Dans la famille des PC portables hybrides d’Acer, les machines compactes ne sont pas obligatoirement onéreuses. La preuve, le Spin 1 (SP111-32N-C2GU) ressemble en tout point à un hybride haut de gamme ultra nomade, avec son écran de 11,6 pouces Full HD, alors qu’il n’est vendu que 400 euros. Bonne affaire ?
Pour ce prix, Acer réussit un joli tour de force puisque l’appareil bénéficie d’une finition très soignée, tout en métal, avec effet acier brossé. De loin, il passe aisément pour une machine haut de gamme, pas de doute. Et quand on le prend en main, l’appareil dégage une sensation de solidité appréciable… on est loin des machines entrée de gamme Acer d’il y a quelques années, faites de plastique de plus ou moins bonne qualité.
Même au niveau de ses mensurations, le Spin 1 continue d’entretenir la confusion : son épaisseur est, au plus haut, de 1,58 cm, écran fermé. Sur la balance, il n’accuse que 1,18 kilo. Pas de doute, ce petit PC est un nomade, apte à se glisser dans la plupart des attachés-cases ou des sacs à dos. Même le chargeur secteur est de taille réduite, adoptant le format prise, un form factor que nous adorons. Une chance que ce dernier soit peu encombrant car il ne faut surtout pas l’oublier à la maison. Selon nos tests d’autonomie, le Spin 1 tient au mieux presque 6 heures en lecture vidéo continue, écran à fond ; et 5 h 25 en scénario d’utilisation polyvalente, luminosité de l’écran réglée sur 200 cd/m2.
Un écran qui pivote à 360°
Comme tout hybride qui se respecte, le Spin 1 est un vrai contorsionniste. Son écran de 11,6 pouces est monté sur des charnières permettant à ce dernier de pivoter à 360° autour du clavier.
Cet ordinateur passe donc d’un mode PC portable classique, paré pour la bureautique à grande échelle, à celui de tablette Windows 10, plus orientée surf sur Internet et consommation de contenus multimédia. L’opération ne prend que quelques secondes et se fait le plus naturellement du monde.
Le cas échéant, deux positions intermédiaires s’envisagent aussi : le mode tente (en V inversé comme ci-dessus) et le mode stand (voir ci-dessous).
En mode tablette, le pilotage peut se faire tant avec les doigts qu’à l’aide du stylet livré avec le Spin 1. Il s’associe en Bluetooth à la machine et nécessite une pile AAA pour fonctionner. si ces prestations sont honorables, sachez que nous avons noté un léger temps de latence entre le moment où les lignes sont tracées à la surface de l’écran et le moment où elles se matérialisent dans l’application prenant en charge l’écriture manuscrite.
Finissons par un mot sur la qualité du clavier et du touchpad. Le premier se compose de touches un peu plus petites que la moyenne et offre un confort de saisie assez relatif, peu adapté à la saisie de documents longs. Le second, lui, est large mais les boutons de clics dissimulés sous la surface de glisse sont vraiment très mous. Et donc pas à notre goût !
Assez puissant pour le tout-venant
Compte-tenu de son prix, le Spin 1 doit se contenter d’une configuration peu musclée. Côté composants, ce sont un processeur Intel Celeron N3350, 4 Go de mémoire vive et seulement 64 Go de eMMC (40 Go de libre dans les faits) qui constituent l’essentiel de la mécanique. On apprécie toutefois que tout soit refroidi passivement, ce qui garantit un silence absolu en fonctionnement.
La présence d’un lecteur de carte microSD est plus que bienvenue puisque, par son biais, il est possible d’étendre la capacité de stockage de la machine. Un lecteur qui, d’ailleurs, prend place aux côtés deux prises USB (une 3.0 et une 2.0), d’une sortie HDMI plein format et d’une prise casque combinant entrée micro/sortie audio sur les flancs de la machine. Pour la partie réseau, c’est Wi-Fi obligatoire !
Vous l’aurez compris, faute de gigahertz à foison, les domaines de prédilection de la machine sont donc assez classiques. N’espérez pas jouer en 3D, sauf à de très vieux jeux PC ou émulés. En outre, comme le rendu de l’écran IPS est tout juste correct, il ne faut pas s’attendre à transformer le Spin 1 en station multimédia nomade.
En effet, le taux de contraste est élevé (1003:1) mais la luminosité, elle, est vraiment limite (289 cd/m2 en moyenne). Par conséquent, certaines couleurs sombres sont parfois un peu brûlées et il est souvent difficile de lutter contre les reflets captés par la vitre brillante de l’écran lorsque l’on travaille dans des lieux très éclairés.
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