L’année dernière, Apple remettait à plat le design des iPhone, à plus d’un titre. Renouant avec des bords verticaux et les arêtes nettes, ils mettaient davantage en valeur une dalle OLED presque bord à bord, amputée à son sommet par une encoche dans laquelle se nichait toujours la caméra True Depth, chargée de vos selfies et de faire fonctionner Face ID.
Cette année, assez logiquement, Apple continue sur cette lignée et conserve les grandes lignes qui ont fait le succès des iPhone 12.
Il y apporte deux modifications intéressantes. La première est la réduction de cette fameuse encoche, en attendant qu’elle disparaisse totalement, un jour ou l’autre. La seconde aurait été une hérésie il y a encore quelques années : les iPhone 13 prennent du poids et de l’embonpoint. Rien de scandaleux, évidemment, on parle de 0,025 cm d’épaisseur en plus et de 17 g pour l’iPhone 13 Pro. Les experts de la pesée à la main le sentiront peut-être, ce n’était pas notre cas – surtout avec une coque. Le confort de prise en main est tout cas toujours le même.
L’iPhone 13 Pro, comme le 13, en cela qu’il partage la même taille de boîtier (14,67 de haut, pour 7,15 cm de large et 0,765 cm d’épaisseur), semble le parfait compromis entre ergonomie et taille. Sa prise en main est confortable, et avec un peu d’habitude, on peut assez facilement l’utiliser d’une seule main quand c’est nécessaire. Son écran de 6,1 pouces peut être couvert d’un seul pouce, sans mettre en péril sa stabilité dans votre paume – sauf à avoir une petite main, mais dans ce cas, nous vous invitons soit à utiliser deux mains, soit à vous intéresser plutôt à l’iPhone 13 mini.
Une dalle plus lumineuse, HDR toujours, et Pro Motion
La dalle, qui occupe la face avant et est toujours protégée par le verre Ceramic Shield (qui a réussi à protéger les iPhone 12 sans broncher pendant un an malgré quelques chutes), s’améliore. Elle gagne en luminosité. Apple promet 1 000 cd/m2 en conditions normales, nous l’avons mesurée à 937. Le contraste est évidemment « infini », dalle OLED oblige. C’est donc bon, très bon. Tandis que les pics lumineux pour les contenus HDR à 1 200 nits sont également tenus à peu de chose près, selon nos mesures. Il sera donc agréable d’utiliser cet iPhone 13 Pro en plein jour.
Une des grosses nouveautés d’affichage des iPhone 13 Pro est l’introduction de la technologie Pro Motion – comprenez une vitesse de rafraîchissement de la dalle qui change selon les usages pour offrir plus de fluidité ou plutôt une fluidité adaptée. Ainsi, quand vous jouez à un titre qui voit votre personnage courir ou filer à l’écran, il est fort probable que la dalle basculera en 120 Hz (120 images par seconde), tandis que si vous regardez un film, pour coller au medium, l’affichera passera à 24 Hz, ou 24 images par seconde. Enfin, si vous lisez un e-book, la dalle se calera gentiment à 10 Hz, son minimum. Et elle montera en revanche en fréquence si vous faites défiler une longue page Web… Pour être honnête, la différence n’est pas toujours sensible, on sent un gain en confort, de fluidité, sans tomber à la renverse. Sans doute parce que l’interface des iPhone a toujours été fluide et contrôlée.
La technologie Pro Motion permet donc à Apple de rattraper son retard sur les smartphones Android, elle assure également un peu plus de fluidité et participe aussi à un gain d’autonomie. Mais sur ce point, c’est aussi et surtout la nouvelle puce qu’il faut remercier. Parlons-en.
A15, un SoC toujours plus puissant
L’A14 ne manquait pas de puissance, c’est certain. Selon les benchs, les iPhone 12 arrivent encore à en remontrer au SnapDragon 888, qui est la Rolls des processeurs pour smartphone sous Android, actuellement. L’A15 en rajoute une couche, en attendant que Qualcomm réponde avec une nouvelle génération de SoC. Autrement dit, vous ne manquerez de rien pour jouer, faire tourner quelques applications gourmandes et éventuellement réaliser quelques petits montages vidéo, en 4K HDR, pourquoi pas.
Sur le papier, la nouvelle puce d’Apple conserve la même recette que l’A14 : six cœurs pour la partie CPU, dont deux cœurs haute performance, et quatre cœurs basse consommation. Pour la partie graphique, pour la première fois, Apple a décidé d’intégrer cinq cœurs à la puce qu’il glisse dans ses deux modèles Pro – c’est un de plus que sur les iPhone 13 et 13 mini. Par ailleurs, les iPhone Pro embarquent 6 Go de mémoire vive, contre quatre pour leurs petits frères de 2021.
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Quand on sollicite Geekbench 5, on constate des progrès intéressants en multicœur, avec plus de 13% de gain entre les iPhone 12 Pro et 13 Pro. Mais le meilleur vient du bench Compute, qui évalue et note les performances en jeux, retouche d’image et vidéo. En l’espèce, l’iPhone 13 Pro est plus de 55% plus performants que son aîné sorti l’an dernier. Quand on s’intéresse à la partie graphique, avec GFXBench, on note un gain allant de 27 à 42% selon les tests et définitions utilisés. Les progrès du GPU sont donc réels, et vont assurer une belle longévité à cet iPhone, sans même parler des jeux, qui sont encore plus beaux et fluides.
Pour prendre la mesure des performances de l’A15, et son endurance dans l’effort, on se tourne vers 3Dmark Wildlife, qui fait tourner en boucle un test pour juger du throttling de la puce quand elle souffre dans la longueur – comme si vous jouiez pendant 30 ou 45 minutes à un jeu exigeant graphiquement.
Avec cet outil, on constate tout d’abord que l’iPhone 13 Pro, à son meilleur, est presque 43% plus performant que l’iPhone 12 Pro. À son plus bas, il n’est plus que 12,6% plus rapide que son aîné. Autrement dit l’A15 réduit la voilure, mais conserve sa domination. En revanche, il est intéressant de noter que l’A14 était moins sujet à cette réduction de ses performances à cause de son échauffement.
3Dmark Wildlife lui attribue un indice de stabilité des performances de 90,9%, là où l’A15 n’obtient que 71,6% dans l’iPhone 13 Pro. Cet indice est influencé par la taille du boîtier dans lequel le SoC fonctionne, l’enjeu étant toujours de dissiper plus ou moins facilement la chaleur produite. Ainsi, l’iPhone 13 mini, qui intègre la puce dans un boîtier bien plus compact affiche un indice de stabilité des performances de 68,7% tandis que le Pro Max décroche un 75,7%.
Pour comparaison rapide, la plupart des smartphones Android, tournant avec le Snapdragon 888, comme le OnePlus 9 Pro, le Find X3 Pro, d’Oppo, ou encore le Galaxy Z Fold 3, dans un tout autre facteur de forme, affichent des indices oscillant entre 55 et 61,6%. Le throttling n’est donc pas qu’une affaire de puce Apple, et l’A15, si elle en souffre davantage que l’A14, s’en tire plutôt mieux que la concurrence actuelle.
D’autant que l’A15 a un autre atout dans sa manche, un nouveau réseau neuronal (NPU), cette partie de la puce qui sert à l’exécution des calculs d’apprentissage machine, destiné à la reconnaissance faciale, à la photographie computationnelle, etc. Plus puissant, adossé à un processeur d’images revu, et à une nouvelle partie matérielle pour la compression et décompression de la vidéo, le NPU est utilisé par Apple pour servir de nouveaux usages photographiques et vidéo.
Photo et vidéo, les promesses de l’avenir, les petits travers d’hier
L’année dernière, si vous vouliez profiter du meilleur de ce que les iPhone avaient à offrir en photo, il fallait impérativement vous tourner vers les iPhone 12 Pro Max. Cette année, bonne nouvelle, les deux modèles Pro sont à égalité. Vous allez donc pouvoir éviter de déformer vos poches ou de vous déboîter le pouce pour avoir le meilleur iPhone en photo.
L’iPhone 13 Pro embarque toujours trois modules caméras (12 Mpixels), et, attention, il y a du nouveau, pour chacun d’entre eux.
L’ultra grand-angle offre toujours un équivalent 13 mm, mais voit son ouverture agrandie à f/1.8, contre f/2.4 l’année dernière. Il s’accompagne d’un nouveau mode Macro – amusant et assez impressionnant, avec sa mise au point jusqu’à deux centimètres. Les résultats sont plutôt bons, mais dépendent énormément de la lumière ambiante et de la nature des objets photographiés.
Pour l’heure, la bascule en mode Macro est automatique, mais Apple indique qu’il sera possible plus tard, grâce à une mise à jour, de désactiver ce changement automatique, en photo et vidéo.
Le grand-angle, équivalent 26 mm, connaît une belle amélioration, puisqu’il reprend les caractéristiques générales de celui qui était réservé l’année dernière à l’iPhone 12 Pro Max. Mais avec des photodiodes encore plus grandes à 1,9 micron (contre 1,4 micron avant) et un système de stabilisation par déplacement du capteur. Le bloc a été revu légèrement depuis l’année dernière, notamment au niveau du moteur qui sert à la stabilisation, afin d’être plus compact – il est en effet présent dans les quatre iPhone 13 désormais.
Enfin, on trouve le module caméra exclusif aux modèles pro, le téléobjectif. Cette année, il réalise un beau saut en avant. L’équivalent 52 mm des années précédentes est remplacé par un équivalent 77 mm (f/2.8 contre f/2.2 l’an dernier). Cela signifie que la puissance d’agrandissement – le zoom – passe de x5 à x6, et au quotidien, cela change tout. Vos portraits seront plus resserrés, si vous le souhaitez, sans avoir à vous coller à votre sujet, et les détails d’un paysage ou d’un bâtiment seront mieux mis en valeur. Les fans du téléobjectif devraient vraiment apprécier ce joli saut en avant.
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Outre ces changements matériels, Apple fait aussi appel à sa puce A15 pour enrichir son offre de photographie computationnelle, en renforçant l’existant, et en proposant de nouvelles fonctions.
Ainsi, Apple introduit la technologie Smart HDR 4, qui est donnée pour assurer un meilleur contraste, une meilleure exposition et un rendu des couleurs plus vifs. Par ailleurs, le mode Nuit est désormais disponible sur tous les modules caméras, même en mode portrait, et même sur l’appareil photo avant. Des progrès appréciables, qui unifient l’expérience d’utilisation.
Mais Apple introduit aussi et surtout deux grosses nouveautés. La première est destinée à donner plus de caractères à vos photos, il s’agit de Styles photographiques. Autrement dit un traitement numérique préétabli pour les clichés que vous allez prendre. Vous avez ainsi le choix entre Standard, Contraste intense, Vif, Chaud, et Froid. Ce style sera alors appliqué à chaque fois que vous prendrez une photo. Via un nouveau raccourci dans l’interface de contrôle de l’appareil photo, vous pouvez également rapidement basculer d’un mode à un autre, avant la prise de vue. Enfin, il est aussi possible de modifier les deux critères de Ton et Température systématiquement préréglé pour chaque style.
En définitive, les « styles » sont un bon moyen d’obtenir des clichés qui ont plus de vie, de force visuelle sans avoir à aller plonger dans les réglages de température, contraste, luminosité, tons clairs, brillance, etc. a posteriori. C’est une approche plus intéressante que l’application de filtres, qui personnalise facilement vos clichés selon vos envies.
Intéressons-nous maintenant à l’autre grosse nouveauté, le mode Cinématique. C’est tout à la fois un tour de force technique et une fonction qui séduira ceux qui aiment réaliser des vidéos esthétiques et un peu élaborées. En effet, il est peu probable que vous utilisiez cette fonction tout à l’émotion des premiers pas de votre enfant, ou pour immortaliser un bon moment entre amis – même s’il est très facile de la sélectionner depuis l’application Appareil photo.
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Le mode Cinématique utilise toute la puissance du réseau neuronal de l’A15. Il sollicite des algorithmes de détection d’objets, de personnes ou encore de mouvement, et une analyse des pratiques cinématographiques. À partir de ces différents éléments, il va définir automatiquement où est faite la mise au point pendant le tournage d’une vidéo. Une personne se tient seule dans le coin gauche du cadre : elle est nette et le reste un peu flou. Sauf si vous décidez que cette tasse de thé, devant elle, est bien plus importante. Si une seconde personne entre dans le plan, la mise au point se fait automatiquement sur elle. Il suffira que le nouveau venu tourne la tête en direction du premier sujet pour que le focus change à nouveau.
Vous pouvez aussi à tout moment définir un autre point de focus, partout dans l’image, car l’iPhone 13 filme la vidéo en Full HD (1080p, maximum) à 30 images par seconde, tout en enregistrant les informations de netteté de tous les plans. Il est ainsi possible de changer la mise au point même une fois la vidéo enregistrée.
Dans les faits, le mode cinématique est bluffant : par son rendu et sa facilité d’utilisation. Toutefois, il souffre encore de quelques ratés, liés à un historique d’imperfections. En l’occurrence, il s’agit des détourages offerts par le mode Portrait des iPhone. Si le bokeh est généralement assez bien réparti, les smartphones d’Apple ont encore souvent des soucis avec les contours difficiles, comme les cheveux ou les structures complexes. Un problème qu’on retrouve dans le mode Cinématique.
Par exemple, filmez quelqu’un en plan moyen devant une voiture. Le contour de son corps et de la voiture sera nettement établi et le flou appliqué sur l’arrière-plan au-dessus du toit du véhicule. En revanche, l’arrière-plan visible au travers des vitres de la voiture sera lui net… C’est évidemment une situation particulièrement complexe, mais cela prouve que simuler les jeux d’optique n’est pas chose aisée, et que les algorithmes d’Apple ont encore besoin de progresser.
Tout comme ils ont encore besoin de progresser pour bien interpréter les cheveux, les boucles flottantes dans le vent et l’espace entre ces boucles qui laisse voir un arrière-plan net.
Car, même si les photos prises par les iPhone 13 Pro sont bonnes en pleine lumière, et même dans des conditions d’éclairage plus douteuses, avec une exposition impressionnante de maîtrise, même si la restitution des couleurs est vraiment plaisante et juste, même si on note clairement un gain de précision dans les structures des bâtiments, dans les détails des contours des objets plus ou moins lointains et complexes, il n’en reste pas moins qu’on se demande parfois si toute la puissance du réseau neuronal ne devrait pas être appliquée à lutter contre les travers anciens des photos prises par les iPhone.
On pense notamment au manque de piqué des clichés, à cette tendance frappante, même en pleine journée, à recourir à des aplats de couleurs, comme dans des aquarelles. Des interprétations d’ensemble qui tiennent plus de l’impressionnisme que de la reproduction détaillée. C’est le cas dans les feuillages, mais aussi les surfaces minérales de certains bâtiments. À 100%, l’image est belle et séduisante, mais dès qu’on souhaite agrandir un peu un détail, on constate les limites du capteur et de l’optique. Google emprunte depuis longtemps la voie de la photographie computationnelle et arrive à des miracles. Depuis deux ans, surtout, Apple suit également cette voie, et il semble important qu’il s’en serve pour corriger ses faiblesses.
D’autant qu’en vidéo, les iPhone 13 continuent de dominer la concurrence, avec une interface quasi parfaite, une unité d’exposition et de reproduction des couleurs d’un module à un autre, et une stabilisation presque irréprochable. Tandis qu’en photo, le gain en luminosité, dû aux ouvertures focales plus importantes ou aux pixels plus gros, se ressent immédiatement. Ces améliorations semblent aussi se manifester via une balance des blancs qui semble plus juste, plus réaliste – elle évite notamment les ambiances jaunies des soirées peu éclairées.
Les iPhone restent, bien évidemment, des appareils agréables à utiliser pour prendre des photos de son quotidien, de ses enfants, de ce que la vie offre à nos yeux. Mais, on aimerait juste qu’Apple se rapproche davantage de l’excellence hallucinante que sert depuis quelques années Huawei, par exemple. Le processeur d’image de l’A15, sa puissance, l’intégration matérielle et logicielle, qui fait la force d’Apple, pourraient aboutir à des clichés incroyables. Plus qu’un mode Cinématique, c’est ce qu’on aimerait. Même si cette nouveauté est pleine de promesses pour l’avenir, en attendant de pouvoir se frotter au format Pro Res, qui sera introduit plus tard dans les iPhone 13, à l’occasion d’une mise à jour, et qui promet, aux experts de la vidéo, de pouvoir tourner comme des pro.
Autonomie : là encore, la marque de l’A15
La nouvelle puce d’Apple marque logiquement de son sceau la puissance offerte par l’iPhone 13 Pro. Elle ouvre également de nouvelles portes dans le domaine de la photo et de la vidéo. Elle sous-tend également de nombreuses nouveautés logicielles introduites avec iOS 15, comme la fonction Live Text, qui permet la reconnaissance de texte (et éventuellement sa traduction) dans une image. Mais elle va aussi se mettre au service de l’autonomie des iPhone 13. Par l’optimisation du fonctionnement de ses cœurs, mais aussi grâce aux nouveaux décodeurs/encodeurs vidéo qu’elle intègre.
Comment expliquer autrement le bond en avant réaliser par l’iPhone 13 Pro en autonomie vidéo ? Là où l’iPhone 12 Pro tenait 11h53 en streaming vidéo, son successeur affiche 17h41, soit presque six heures de plus. Un gain qui ne peut s’expliquer par la seule présence d’une batterie plus grosse. L’affichage au rafraîchissement adaptatif y joue sans doute aussi pour beaucoup.
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Dans le cadre de notre test d’autonomie polyvalente, l’iPhone 13 Pro repousse également les limites de son aîné, avec 19h18, là où le 12 Pro s’arrêtait à 17h46. Des résultats qui n’étaient pas mauvais du tout, bien au contraire. Il est d’ailleurs presque 35% plus autonome que la moyenne des smartphones haut de gamme testés par nos soins au cours des 12 derniers mois en polyvalente, et 50% plus autonome pour notre test en lecture vidéo.
Les iPhone, anciens parents pauvres de l’autonomie, sont en train de s’affirmer comme des smartphones endurants sur lesquels on peut compter plus d’une journée sans recharge. Alors, certes, ils n’ont pas encore dans leur escarcelle la recharge ultra-rapide, comme certains modèles chinois, mais, avec une telle endurance, le besoin est moins pressant.
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