PNY GeForce GT 220 : la promesse
Une carte à moins de 70 euros pour remplacer avantageusement un chipset intégré à la carte mère, voilà toute l’utilité d’une carte d’entrée de gamme telle que la PNY NVidia GeForce GT 220. Précision utile tant la dénomination des cartes graphiques peut se révéler trompeuse, cette petite carte remplace la GeForce 9500 GT vieillissante. Mais que permet au juste un accélérateur graphique à ce prix alors qu’il se vend des monstres de puissance autour des 400 ou 500 euros?
PNY GeForce GT 220 : la réalité
Modeste en 3D mais non ridicule
Mais là encore, nuance, s’il est possible de jouer dans cette résolution, est-ce vraiment praticable et agréable? Praticable, ça l’a été sur Tom’s Clancy HAWX, malgré un manque de fluidité quand les combats aériens deviennent trop nombreux à l’écran. Un autre essai sur la simulation de course automobile Racedriver GRID a montré les réelles limites du 220 GT face aux jeux exigeants. S’il est en effet possible de lancer le programme en mode 1900×1200, la voiture n’est pas vraiment contrôlable et l’image est saccadée. Il aura fallu redescendre en 1440×900 points pour commencer à reprendre la main. Et ce, s’il vous plaît, sur notre machine de référence AMD, une configuration déjà très musclée animée par un processeur Phenom II X4 940 cadencé à 3,01 Ghz, de 4 Mo de mémoire vive DDR2, le tout monté sur une carte mère Asustek M4A79Deluxe.
Il ressort de ces constatations que le GT 220 permettra de jouer modestement sur un écran de 19 ou 20 pouces dans des conditions correctes quitte à abaisser certaines options. Pour les joueurs d’occasion ce n’est pas négligeable. Il faut dire qu’avec un processeur graphique cadencé à 625 MHz et 1 Go de mémoire DDR2 fonctionnant à 800 MHz (et non 1 GHz comme pouvaient le laisser espérer certaines informations préalables à la sortie de la carte sur le marché), le GT 220 n’est logiquement pas hors compétition surtout par rapport aux circuits graphiques intégrés aux cartes mères.
CUDA, PhysX , PureVideo et les autres
Comme ses grands frères le GeForce GT 220 est compatible avec les technologies CUDA, PhysX, Open CL et DX Direct Compute, autrement dit toutes les fonctions en marge des calculs 3D à proprement parler, comme les réactions physiques dans un jeu, l’intelligence artificielle… Avouons-le, si c’est toujours un plus, l’argument n’est pas décisif sur une carte d’entrée de gamme comme celle-là.
Plus intéressante, la technologie Pure Vidéo, qui accélère de manière matérielle le décodage des flux en haute définition. Qu’il s’agisse de la lecture de contenus encodés au format H.264 ou de Blu-ray, notre GT 220 a montré un comportement impeccable avec une très bonne fluidité d’image.
40 nm et DirectX 10.1
Gravé en 40 nm, contre 55 nm pour la génération de cartes précédentes, le Geforce GT 220 chauffe peu. Du coup c’est l’une des cartes à refroidissement actif (ventilateur) la plus discrète que nous ayons eue entre les mains. Le support de l’API DirectX 10.1 complète ce tableau plutôt élogieux d’une bonne carte à tout faire si l’on excepte le jeu vidéo de haut vol. Capable d’atteindre une résolution maximale de 2560×1600 pixels en mode DVI Dual link, comportant une sortie HDMI et répondant enfin à la norme de protection des contenus HDCP, cette carte peut être conseillée à tous ceux qui envisagent une utilisation de type multimédia et pourquoi pas dans un PC de salon à brancher sur son téléviseur HD.
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