Plus modeste, davantage centrée sur les grandes promesses traditionnelles de Free, à savoir des débits, une offre TV intégrée au mieux, le tout pour un prix abordable, la Freebox Pop mérite bien son étiquette de v8. Surtout si on la compare à la Delta, qui apparaissait plus comme une tentative de définir une expérience premium et coûteuse, en rupture avec l’image originelle du FAI.
Calée sur les tarifs du marché, dans la moyenne (29,99 euros par mois la première année, puis 39,99 euros par mois), la Freebox Pop ne casse pas les prix. Il est venu le temps de l’ARPU, où les clients doivent être rentables. Néanmoins, cette nouvelle offre a de quoi séduire. Elle a d’ailleurs rencontré un fort succès, semble-t-il, puisque Xavier Niel indiquait récemment qu’elle comptait plus de 50 000 utilisateurs en l’espace d’une semaine de mise sur le marché. Pour comparaison, le Freebox Delta avait atteint le cap des 100 000 abonnés en deux mois de commercialisation.
Nous avons adopté la Freebox Pop pendant près d’une semaine, une semaine que son Serveur, son Player et son Répéteur partagent notre vie quotidienne. Sans que notre avis soit arrêté et définitif, puisque des mises à jour feront évoluer l’expérience d’utilisation au fil du temps, voici un premier retour d’expérience dans le monde numérique en V8, selon Free.
Découverte et débits filaires…
Tout commence évidemment toujours par le modem-routeur, appelé Serveur chez Free. On passera sous silence son installation, qui consiste tout bêtement à brancher les bons câbles dans les bons ports et à attendre sagement que la box démarre. On saluera néanmoins la bonne idée du petit écran sur sa partie supérieure qui permet d’accéder à une poignée d’informations et notamment à un QR code pour se connecter facilement à son réseau Wi-Fi.
Pour ce nouveau boîtier, les équipes de Xavier Niel ont vu grand mais… petit, que ce soit pour suivre une tendance dans le petit monde des routeurs, pour amoindrir l’impact écologique de leur produit ou pour réduire les coûts éventuels.
Le boîtier du Serveur, qui est le plus gros des trois boîtiers, est un cylindre qui ne mesure qu’un peu plus de 16 cm de diamètre et 4 cm de haut. Une compacité bienvenue, qui permettra de le poser plus facilement à découvert, sur un coin de meuble dégagé. A l’arrière, on trouve une connectique classique… et un petit plus.
Outre la prise RJ11 pour la connexion DSL, l’emplacement SFP pour la fibre et la prise de branchement pour le téléphone fixe, on trouve trois ports Ethernet. Deux sont Gigabit, et le troisième a le bon goût d’être 2,5 Gbits/s. Cette bonne petite surprise fait un peu oublier que trois ports, c’est peu sur un routeur principal. Par ailleurs, on regrettera que la prise USB-C, qui sert à l’alimentation du boîtier, soit située au-dessus des ports Ethernet. Interagir avec un câble Ethernet risque d’aboutir à débrancher la box si on ne fait pas attention. Heureusement, cela n’arrive pas tous les jours.
Mais revenons à ce port 2,5 Gbits/s, qu’on rencontre de plus en plus souvent sur les PC de joueurs. Nous avons la chance de bénéficier d’une connexion fibre, c’est donc en FttH que la Freebox Pop est connectée. La promesse des 5 Gbits/s (partagés) nous est clairement destinée. Cependant, il convient d’être prudent, nous n’avons jamais eu droit au 8 Gbits/s promis par la Freebox Delta à laquelle nous avons souscrit.
Toutefois, un rapide Speedtest nous a rassuré, cette fois-ci le très (très) haut débit est au rendez-vous. Nous avons ainsi pu effectuer différentes mesures de bande passante pour découvrir que notre connexion descendante, en filaire, flirte avec les 2 Gbits/s. En l’occurrence, la mesure est ici limitée par les capacités des ports Ethernet de nos ordinateurs et non par celles de notre connexion. Quoi qu’il en soit, télécharger des jeux sur Steam n’a jamais été aussi rapide.
Freebox Pop : une mission, résoudre le casse-tête du Wi-Fi
Le débit Ethernet est donc au rendez-vous, au moins avec cet unique port 2,5 Gbits/s. Petite remarque, c’est à ce genre de détail qu’on voit que Free ne cherche plus forcément à séduire les geeks. Si c’était encore le cas, tous les ports Ethernet du Serveur auraient affiché cette capacité, mais sans doute était-ce trop demander et trop coûteux.
Parlons maintenant du reste du réseau, celui qui passe par le Wi-Fi. Lors de l’annonce de la Freebox Pop, nous avions déjà mis en avant la différence entre le discours enthousiaste de Xavier Niel, qui promettait un Wi-Fi qui résout les problèmes de connexion, et la réalité des choix technologiques.
A l’usage, certaines de nos craintes se sont avérées, mais, bonne nouvelle, certains de nos espoirs également. Précisons en propos liminaires, que nous avons testé la Freebox Pop dans un appartement parisien, qui ne facilite guère le travail des routeurs Wi-Fi en règle générale. Le logement en question est tout en longueur, rythmé tous les quelques mètres de murs porteurs extrêmement épais, lardés de métal, et entouré d’une nuée de réseaux Wi-Fi voisins, qui sont autant d’occasion de créer et subir des interférences.
Commençons maintenant par le négatif, et tuons d’emblée le suspense, avec la solution Wi-Fi de la Freebox Pop, n’espérez pas tirer le meilleur parti de votre connexion fibre. Le Wi-Fi 5 bi-bande a ses limites, de débits, de portée, et il est clair que les utilisateurs de Free auraient gagné à ce que leur FAI intègre des modules Wi-Fi 6 dans sa box.
A défaut, il aurait été bienvenu que l’option 802.11ac retenue soit tri-bande. Cela aurait permis, même en option, à ceux qui le souhaitent de dédier une bande de fréquences (5 GHz) à la communication entre le Serveur de la Freebox Pop et son répéteur. Ainsi, les débits auraient été bien meilleurs, au moins quand on est connecté dans la zone de couverture du répéteur.
Un Wi-Fi limité mais suffisant
Avant d’aller plus loin, répondons à deux questions. La première, ce réseau Wi-Fi décevant au regard des progrès techniques, est-il suffisant pour la plupart des usages familiaux ? Oui. Il manque de panache, saturera peut-être s’il est trop sollicité ou si l’appartement est trop grand, il n’est pas forcément à l’épreuve du futur lointain, mais oui, pour la majeure partie des cas d’utilisation, il fera son office.
Seconde question : faut-il opter pour le répéteur proposé gratuitement par Free (et à dix euros par module supplémentaire) ? Pour faire simple, la réponse est oui. Oui, malgré le bi-bande, oui, malgré le Wi-Fi 5, oui, bien qu’il ne propose qu’un seul port Ethernet Gigabit, et oui, surtout, si vous n’avez pas l’intention d’acheter un ensemble de routeurs (maillés) dédiés. Oui, enfin, pour un répéteur, mais pas forcément pour un second – nous vous dirons pourquoi plus loin.
Avec son répéteur, en utilisant des technologies de band steering, notamment, Free arrive à faire en sorte que la transition du réseau Wi-Fi émis par le Serveur vers celui du répéteur (et inversement) soit transparente, sans déconnexion, sans perte de signal notable. Bien entendu, il faut pour cela respecter une distance maximale entre le Serveur et le répéteur. Free indique dix mètres, cet écart peut-être plus ou moins important en fonction de différents critères : type de matériaux qui composent les murs de votre logement, ligne de visée dégagée entre les deux routeurs (par exemple, un long couloir facilitera la propagation des ondes), emplacements disponibles pour poser les deux éléments, présence d’autres réseaux Wi-Fi à proximité, etc.
En l’espèce, dans notre appartement de test, peu avenant pour les réseaux sans-fil, nous avons relevé une expérience proche de celle qu’offrent les routeurs Wi-Fi 5 maillé d’entrée de gamme, désormais abordables, mais toujours plus coûteux, qu’un répéteur Wi-Fi quelconque et surtout toujours plus cher qu’un répéteur fourni gratuitement.
D’après nos mesures, la couverture totale offerte par la Freebox Pop est presque aussi bonne que celle fournie par des routeurs Wi-Fi 5 bi-bande maillé d’entrée de gamme que nous avons eu la possibilité de tester, qu’il s’agisse des TP-Link Deco m5 ou des Netgear Orbi RBK10. Précisons évidemment, que nous établissons cette comparaison en ne prenant en compte pour ces deux dernières solutions que la couverture assurée par le premier routeur, qui remplace le Serveur de la Freebox Pop, et son premier satellite, qui tient lieu de répéteur, en quelque sorte.
Vous pouvez d’ailleurs comparer les couvertures du Freebox Pop Serveur associée à son répéteur et des Orbi RBK12 avec les deux infographies ci-dessous.
Si l’infographie ci-dessus ne s’affiche pas, cliquez ici.
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En matière de couverture, la Freebox Pop fait donc quasiment jeu égal avec un routeur vendu environ 150 euros. Avant de nous intéresser à la comparaison des débits entre la solution Freebox Pop et celle des Orbi de Netgear, qui demeurent actuellement la meilleure solution maillée Wi-Fi 5 que nous ayons testée, finissons de répondre à la question de l’intérêt d’opter pour le répéteur.
Dans le premier graphique de l’infographie ci-dessous, vous constaterez que la présence du répéteur n’a pas d’impact réel et lourd sur les débits à courte portée. En revanche, dès qu’on dépasse les dix mètres, là où le réseau seul du Freebox Pop Serveur ne permet plus que des débits de 37 Mbits/s, l’ajout du répéteur permet de maintenir une vitesse de connexion de l’ordre de 130 Mbits/s. Largement de quoi surfer, visionner des vidéos 4K en streaming ou connecter le Player de la Freebox Pop en Wi-Fi…
Si l’infographie ci-dessus ne s’affiche pas, cliquez ici.
On constate aussi, et évidemment, que la portée du réseau est significativement améliorée puisqu’on le capte à la toute extrémité opposée de notre appartement, ce qui n’était pas le cas avec le Serveur seul.
En l’occurrence, à plus de 15m, les débits sont encore corrects et assez solides pour streamer de la vidéo. Toutefois, leur stabilité est bien moins bonne et on sent qu’on touche aux limites des capacités du réseau Wi-Fi proposé par Free.
Attention également, entre nos mesures réalisées entre 5 et 10m et celles réalisées entre 10 et 15m, on constate clairement une forte baisse des débits. L’explication est simple, on est, à ce point de relevé, connecté au répéteur. Or, étant bi-bande seulement, il doit utiliser ses fréquences de connexion (2,4 et 5 GHz) à la fois pour communiquer avec le Serveur de la Freebox Pop, mais aussi pour connecter les appareils au réseau Wi-Fi local. Autrement dit, il doit réaliser de petits sacrifices et partager ses ressources réseau.
Si vous étiez amené à connecter un troisième répéteur à ce réseau, non pas en étoile (où il serait connecté au Serveur) mais en daisychain, c’est-à-dire en le connectant au premier répéteur qui est lui-même le seul point de connexion avec le routeur principal, alors les débits seraient encore plus faibles. Voilà pourquoi nous vous conseillons, de ne pas investir dans un second répéteur Free. Si le Serveur et un répéteur ne suffisent pas pour couvrir votre domicile d’opter pour une solution maillée tierce et tri-bande de préférence.
Voilà pour la première promesse phare, celle du réseau. Free n’a clairement pas endossé le rôle du FAI qui innove et secoue le marché par le choix de ses technologies. Néanmoins, il a eu l’habileté de mettre au point une solution qui ne donne pas le meilleur du Wi-Fi actuel, c’est entendu, mais fournit un résultat suffisamment probant et bon au quotidien pour satisfaire les usages de la plupart des utilisateurs. A l’instant T, l’offre est donc pertinente et adaptée, reste à savoir ce qu’elle donnera d’ici quelques années quand le Wi-Fi 6, et même le Wi-Fi 6E, si cher au cœur de Xavier Niel, seront partout, sauf dans cette box.
Un Player cylindrique et discret
Passons maintenant à la seconde grosse promesse du triple play qui sous-tend l’offre de la Freebox Pop : celle de son Player et d’une consommation de la télévision renouvelée.
Ici encore, faisons un rapide tour du propriétaire. Le boîtier du Player, noir et discret, est le plus compact des trois modules fournis avec la Freebox Pop. Tout aussi cylindrique que ses compères, il mesure 12,6 cm de diamètre pour 2,7 cm de hauteur et embarque une connectique un peu chiche. Elle présente un port Ethernet Gigabit, si vous avez besoin de brancher ce boîtier en filaire, un port HDMI, une sortie S/PDIF et une prise antenne TNT DVB-T2.
Enfin, listons le port micro-SD et un port USB 3, tous deux servent à accroître l’espace de stockage interne (16 Go au total, dont 12 Go utiles), pour conserver plus de photos ou de vidéos sur votre Player, par exemple, pour lire des fichiers stockés sur ces supports depuis VLC (qui donnera également accès à votre NAS) ou, enfin, pour y transférer les applications que vous aurez téléchargées et qui occuperaient la mémoire flash interne.
Si Free n’a pas donné les détails de la configuration de son Player, on sait qu’il embarque 2 Go de mémoire vive. De plus, des indiscrétions récurrentes avant et depuis son lancement font état d’un SoC ARM plutôt daté et placé en entrée de gamme, qui peut marquer rapidement ses limites – n’ayant pas pu le vérifier en démontant le boîtier, nous préférons ne pas indiquer de références exactes. Néanmoins, cela expliquerait certaines de nos constatations. Mais n’allons pas trop vite en besogne.
Les forces d’Android
Pour la deuxième fois de son histoire, Free fait appel à Android TV pour animer une de ses box. Après la Freebox mini 4K, c’est donc le Player de sa Freebox Pop qui adopte le système d’exploitation de Google.
On passera rapidement sur cette interface bien connue et fluide, qu’on peut personnaliser en disposant les applications, univers et thèmes à l’envi.
Le choix d’Android TV assure surtout une grande facilité de configuration, surtout si vous possédez un compte Google et un smartphone Android. Il assure aussi la présence d’une myriade de fonctions et d’usages.
Il est ainsi possible d’installer l’immense quantité d’applications disponibles sur le Play Store. Le système d’exploitation offre aussi la chance d’utiliser Google Assistant, très efficace, et qui remplace en l’occurrence Alexa et Ok Freebox, qu’on a rencontré avec la Freebox Delta. Attention toutefois, il ne sera pas possible de solliciter l’Assistant de Google pour certaines tâches qu’on sous-traitait à OK Freebox. On pense notamment aux enregistrements de programme.
Grâce à Android TV, le Player de la Freebox Pop est également compatible avec la fonction Chromecast, qui vous permettra de partager facilement un contenu depuis votre smartphone Android, et iOS, dans une moindre mesure.
Enfin, comme toute box sous Android TV, elle permet de connecter une manette Bluetooth. Il y a quelques lignes de cela, nous parlions des limites de la puce embarquée dans le boîtier, c’est là qu’on y revient.
Jouer sur le Player de la Freebox Pop s’avère un mélange assez subtil d’incrédulité et d’arrachage de cheveux. Connecté à un téléviseur Samsung QLED 55Q80T, nous avons vu le Player peiner à lancer un jeu aussi classique qu’Asphalt 8, avant de planter, puis de réussir à le lancer après une nouvelle tentative. Mais le résultat était tout simplement injouable, le nombre d’images affichées était bien trop faible pour qu’on puisse envisager de conduire le moindre bolide. Même observation avec Trials Frontier, d’Ubisoft. Amis joueurs, vous n’êtes pas les bienvenus.
Pire encore, nos tentatives de jeu se sont parfois soldées par des plantages de la box, l’interface était alors figée et la seule solution semblait être de redémarrer le boîtier. Précisons également que nous avons rencontré des plantages à quelques reprises au cours de notre utilisation dans d’autres situations, notamment lors de changement « d’univers » dans Oqee, quand nous passions par exemple de la télévision à la VOD ou à VLC. Là encore, il nous fallait redémarrer le Player pour reprendre la main.
Une nouvelle expérience TV repensée et dans l’air du temps
Voyons justement ce que vaut le Player de la Freebox Pop, pensé pour des usages télévisuels et vidéos. Concentrons-nous sur Oqee, la nouvelle approche TV de Free, qui prend la forme d’une application. On la lance comme n’importe quelle appli Android.
Son interface est agréable, riche et arrive à faire tenir en quelques onglets une grande variété de contenus. On pourrait chipoter sur quelques détails, et relever de petits ratés ergonomiques, tant sur l’affichage que pour la navigation, mais sans doute tout cela sera-t-il corrigé dans une prochaine mise à jour.
Fortement inspirée des grandes applications actuelles, qu’il s’agisse de YouTube ou plus directement de Molotov, Oqee est bel et bien une approche plus visuelle et moderne de la télévision. Sous forme de belles vignettes, qui s’animent quand on reste dessus, elle concentre les chaînes, centralise l’accès aux replays, au guide TV, aux enregistrements, à la VOD, ou à des recommandations thématiques de programmes : Pour les petits bouts, Coin détente, Un puits de science, etc. Un moyen de facilement trouver quelque chose à regarder en fonction de l’humeur et des spectateurs.
Oqee offre aussi un onglet App, où sont présentes les applis pré-installées (Amazon Prime Video, Netflix, Canal+, YouTube, VLC). Hélas, vous n’y trouverez pas celles que vous avez installées ensuite. Expliquons-nous en prenant un exemple. Si vous êtes abonnés à Disney+, et l’installez depuis le Play Store, ce service ne sera pas accessible depuis Oqee, il faudra obligatoirement revenir à l’interface d’Android TV pour y accéder. C’est un peu dommage si on considère que l’ambition de Free est de réunir dans cette application tous nos usages télévisés, qu’ils soient traditionnels (accès aux chaînes TNT ou du bouquet Free) ou délinéarisés (Replays, Enregistrements, VoD, VLC, etc.).
En l’occurrence, c’est la manifestation d’une limite, Oqee n’est qu’une appli d’Android TV et pas une sur-couche qui offrirait plus de liberté. Cette limite aboutit aussi au fait que les comptes créés dans Oqee voient leurs préférences (choix de la langue, des sous-titres, etc.) appliquées dans un cadre un peu restreint.
Si Oqee est perfectible, vous l’aurez compris, il n’en propose pas moins de très bonnes idées. Dans le cadre de la consultation des flux TV « classiques », elle offre ainsi la possibilité de contrôler le direct. Il s’agit depuis la télécommande de pouvoir revenir au début de la plupart des émissions qu’on aurait prises en route, grâce à la fonction Start over. On pourra aussi le mettre en pause, ou lancer un enregistrement du programme.
L’enregistrement peut aussi se faire depuis l’onglet Enregistrement, où on retrouve ceux qui ont été déjà réalisés et ceux qui le seront prochainement, ou depuis le guide TV. Très pratique pour une consultation, ce guide manque toutefois d’une fonction de recherche rapide, et éventuellement vocale.
Concernant les enregistrements, on émettra un petit regret. Il n’est a priori pas possible (nous n’y sommes pas arrivés en tout cas) d’enregistrer localement les programmes souhaités. Ils le sont toujours automatiquement dans le cloud, et occupent l’espace de 100h allouées – au-delà, il vous en coûtera 2 centimes d’euros par heure et par mois.
A noter à ce sujet que les enregistrements initiés depuis l’application Freebox (classique), et qui sont mémorisés sur le support de stockage externe branché en USB sur le Server, ne figurent pas dans la liste des enregistrements d’Oqee. Il faudra passer par VLC pour les retrouver éventuellement.
Finissons notre tour d’Oqee et du Player par un petit point sur la 4K. A l’heure où sont écrites ces lignes, les chaînes 4K, accessibles depuis la Freebox Delta, ne le sont pas depuis la Freebox Pop. Free promet au global que sa box peut gérer de la 4K HDR Dolby Vision (et un son 5.1 ou Atmos). Le Player n’a visiblement pas eu de mal à supporter les flux 4K que nous lui avons soumis, depuis Netflix, par exemple. En revanche, il a été quelques fois à la peine avec des fichiers MKV un peu lourds et lus localement. C’est un autre point qui nous fait nous interroger sur les performances sur le long terme de la configuration du Player, qui semble manquer de souffle.
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