Corsair Vengeance 2000 : la promesse
Après les casques Corsair Vengeance 1300 et 1500, voici le modèle 2000, qui offre un rendu « Surround 7. 1 », un micro intégré et surtout une liaison sans fil via USB. Conçu pour les joueurs, ce casque audio se distingue du 1500 par sa connexion sans fil radio à 2,4 GHz. Voyons si ce modèle haut de gamme tient la route pour jouer.
Corsair Vengeance 2000 : la réalité
Le casque Vengeance 2000 offre un arceau confortable et des coussinets en microfibre agréables à porter, même s’ils tiendront vite chaud en été. Son assemblage est convenable mais, contrairement aux apparences, il est entièrement fait de plastique. Seule sa molette de volume est en métal. La connexion sans fil fonctionne parfaitement, même à une longue distance, mais le branchement USB entre en conflit avec certains circuits audio intégrés. Il faudra débrancher les sorties sonores analogiques. Côté autonomie, comptez environ 8 heures à fort volume en utilisant le micro.
Un rendu sonore puissant et détaillé
Grâce à ses deux haut-parleurs de 50 mm, le casque offre une forte puissance sonore (attention aux tympans !) sans saturer. Les basses sont (comme très souvent) largement exagérées, mais les médiums et les aigus restent clairement audibles en détail. Selon nos tests, le Vengeance 2000 restitue correctement une bande passante allant de 20 Hz à 20 KHz, comme annoncé. Les réglages d’égaliseur, intégrés dans le pilote du casque, sont du coup assez bien adaptés pour discipliner les aigus, en atténuant la bande des 8 KHz. Globalement, le casque de Corsair est plutôt bon pour écouter de la musique, ce qui est déjà une qualité.
Du « Surround 7.1 » un peu trop virtuel
Avec seulement deux haut-parleurs, les capacités dites « Surround 7.1 » seront forcément virtuelles. Un DSP (Xear Surround) intégré permet de virtualiser une source audio 5.1 ou 7.1 sur deux haut-parleurs. Lorsque cette option est activée dans les pilotes du casque, le son est effectivement spatialisé à grands coups d’échos dans les médiums. Inutilisable pour les mélomanes attachés à la fidélité d’un morceau, cette option trouve surtout son utilité dans les films et les jeux vidéo en accentuant les petits détails sonores. Néanmoins, nous n’avons jamais ressenti une quelconque impression de rendu sonore en trois dimensions qui puisse justifier sa mention « 7.1 », de près ou de loin.
Immersif pour les joueurs, mais attention à la noyade
Si le DSP intégré au casque permet aux joueurs de se plonger plus profondément dans un jeu vidéo, beaucoup seront finalement fatigués par son effet de spatialisation. La retouche sonore a tendance à abrutir les oreilles sensibles, notamment dans les jeux de combat riches en explosions et en impacts de balles.
Le micro fonctionne très bien, peu sensible au bruit environnant. Mais les joueurs parlant avec leurs coéquipiers sur Teamspeak ou Mumble seront, encore une fois, particulièrement dérangés par l’effet Surround virtuel, qui touche aussi les voix des interlocuteurs. Ces voix résonnent trop. Il faudra donc désactiver cet effet pour retrouver des conversations vocales normales, sans avoir l’impression de parler à ses coéquipiers dans une grotte ou une église. Surtout que l’isolation sonore est telle que l’utilisateur aura l’impression de s’entendre parler avec un son étouffé !
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