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Test de l’iPad 2 : la tablette d’Apple est la meilleure

Avec cette mise à jour tranquille, l’iPad monte en puissance, s’affine et confirme son rôle de référence en la matière.

L'avis de 01net.com

Apple iPad 2 64 Go 3G

Les plus

  • + Le nouveau design
  • + Le poids réduit
  • + Les deux appareils photo
  • + Le nouveau processeur
  • + La nouvelle puce graphique
  • + Le prix stable
  • + L'autonomie de 10 heures

Les moins

  • - L'écran inchangé
  • - Le prix inchangé
  • - L'absence d'emplacement pour cartes SD

Performances

5 / 5

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

2 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/03/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Apple iPad 2 64 Go 3G

Système iOS 4.3
Processeur Apple A5
Taille 9.7 "
Voir la fiche complète

Apple iPad 2 64 Go 3G : la promesse

L’iPad 1 a défini avec une extrême précision ce que devait être – et pour certains, ne pas être – une ardoise, une tablette tactile. Une sorte d’entre-deux, entre smartphone et netbook. Si l’ergonomie était, comme souvent chez Apple, une très belle réussite, certaines limitations – en terme de puissance notamment – faisaient que l’iPad pouvait paraître moins un chaînon manquant qu’un produit de compromis, insatisfaisant.
Avec l’iPad 2, Apple entre dans l’ère du post-PC. Un univers où la tablette n’est pas tant un entre-deux qu’une évolution de la micro-informatique. Son changement de design et sa nouvelle configuration suffisent-ils à laisser penser que l’iPad 2 peut remplacer nos ordinateurs ? Peut-être…

Apple iPad 2 64 Go 3G : la réalité

En blanc ou en noir, l’iPad est plus fine et plus légère. Une légèreté qui rend son utilisation sur de longues périodes, notamment pour la lecture (les comics sont un régal sur son écran), encore plus agréable. Le gain en finesse n’est pas anecdotique. Sa prise en main s’en trouve améliorée, elle s’adapte encore mieux à la préhension. Et l’arrivée du Smart Cover, housse à rabat intelligente, si on en croit Apple, à acheter en sus (à partir de 39 euros), contribue à renforcer ces aspects.

L’iPad est protégée, mais reste aussi fine, aussi légère, et le confort de tenue en main inchangé. Une protection finalement loin d’être bête. D’autant qu’elle se fixe comme par magie, grâce à des aimants et peut effectivement servir de support pour la saisie ou pour tenir l’iPad 2 verticalement. Sans compter que la surface en contact avec l’écran nettoie (en partie) les traces de doigts.

Absence

Il faut quelques secondes pour constater que ceux qui attendaient un lecteur de cartes intégré et un port USB (host, notamment, pour transférer directement le contenu depuis une clé USB) vont être déçus. Pour Apple, la carte SD passe toujours par un adaptateur, optionnel, et proposer un port USB reviendrait à aller à l’encontre de son modèle d’intégration conçu autour d’iTunes. Cessez d’espérer, sauf bouleversement stratégique, ce n’est pas près d’arriver !

Vous avez sans doute plus de chance de voir arriver un écran « Retina » sur l’iPad 3, parce que la deuxième génération conserve son écran tactile en 1 024 x 768 pixels d’une diagonale de 9,7 pouces. Si la résolution est inchangée, la luminosité et le taux de contraste sont légèrement améliorés. Avec toutefois, conséquence de l’amincissement, de légères fuites de lumière en auréoles sur les bords de l’écran.

Nouveautés

Mais, extérieurement, la grande nouveauté est bien entendu l’arrivée de deux caméras intégrées. On les attendait avec l’iPad 1, elles sont enfin là. On passera sur l’usage rigolo de PhotoBooth, qui permet de prendre des photos en y appliquant des effets en temps réel, pour s’arrêter quelques secondes sur FaceTime. La solution de visiophonie d’Apple fonctionne assez simplement, dès lors que vos contacts ont des identifiants et des appareils Apple (iPhone 4, iPod touch de dernière génération, iPad 2 et Mac). Il semblerait que pour l’instant aucun autre acteur de l’industrie informatique ou téléphonique n’ait demandé à implémenter cette fonction, au protocole ouvert, dans ses produits.

Pour peu que votre connexion Wi-Fi soit bonne, la fluidité des appels et la qualité sonore sont très satisfaisantes. En revanche, la caméra frontale, VGA seulement, peine à cacher sa faiblesse quand la lumière baisse, ce qui peut arriver en intérieur, d’autant qu’aucun flash-torche n’est disponible. La caméra arrière filme en 720p. La qualité des vidéos est très correcte, avec un bon respect des couleurs. Celle des photos tient également la route, toujours avec l’épée de Damoclès des conditions lumineuses.

Pleine puissance

Mais, en définitive, aussi utiles et pratiques que soient ces caméras, ce qui scotche dans l’iPad, c’est sa vitesse et sa puissance. Le chargement d’une page Web dans les mêmes conditions est en moyenne 2,5 fois plus rapide sur l’iPad 2. Non pas que l’iPad 1 ait été d’une lenteur désastreuse mais, dans certaines conditions, avec des jeux gourmands (tel Infinity Blade) ou avec des applications de productivité exigeante, la première tablette pouvait souffrir de quelques ralentissements.

L’intégration d’une puce à double cœur, chacun étant cadencé à 1 GHz, est une vraie bénédiction en terme de fluidité. Le simple passage d’une application à une autre est plus rapide. Les jeux sont un bon indicateur de ce gain de puissance. Ils tirent parti à la fois du nouveau processeur, des 512 Mo de RAM, comme sur l’iPhone 4, et de la nouvelle puce graphique. Pour cette dernière principalement, les tests les plus gourmands réalisés avec GLBenchmark ont montré que l’iPad 2 est jusqu’à 7 fois plus puissante que l’iPad 1 et 5,5 fois plus puissante que l’iPhone 4.

De nouveaux usages

Ce saut de puissance se matérialise aussi avec l’apparition d’applications vraiment impressionnantes comme GarageBand, outil de création musicale, et iMovie pour iPad, logiciel de montage vidéo. Des outils, vendus 3,99 euros, qui ne manqueront pas de faire des émules. Il suffit de passer quelques dizaines de minutes avec ces applications sur l’iPad 2 pour se rendre compte de ce que peut signifier ce saut de puissance. L’iPad s’approche plus que jamais des ordinateurs portables.

Et si le clavier tactile, bien que confortable, ne convient pas à la saisie longue et rapide de texte, l’iPad 2 pourrait bien être effectivement la nouvelle espèce, première incarnation de l’ère post-PC. C’est du moins ce qu’on se dit quand on commence à envisager de travailler assidûment et non plus seulement ponctuellement avec l’iPad 2. Car, l’iPad n’a de sens que si on lui trouve des usages.

Et, cette nouvelle mouture ouvre de nouvelles possibilités, grappillant peu à peu, et toujours plus sûrement, les prérogatives de nos PC et de nos Mac… D’autant que son autonomie, de 8 à 10 heures, selon l’utilisation que l’on fait de la 3G et des ressources graphiques, nous assure une vraie liberté de mouvements.

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