Coolermaster CM Storm Spawn : la promesse
La marque CoolerMaster s’est récemment lancée sur le marché des périphériques pour joueurs, en créant la sous-marque CM Storm. Sa dernière souris Spawn a le mérite de ne pas dépasser les 40 euros tout en proposant de quoi séduire les joueurs : cinq boutons programmables, une mémoire interne pour stocker les profils de configuration, une molette crantée et un capteur infrarouge haut de gamme gérant une définition de 3 500 points par pouce (ppp). Nous l’avons donc testée sur le front, dans le feu de l’action.
Coolermaster CM Storm Spawn : la réalité
La Spawn de CoolerMaster opte pour un design peu commun. Cette souris filaire est d’abord plus petite que la majorité de ses concurrentes. Son format est comparable à celui des G9 et G9x de Logitech. Pas question d’y pauser la paume, on la maniera plutôt du bout des doigts. Petite taille oblige, la Spawn est aussi très légère : environ 85 grammes (sans le poids de son câble USB). C’est deux fois moins lourd qu’une Logitech Performance MX, par exemple.
Une ergonomie bien étudiée
Par rapport à la forme des souris G9 de Logitech, la Spawn offre un avantage très agréable : son côté droit est prolongé pour offrir un support à l’annulaire de l’utilisateur. Un détail qui change totalement la prise en main de la souris, plus précise et plus confortable. Les deux côtés de la souris sont couverts d’une matière antidérapante en caoutchouc, très agréable au toucher. La surface supérieure offre un contact tout aussi agréable, à la fois doux et peu glissant.
La marque n’a pas oublié les deux traditionnels boutons sur le côté gauche de la souris, accessibles tout en laissant de la place au pouce. Sous la molette, deux autres boutons règlent par défaut la sensibilité de la souris, mais pourront être assignés à une autre fonction. L’essentiel est donc bien là.
Un mulot agile et précis
La souris est dotée de larges patins en téflon qui assurent une excellente glisse. Sa légèreté et donc l’absence d’inertie permettent de ne pas épuiser le poignet du joueur, même après plusieurs heures d’utilisation. Les boutons sont annoncés très résistants (cinq millions de clics), mais ils sont très souples, de sorte qu’il est possible d’en actionner par erreur lorsqu’on n’y est pas habitué. L’ensemble se contrôle très facilement, avec une grande précision pour ceux qui aiment tenir leur souris du bout des doigts. Quant au capteur optique : il n’a pas décroché une seule fois lors de nos tests. On regrette seulement que le câble USB de la Spawn ne soit pas tressé. Il est du coup moins souple et donc peut opposer une certaine résistance aux mouvements de la souris s’il n’est pas bien disposé.
Un logiciel de configuration à perfectionner
Le logiciel de configuration de la Spawn nous a, lui, posé problème sur des PC déjà équipés d’un programme de gestion de souris (Logitech). Il marche dans les autres cas, mais n’offre pas de fonctions très originales. Il manque notamment de réglage de précision du capteur optique, mais permet de changer la fréquence d’interrogation du capteur (125, 250, 500 ou 1 000 Hz).
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