L’année dernière, l’iPhone 12 mini avait été une surprise, une excellente surprise. Un petit moment de grâce qui tenait dans le creux d’une main, une sorte d’ovni dans le monde des smartphones où les dalles vont taquiner des diagonales qu’on croyait autrefois réservées aux tablettes.
L’iPhone 12 mini était l’iPhone qu’on peut réellement utiliser d’une main, sans astuce, sans avoir à repositionner sa paume ou étirer ses doigts. Il promettait la puissance de ses grands frères dans un facteur de forme compact. Le meilleur de deux mondes.
L’iPhone 13 mini reprend cette formule… en mieux. On retrouve les mêmes arêtes verticales et franches, qui participent largement du confort de prise en main, en plus des dimensions réduites. Le cerclage en aluminium souligne et prolonge joliment la couleur de la face arrière : on a droit cette année à cinq finitions : rose, bleu, minuit, lumière stellaire (l’inverse de gris sidéral ?) et pour finir (PRODUCT)RED. L’ensemble est agréable à tenir en main et ne glisse pas. Même s’il est vrai qu’on aura toujours tendance à protéger son téléphone avec une coque.
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Puisqu’on parle de protection, rappelons qu’Apple protège la façade avant de ses smartphones avec son Ceramic Shield, un verre spécialement conçu et donné pour être plus résistant que les autres verres utilisés par l’industrie. Notre expérience au fil de l’année passée avec les iPhone 12 semble corroborer cette assertion. Les dalles se rayent un peu, mais ne cassent pas malgré les quelques chutes inévitables.
Comme les autres iPhone 13, le mini s’épaissit un peu et s’alourdit également. Sept grammes sur la balance, ce n’est pas une catastrophe, et à franchement parler, cela ne se sent pas vraiment – surtout avec une coque. Mais tout le monde ne sera pas forcément de cet avis. Il n’en reste pas moins qu’il est de loin le plus léger de la gamme.
Une dalle exceptionnelle et améliorée
Avec sa dalle Super Retina XDR de 5,4 pouces (qui offre un ratio d’écran de 85,4%), l’iPhone 13 mini est l’iPhone qui offre la plus petite surface d’affichage de cette nouvelle gamme. Mais sa dalle OLED compatible HDR n’en est pas moins un bel atout.
Comme les autres iPhone 13, le mini a vu l’encoche en façade réduire en taille, d’environ 20%. Cela ne bouleverse pas l’interface, mais permet, malgré tout, de gagner quelques dixièmes de centimètre quand on regarde un film ou joue.
Les dalles Super Retina XDR de cette année sont également plus lumineuses. Les iPhone 12 mini affichaient 623 cd/m2 l’année dernière. Mais cette année, dans les mêmes conditions, ce sont les 800 cd/m2 qu’on atteint. Avec les contenus HDR, on parvient à des pics lumineux à 1000 cd/m2. Autrement dit, une bien plus grande luminosité pour utiliser son iPhone au dehors en plein soleil, sans avoir à batailler avec les reflets. Le contraste demeure lui « infini », tandis que le Delta E (qui mesure la fidélité colorimétrique) est en léger retrait par rapport à l’année dernière, mais reste exceptionnel à 1,22. Sa dalle est ainsi 72,2% plus juste que celle des smartphones haut de gamme testés ces douze derniers mois.
En revanche, aussi belle et performante soit elle, cette dalle souffre d’un défaut que beaucoup de concurrent sous Android ne connaissent plus. L’iPhone 13 mini, comme son grand frère, l’iPhone 13, ne propose pas la technologie Pro Motion. Autrement dit, la vitesse de rafraîchissement de la dalle ne s’adapte pas à vos usages et surtout ne varie pas de 10 à 120 Hz, comme c’est le cas sur les deux modèles Pro cette année.
C’est d’autant plus dommage que cela renforce le confort d’utilisation et ne semble pas avoir eu d’impact négatif sur l’autonomie des iPhone 13 Pro, au vu des records établis par le Pro Max.
Autonomie : des progrès discrets et sérieux
Puisqu’on en est à parler autonomie, abordons frontalement la question. L’iPhone 13 mini s’améliore-t-il ? Oui, mais de manière inégale. Pour notre test d’autonomie polyvalente, qui revient à simuler des usages du quotidien sur un smartphone (Web, mail, vidéo, etc.), l’iPhone 13 mini atteint les 15 h 18, soit seulement 18 minutes de plus que l’iPhone 12 mini. Le résultat est honnête, mais un peu trop léger pour garantir que vous tiendrez toute la journée loin d’une prise secteur si vous utilisez votre iPhone de manière un peu intensive, avec beaucoup de jeux ou de connexion au réseau.
C’est d’autant plus dommage que l’iPhone 13, identique en tout point, sauf pour sa taille, affiche lui des autonomies bien plus conséquentes. Il atteint les 18 h 57 en polyvalente, et 16 h 39 en streaming vidéo… Un test où le mini s’éteint au bout de 13 h 43, soit 45 minutes de plus que l’iPhone 12 mini. Les nouveaux encodeurs/décodeurs de la puce A15 Bionic peuvent faire des miracles, mais il faut que la batterie soit assez conséquente malgré tout. Or, celle du 13 mini est de 2 406 mAh, contre 2 226 mAh pour le 12 mini. Du progrès, mais la compacité a ses limites, qu’on trouve ici.
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Pour clore ce chapitre de progrès en demi-teinte, précisons qu’il faut tout de même 1h36 pour recharger cette batterie de 0 à 100%. Il faut bien entendu toujours passer par un câble Lightning, puisqu’aucun des iPhone 13 n’est passé à l’USB-C.
Un iPhone mini, mais avec la puissance des grands
Cette année encore, l’iPhone 13 mini n’est pas un iPhone au rabais, comme l’iPhone SE pouvait parfois le paraître. C’est vraiment l’expérience iPhone au top, mais dans un boîtier plus compact.
L’édition 2021 a donc droit à la même puce que l’iPhone 13, un A15 Bionic, qui intègre six cœurs pour le CPU. Deux haute performance, qui sont cadencés à environ 3,2 GHz et quatre basse consommation, moins puissants, mais parfaitement adaptés pour les utilisations qui demandent moins de puissance comme le surf sur le Web, par exemple. La partie GPU est composée de quatre cœurs sur le mini, comme sur le 13. Seuls les iPhone 13 Pro bénéficient d’un cœur supplémentaire. Le tout est accompagné de quatre gigaoctets de mémoire vive, soit deux Go de moins que sur les Pro.
Dans les faits, l’interface est fluide, les applications se lancent rapidement, s’exécutent sans souci et le passage d’un programme à un autre n’entraîne aucun soubresaut ou ralentissement. iOS 15 est à son affaire. Les nouvelles fonctions de reconnaissance de texte tournent sans anicroche – enfin, avec les quelques ratés qu’on rencontre malgré tout parfois, mais qui sont indépendantes de la puissance de l’appareil.
iOS 15 sur le mini est un plaisir. On aurait juste une remarque, une recommandation plutôt. Tentez d’adopter le clavier à une main. Il vous évitera les quelques fautes de frappe dues à des touches virtuelles un peu plus petites. 5,4 pouces, c’est grand… mais pas tant que ça.
Quoi qu’il en soit, côté fluidité et performances, au vu de ce qu’Apple fournit chaque année, il y avait bien peu de doutes sur le sujet. Pour prendre la mesure des progrès en puissance, qui assureront plus de fluidité dans les applications lourdes, qui produiront des graphismes plus jolis dans les jeux, qui vous permettront de multiplier les pistes dans les logiciels de création de musique, ou qui accéléreront le montage de vidéos ou photo, il est bon de se tourner vers des outils de benchs synthétiques.
En l’occurrence, nous retenons Geekbench 5, GFXBench Metal pour la partie graphique pure, et 3Dmark WildLife pour mesurer la capacité de la puce à maintenir un effort sur le « long terme ». Car parfois, mieux vaut une puce marathonienne qu’un sprinter qui s’essouffle trop vite. Qui se contente de jouer cinq minutes à un jeu quand il peut le faire pendant 30 minutes ou plus ?
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Avec Geekbench, nous nous concentrons sur le score attribué à un effort qui mobilise plusieurs cœurs. Quand on compare les performances de l’iPhone 12 mini à celle de l’iPhone 13 mini, on note un gain de performances d’un peu plus de 12%. C’est très similaire à ce qu’on obtient entre l’iPhone 12 et l’iPhone 13, qui connaissent les mêmes différences de configuration.
Le résultat de Compute, qui établit un score attribué à l’exécution de tâches exigeantes comme le montage vidéo, la retouche d’images ou le jeu vidéo, donne un avantage légèrement plus important à l’iPhone 13 mini. Il flirte avec les 15,6% de puissance en plus.
Avec GFXBench, qui se concentre sur les performances graphiques, on réalise trois tests. Le premier, GFXBench T-Rex, qui sollicite peu la puce, car un peu daté, un autre qui correspond davantage aux exigences actuelles (GFXBench Car Chase), et, enfin, un troisième très exigeant qui mobilise toutes les ressources de l’iPhone (GFXBench Aztec Ruins). L’iPhone 13 mini est respectivement 92,3%, 123,6% et 50,2% plus performant que son aîné au fil de ses trois benchs. La partie GPU est donc taillée pour assurer le spectacle, si vous jouez, ou si vous utilisez des programmes qui ont besoin d’une bonne puissance de calcul.
Maintenant, intéressons-nous à 3DMark WildLife. Comme nous le disions, ce test mesure non seulement les performances de la puce, mais également sa capacité à maintenir un effort sur un temps assez long, entre 20 et 30 minutes. Pour cela, il réalise un stress test, qui consiste à exécuter en boucle un même bench. En ressortent trois chiffres : la meilleure boucle (9045 contre 6884 pour l’iPhone 12 mini), la moins bonne (6217 contre 5542 l’année dernière), et le pourcentage de stabilité de l’effort maintenu par le SoC.
En l’occurrence, à son meilleur, l’A15 Bionic est 31,4% plus performant que l’A14 Bionic. A son moins bon, il flirte avec les 12,2% de mieux.
Quel enseignement en retirer ? D’une part, que l’A15 Bionic est toujours le plus performant, mais aussi qu’il a tendance à fortement réduire ses performances avec le temps quand il chauffe beaucoup. Il y a donc throttling.
Et on constate immédiatement que la compacité du boîtier de l’iPhone 13 mini n’aide pas à l’évacuation de la chaleur produite par la puce. C’est évident quand on compare son indice de stabilité de performances avec celui de l’iPhone 12 mini et de l’iPhone 13. L’iPhone 13 mini écope d’un indice de 68,7%, contre 80,5% pour le modèle de l’année dernière. L’iPhone 13, dont le boîtier est bien plus large, affiche un indice de 73,9%, tandis que c’est sans surprise l’iPhone 13 Pro Max, le plus grand des smartphones d’Apple, qui obtient le meilleur indice de stabilité avec 75,7%, en forte baisse par rapport aux 90,8% de l’an dernier.
L’A15 Bionic apporte donc de la puissance, mais ça se sent et ça chauffe, surtout quand l’iPhone est tout petit, comme le mini. Rassurons-nous toutefois, la température n’atteint jamais un niveau véritablement gênant. Le maximum que nous ayons relevé (44°C) est même légèrement inférieur à celui de l’iPhone 12 mini.
Une partition photo en deux parties... et des nouveautés
L’A15 Bionic ne s’arrête pas à seulement vous offrir une interface plus fluide et plus de puissance pour les jeux et différents usages gourmands en ressources. Son GPU et son réseau neuronal (revu, mais toujours doté de 16 cœurs) sont en effet au centre de la puissance mise au service de la photographie computationnelle. Où la puissance informatique au service de vos clichés.
Deux nouveautés matérialisent cet effort renforcé d’Apple. Les styles photographiques et le mode Cinématique, en vidéo. Le premier, comme son nom l’indique, s’applique aux photographies. Il vous permet, via cinq préréglages, de définir un traitement par défaut appliqué à vos clichés, jusqu’à ce que vous souhaitiez en changer. Certains renforcent le contraste, d’autres les teintes chaudes ou froides de vos photos.
En quelques secondes, et à tout moment, vous pouvez ainsi définir un traitement numérique, comme un filtre Instagram d’une certaine manière, sans avoir à plonger dans les différents réglages existants de l’application Appareil photo. C’est pratique et efficace, même s’il faudra parfois apprendre à s’en passer pour garder un peu de naturel. Après tout, c’est une des forces des clichés pris avec les iPhone, leur exposition et leurs couleurs sont excellentes.
Le mode Cinématique est une sorte de mode Portrait, mais en vidéo. C’est en fait plus que cela, puisqu’il vous permet de définir à l’envi et à tout moment une zone de mise au point dans votre cadre vidéo. Mieux encore, si vous pouvez le faire manuellement, la fonction repose sur des algorithmes de reconnaissance de mouvements, d’objets et de personnes pour automatiser ces mises au point et applications de zone de flou. Ainsi, si une seule personne se tient dans le champ, elle sera nette et le reste flou. Si une seconde personne entre dans le plan, la netteté se fera sur le nouveau venu. Si ce dernier tourne la tête vers la première personne, le point de focus changera alors tout seul.
À franchement parler, quand les plans sont nettement définis, et que les algorithmes d’Apple ne sont pas pris en défaut, l’effet rendu est plutôt bon. Toutefois, quand on y regarde de plus près, ou dans certains cas plus complexes, les choses se compliquent.
Tout d’abord, comme le mode Portrait avait et a ses ratés, le détourage des personnes et objets est parfois assez maladroits. Des cheveux qui volètent seront coupés, une surface vitrée avec des bords assez larges sera perçue comme un objet plein, ce qui fait que le flou sera appliqué autour de l’objet, mais pas à l’arrière-plan vu au travers de la vitre, etc.
Si on flirte avec les effets de flou optiques du cinéma, on n’en est pas encore là, et il y a visiblement encore du pain sur la planche.
Par ailleurs, précisons que pour l’instant, ce mode n’enregistre qu’en Full HD (1080p, à 30 images par seconde, Dolby Vision HDR, malgré tout). À l’heure de la 4K, cela pourra paraître peu, mais il faut bien comprendre que c’est un véritable tour de force. Car, pour chaque image du plan, l’iPhone doit calculer la profondeur de champ des différents éléments, les identifier, bref mapper l’environnement pour ensuite tenter d’appliquer au mieux le flou en fonction de vos désidératas.
Techniquement, c’est bluffant, en pratique, c’est amusant, et cela ouvrira la porte à beaucoup d’expérimentations créatives, même si on doute que ce mode devienne le plus populaire en vidéo. Ne serait-ce que parce que l’iPhone 13 mini excelle en vidéo classique avec une stabilisation impeccable, des couleurs particulièrement bien échantillonnées et une exposition unifiée entre ses deux modules caméras.
Car, oui, l’iPhone 13 mini, comme le 13, n’embarque toujours que deux modules caméras. Un ultra grand-angle, équivalent 13 mm, qui ouvre à f/2.4 et bénéficie d’un nouveau capteur, et un grand-angle, équivalent 26 mm, f/1.6, qui vient tout droit de l’iPhone 12 Pro Max. Oui, la technologie du module grand-angle réservé au meilleur iPhone en photo l’année dernière se retrouve désormais dans l’entrée de gamme des iPhone 13. On retrouve donc les photodiodes de 1,7 micron, pour faire entrer plus de lumière, et le système de stabilisation par déplacement du capteur.
Tout cela mis bout à bout, plus la puissance de l’A15 Bionic, permet au mode Nuit de squatter tous les modules caméras, arrière et avant, il permet aussi l’introduction de la technologie Smart HDR 4, qui gagne en nuance dans les photos de nuit, notamment. La tendance à vouloir éclaircir certaines zones est réduite et évite cette impression de jour artificiel en pleine nuit. Les contrastes sont également mieux maîtrisés, et, comme pour la vidéo, la qualité de l’exposition et des couleurs est toujours quasi irréprochables, même quand on passe d’un module caméra à un autre.
En définitive, l’iPhone 13 mini, comme l’iPhone 13 offre une jolie partition photo. Elle souffre néanmoins toujours d’un même défaut majeur, à nos yeux, un manque évident de piqué et de modelé. Quand on souhaite agrandir un cliché, pour le recadrer ou l’imprimer en format un peu conséquent, on note immédiatement un manque de précision dans la matière photographique. Des aplats estompent les contours, les branchages deviennent une bouille de nuances de vert, et les bâtiments ou les plantes, eux aussi, ressemblent à des aquarelles. Si on regarde le cliché à l’écran, sans zoomer, tout est parfait, mais c’est hélas toujours loin d’être aussi bon qu’un Mate 40 Pro, de Huawei. Au point d’ailleurs qu’on regrette presque un peu que la puissance de l’A15 Bionic et de son réseau neuronal soit mise au service des nouveautés susmentionnées et non pas au service d’une correction des travers des capteurs et optiques utilisés. Cela ne veut pas dire que l’iPhone 13 mini est un mauvais appareil photo, juste qu’il est temps qu’Apple s’attaque à ce défaut, à l’heure où les géants chinois lui donnent des leçons en photographie, avec des capteurs gigantesques et des zooms optiques conséquents. Ou même à l’heure où des smartphones de Samsung offre de vrais téléobjectifs.
Car, c’est un autre défaut de ces iPhone 13 et 13 mini. Deux optiques, en 2021, c’est peut-être un peu court. Adopter un téléobjectif, équivalent 77 mm dans cette entrée de gamme, et en ajouter un quatrième aux iPhone Pro, serait un bon moyen de répondre à la concurrence…
iOS 15, un atout majeur
D’autant qu’Apple a en main une sorte d’Excalibur que ses concurrents ne peuvent pas envisager brandir, aussi bon et performant soit Android : c’est l’intégration total entre le matériel et le logiciel, l’ajout très contrôlé de fonctions dans iOS 15.
Une nouvelle itération de l’OS mobile d’Apple qui repose sur un App Store, clé de voûte d’un succès financier et de sécurité. L’arrivée de certaines fonctions dans iOS 15, comme le partage de films ou séries via FaceTime, ou plus encore la fonction de création de lien pour tenir des visioconférences avec des contacts sous Android ou Windows, est une belle tentative d’ouverture et un moyen de rendre encore plus séduisant l’écosystème d’Apple.
Un petit monde enclos, certes, pour garantir votre vie privée, votre sécurité et le fait que vous n’allez pas aller voir ailleurs, mais qui s’ouvre juste ce qu’il faut, parfois peut-être pas assez.
Néanmoins, au global, pour la plupart des utilisateurs, et on ne parle pas des geeks qui veulent un contrôle total, tout personnaliser, et tout pouvoir modifier, l’écosystème iOS offre des outils pour faciliter et améliorer l’expérience d’utilisation. Concentration vous permet ainsi d’agir si la fonction Temps d’écran vous a fait réaliser que vous passez trop de temps sur votre iPhone. Vous pouvez décider de ne plus être interrompu par des notifications quand vous êtes en famille, ou que vous souhaitez avoir du temps pour vous. La fonction s’active à des horaires prédéfinis, en fonction de votre localisation ou même parce que vous le demandez.
Mais au-delà de ces différents points, de la richesse des fonctions, qu’on finit toujours pas retrouver sur Android, si elles n’y sont pas apparues avant, la force d’iOS, c’est aussi et surtout la promesse que votre iPhone 13 mini sera mis à jour pendant six ans, voire plus. Six ans de mises à jour gratuites, qui apportent des correctifs de sécurité, des optimisations et quelques nouveautés. Un support logiciel qui assure une durabilité à votre iPhone, un point fort que ce soit pour le garder longtemps ou le revendre sans perdre trop d’argent. Des détails qui n’en sont pas et justifient peut-être partiellement le ticket d’entrée.
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