Transcend DrivePro 200 : la promesse
Le marché des boîtes noires électroniques pour les automobiles serait-il en train de se développer véritablement en France ? Difficile à dire. Une chose est sure, le constructeur Road Eyes (lire le test de la RecPro Full HD) n’est plus seul sur ce marché. Nous avons récemment testé et approuvé la DashCam 20 de Garmin, et nous attaquons cette fois-ci à un modèle plus modeste, la Transcend DrivePro 200. En route !
Transcend DrivePro 200 : la réalité
L’installation de la caméra à bord est plutôt contraignante. Alors que les produits concurrents proposent des systèmes de fixation à ventouse, la DrivePro 200 se colle au pare-brise. Son support est monté sur adhésif puissant, qui reste en permanence dans la voiture, généralement placé sous le rétro viseur intérieur. Non seulement cela n’est pas très beau, mais cela rend impossible l’utilisation de la caméra dans plusieurs véhicules.
La DrivePro est très simple d’utilisation
A l’image des autres caméras du genre, la DrivePro 200 est très simple à utiliser. La mise en place est facilitée par l’écran couleur au dos. L’enregistrement démarre automatiquement, une fois la caméra branchée à l’allume-cigares (elle n’a pas de batterie). Bon point, Transcend livre une carte MicroSD de 16 Go pour filmer environ 2h en Full HD. Inutile de formater la carte lorsqu’elle est pleine. Le système écrase les enregistrements les plus anciens… sauf s’ils sont protégés.
Un accéléromètre sensé détecter les chocs
Les vidéos filmées sont stockées dans deux répertoires différents : un dossier classique et un dossier protégé. Celui-ci contient les séquences durant lesquelles l’accéléromètre de la caméra à détecté un mouvement brusque, synonyme d’un potentiel choc. Selon nous, l’accéléromètre n’est pas assez sensible. En effet, si nous n’avons pas eu d’accrochage pendant nos tests, nous avons effectué – sur une route dégagée, naturellement – des freinages très appuyés, qui n’ont pas suffi à activer la protection de l’enregistrement. Notons toutefois qu’un bouton physique est disponible sur le côté de la caméra pour protéger la séquence après coup. Néanmoins, de ce point de vue, les produits Road Eyes et Garmin sont beaucoup plus performants.
Une application smartphone très pratique
La DrivePro 200 intègre une connexion Wi-Fi pour diffuser l’image qu’elle filme sur un smartphone (iOS et Android), mais ce n’est pas d’un grand intérêt. D’ailleurs, l’image saccade sur le smartphone.
Ce qui l’est plus, c’est l’accès que cela donne aux fichiers qui sont stockés dans la mémoire. Ainsi, vous pourrez débattre, sur les lieux de l’accident, de la responsabilité de chacun.
C’est toutefois sur le PC qu’on apprécie le mieux la qualité du produit. L’objectif intégré est bluffant : il offre une vision à 160 degrés (voire 170 degrés) avec un rendu vidéo Full HD très propre, y compris sous les tunnels éclairés (en basses lumières donc). On aime aussi la qualité du micro.
Pas assez d’informations
A la lecture des fichiers, on se rend rapidement compte qu’il manque des informations disponibles sur les produits concurrents. Faute de GPS, la DrivePro 200 n’enregistre ni votre position, ni votre vitesse, ni même les informations de l’accéléromètre (pouvant notamment justifier d’un freinage) et l’heure n’est fiable que si vous l’avez correctement réglé manuellement. Pour toutes ces raisons, il n’est pas dit que, devant un tribunal, cette preuve vidéo soit recevable.
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