Kobo Koboglo : la promesse
La Fnac étoffe sa gamme de liseuses de plusieurs modèles dont le Koboglo disponible depuis quelques jours. De nouvelle génération, ce dernier assure, selon la Fnac, un confort de lecture encore plus proche du papier, de jour comme de nuit ! Une promesse alléchante dont nous avons voulu vérifier la véracité. Voici donc nos conclusions après test du Koboglo.
Kobo Koboglo : la réalité
Même poids, même finesse et même design : au premier coup d’œil, Koboglo et son prédécesseur Kobotouch (appelé au lancement, il y a un an, Kobo by Fnac) se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Pourtant, le nouveau modèle, à taille d’écran identique (le classique format 6 pouces), est légèrement moins encombrant, de 8 mm. La Koboglo ne mesure que 15,7 cm en hauteur contre 16,5 cm pour la Koboglo. Un avantage certain pour les lecteurs nomades.
La finition de la coque plastique reste toujours aussi soignée et le nombre de bouton pour piloter l’appareil encore plus minimaliste. L’unique bouton de retour en page d’accueil (façon iPhone) a disparu pour laisser la place à une navigation exclusivement tactile au travers de l’écran. Sous la liseuse se trouve l’habituel port micro-USB pour la liaison à l’ordinateur (pour le transfert de fichiers et le chargement). Sur le dessus, en plus de la touche de mise en veille / extinction, on découvre, en revanche, un nouveau bouton qui va faciliter la lecture.
Koboglo : et la lumière fut !
Ce mystérieux bouton assure l’éclairage de la dalle. Avec Koboglo, il devient donc possible de poursuivre sa lecture avec une lumière extérieure faible, voire de nuit. Le réglage de l’intensité lumineuse est possible depuis l’écran tactile d’un simple glissement de doigt. Il ne s’agit pas de rétroéclairage mais bien d’une lumière qui vient illuminer l’écran de façon homogène grâce à la technologie Comfortlight. Un avantage qui devient vite indispensable dès que l’on y a goûté et qui évite d’avoir à acheter une loupiote à fixer sur la coque ou une housse de protection spéciale.
L’écran E-ink Pearl de 6 pouces (15,2 cm de diagonale) passe, par ailleurs, à une haute définition de 768 points par 1024, au lieu 600 points par 800 pour le premier Kobo. Le gain de qualité se montre peu perceptible sur les textes, un peu plus sur les photos. Précisons que la qualité d’affichage était déjà excellente sur le Kobotouch. Avec le Koboglo, la netteté des caractères atteint son maximum et les images sont plus précises.
Une bonne autonomie, même avec l’éclairage
Côté autonomie, la Fnac annonce 30 jours comme pour le premier modèle de la gamme. Il s’agit bien sûr d’une mesure indicative avec une utilisation quotidienne limitée à quelques dizaines de minutes par jour. Dans la pratique, utiliser l’appareil au moins 1 heure par jour pendant 4 jours (en faisant appel à l’éclairage et au Wi-Fi), a fait baisser la batterie de 100 à 75 %. Un lecteur assidu sera donc tranquille une à deux semaines avant de devoir recharger sa Koboglo.
En termes de capacité de stockage, on ne relève pas de changement, soit 2 Go (dont 1,4 disponible pour l’utilisateur) extensibles par MicroSD. La puissance de la liseuse a, en revanche, été augmentée : son processeur passe ainsi de 800 MHz à 1 GHz pour une plus grande rapidité de navigation. Mais c’est surtout la nouvelle version du système embarqué dans la koboglo qui fait la différence en termes de réactivité.
Un système plus rapide
Avec la toute première version du système, la Kobotouch se montrait déjà rapide pour l’ouverture et le feuilletage des ouvrages – tourner une page s’effectuait en 0,8 seconde – mais une mise à jour cet été (v2.0) avait considérablement ralenti la liseuse avec 1,5 seconde nécessaire, au moins, pour tourner une page… En attendant une mise à jour corrective (et prévue incessamment) vers la toute dernière mouture du système (2.1.4) pour le Kobotouch, il est possible d’en constater les bénéfices sur la Koboglo livrée de base en 2.1.4.
Si la liseuse prend plus de 35 secondes pour s’allumer, il lui faut moins d’une seconde pour sortir de veille. Et bien sûr entre deux séances de lecture, il est inutile d’éteindre la liseuse. La mise en veille est automatique et pendant cette période, aucune énergie n’est consommée contrairement aux tablettes classiques. Le feuilletage se montre ultrarapide (à peine 0,7 seconde) et l’interface montre une réactivité accrue.
En revanche, l’interface et l’organisation des menus changent peu. Quelques aménagements mineurs font leur apparition et on relève l’ajout d’un jeu d’échecs et de dictionnaires de langues étrangères, le dictionnaire français (assez sommaire) ayant, lui, été fourni cet été avec la v2.0. Des bémols subsistent en termes d’ergonomie. Le moteur de recherche nécessite toujours de saisir très exactement le titre ou l’auteur sans oublier une lettre ou un espace et, via ce moteur, les prix des livres s’affichent bien trop tard, au moment du règlement. D’autre part, une requête sur un auteur livre pêle-mêle ses ouvrages publiés dans toutes les langues, les fonds de la Fnac et du Canadien Kobo ayant été réunis en une seule librairie en ligne. Agaçant !
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