CityBug XC2 : la promesse
Avec la XC2, CityBug crée une alternative intéressante aux vélos. En effet, cette trottinette électrique s’annonce prometteuse sur le papier. Si elle ne se distingue pas vraiment par son autonomie annoncée (20 km) et sa vitesse de pointe (20 km/h) qui sont assez classiques sur ce type de deux roues, elle présente surtout l’avantage d’être tractée à 100% par son moteur. A la différence des trottinettes dites à assistance électrique qu’il faut lancer pour ensuite se laisser porter, la CityBug XC2 accélère à l’aide de son moteur. Quels sont les atouts et les inconvénients de cette trottinette ? La réponse est dans notre test.
CityBug XC2 : la réalité
La City Bug ne fait pas dans le raffinement côté conception. Bien au contraire. Cette trottinette électrique est massive, avec une tubulure assez grosse pour encaisser le poids d’un utilisateur de 100 kg. Elle est donc assez lourde (12,2 kg) et pourrait se révéler fatigante si les trajets quotidiens nécessitent de la porter, pour monter des marches par exemple. C’est d’ailleurs, selon nous, le seul souci occasionné par son poids, car, sur la route, elle reste assez maniable.
Le guidon réglable en hauteur offre un bon débattement : de 70 à 95 cm. Cette amplitude, mesurée à partir du « plancher » de la trottinette devrait permettre, même pour les plus grands ne pas avoir à trop cambrer le dos pour piloter. Ajoutons que la grande longueur de la trottinette permet de prendre place confortablement, un pied derrière l’autre. De son côté, le frein trouve naturellement sa place au dessus de la roue arrière.
La XC2 se replie assez facilement en tirant une sorte de loquet présent au bas du guidon. A noter que, même pliée, la trottinette prend une certaine place… y compris dans le coffre d’un grand break. Voilà pour le tour de la chose, passons à la conduite.
Jusqu’à 20 km/h en un rien de temps
Évidemment, pour démarrer la City Bug il faut s’élancer avec quelques impulsions. Mais ensuite, il suffit de se pencher vers l’avant, en appliquant une pression sur le guidon, pour que le moteur se mette en route. Et plus on se penche, plus elle accélère. En fait, la trottinette fonctionne avec plusieurs paliers de vitesses pouvant atteindre une allure de pointe d’environ 20 km/h. Et ce n’est pas que de la théorie : notre smartphone utilisé comme compteur kilométrique le confirme.
Une cadence intéressante qui nous a permis de dépasser certains cyclistes, assez surpris de nous voir passer. Pour autant, si circuler dans les petites rues en zigzaguant un peu est agréable nous aurions aimé pousser les sensations encore plus loin en allant plus vite. Quoi qu’il en soit, nous nous sommes beaucoup amusés. d’autant plus qu’un long trajet ne provoque aucune fatigue.
À noter que les roues ne sont pas adaptées à tous les revêtements. Sur routes cabossées ou sur pavé, la trottinette saute beaucoup (pas plus qu’une trottinette classique, il est vrai, qui serait lancée à cette vitesse) et on craint la casse… ce qui n’est pas arrivé. De toute façon, avec sa vitesse de 20 km/h, on peut tout à fait circuler sur la route (comme avec un vélo), quitte à porter un casque.
Cette trottinette cible donc les partisans du moindre effort, qui seront rapidement en confiance. Nous le disions, si la CityBug reste maniable, elle met aussi à l’aise par son système de freinage plutôt efficace. À la moindre impulsion sur ce dernier, le moteur se coupe pour laisser place au freinage. Lors de nos tests, nous avons d’ailleurs dû appuyer sur le frein alors qu’un piéton sortait d’une boutique et ne nous avait pas vu. Résultat, un arrêt sur le vif et aucun accident.
Autonomie, puissance et point faible
L’autonomie annoncée d’environ 20 km se confirme à l’usage. Calé à plein régime, le niveau de la batterie indiqué par les LEDs présentes sur le châssis, correspondent a notre parcours. À noter d’ailleurs que nous circulons plutôt dans un quartier où les rues ne sont pas en pente.
Force est de constater que le petit moteur de 250 watts intégré dans la roue arrière perd en vitesse sitôt que la route monte un peu. Nous aurions préféré un bloc puissant, capable de conserver son bon dynamisme quel que soit le relief de la route.
Enfin, nous terminerons notre test par une dernière appréciation, concernant le guidon qui, compte tenu du prix de la XC2, devrait intégrer des poignées plus agréables en main.
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