à faire passer toute l’émotion nécessaire à une chanson. L’enceinte se rattrape ensuite sur les aigus pour souligner un peu plus les détails, dans des fréquences globalement trop élevées pour rattraper complètement le manque de hauts médiums.
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