CityBug 2S : la promesse
L’an dernier nous avons testé la CityBug XC2, une trottinette électrique qui ne demandait aucun effort pour nous déplacer des kilomètres durant. Celle-ci revient dans une version à l’ergonomie améliorée tout en conservant des arguments intéressants comme une bonne vitesse de pointe et une autonomie d’environ 20 km. Voyons ce qu’il en est vraiment.
CityBug 2S : la réalité
Physiquement, cette nouvelle CityBug 2S n’est pas franchement différente de la précédente génération. De fait, on retrouve les mêmes avantages et les mêmes inconvénients. Avantages d’abord. La qualité de fabrication nous met à l’aise d’entrée de jeu. Nous ne sommes pas face à un jouet qui risque de rendre l’âme à la première bosse ou après 6 mois d’utilisation. C’est du costaud.
Une robustesse qu’on apprécie aussi sur la route. Le cadre bien rigide de la CityBug 2S contribue à la bonne tenue de route.
Il faut toutefois veiller à ce que le pneu avant soit toujours bien gonflé (le pneu arrière est en gomme dure) sous peine de dégrader, justement, la tenue de route. Par ailleurs, un pneu mal gonflé se ressent sur les performances de la trottinette. Un point sur lequel nous reviendrons plus loin pour en finir avec les améliorations de la CityBug S2.
Inconvénient de cette conception inchangée : une fois repliée la CityBug 2S reste imposante et difficile à porter. De plus, elle est difficile à déplier, car, pour libérer le système de blocage, il faut péniblement tirer sur le loquet au bas du guidon. Pas pratique.
Par ailleurs, une fois celle-ci repliée, ses 13,5 Kg deviennent pénibles à porter. Le constructeur aurait pu trouver une solution pour nous faciliter la vie.
Un modèle un peu plus urbain encore
Parmi les bonnes idées, on note sur cette CityBug 2S la présence (désormais) d’une lumière à l’avant. Celle-ci n’est pas super puissante et ne fait pas franchement office de phare.
Néanmoins elle est indispensable pour être vu lorsqu’on roule de nuit, sur une piste cyclable à contre sens de la circulation, par exemple.
À l’arrière, on trouve également un feu de stop dont l’intérêt est lui aussi évident. En revanche, celui-ci ne s’allume que lorsqu’on presse avec le pied sur la partie dédiée au freinage à l’arrière de la trottinette.
Ce feu de stop ne s’allume pas lorsqu’on freine avec la nouvelle poignée présente au guidon. D’ailleurs ce frein accessible par la main gauche n’offre pas un mordant aussi important que le frein à pied.
Enfin, dernier élément qui change, la gâchette présente à droite du guidon qui permet d’accélérer. Rappelons que sur l’ancien modèle, il faut se pencher vers l’avant pour accélérer. On peut donc dire que cette gâchette rend la chose plus agréable à utiliser.
Pour en finir avec l’ergonomie, ajoutons que la hauteur du guidon peut être réglée de 78 cm à 98 cm à partir du plancher de la trottinette. À moins de mesurer 2 mètres de hauteur vous ne devriez donc pas trop avoir le dos cambré une fois au guidon.
Autonomie et vitesse
La CityBug 2S est à considérer comme un modèle « sport » sur le marché des trottinettes. Cela se vérifie quelque peu à l’usage. Son moteur de 350 Watts n’est pas un monstre de puissance, mais la trottinette atteint assez rapidement sa vitesse de pointe. Évidemment, le dynamisme de l’accélération est fonction de votre poids et du relief de la route. Notre GPS de smartphone relève des vitesses comprises entre 18 et 22 km/h. À noter que le poids maximum supporté est d’une centaine de kilos.
Ainsi, si vous êtes svelte, vous pourrez même emmener le petit dernier à l’école avec cette trottinette. D’ailleurs, si vous voulez prêter la trottinette à un enfant, il est possible de limiter la vitesse de pointe à 6 km/h grâce à un bouton présent sous la trottinette. Tests à l’appui, notre jeune testeur de 7 ans n’a pas eu de mal à piloter la chose, même dans sa configuration la plus puissante.
L’autonomie annoncée par le constructeur d’environ 18 km se vérifie également. Après plusieurs tests, nous sommes arrivés à un constat de 18 km. Une bonne chose donc. Une fois à plat, il faudra passer par la phase de recharge, qui dure environ 2h15.
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