Lenovo IdeaPad U350 : la promesse
Après les netbooks, voici venir les portables CULV. Sous cet acronyme se cache la nouvelle plate-forme basse consommation d’Intel, qui vient équiper une nouvelle niche de portables. Plus performants que les netbooks, moins véloces que les portables conventionnels, les ultraportables CULV sont des machines dont le prix se situe entre les deux, avec pour but d’apporter une expérience utilisateur confortable et portable.
Lenovo IdeaPad U350 : la réalité
Parmi les premiers à annoncer une machine de type CULV (Consumer Ultra Low Voltage, processeur grand public à très faible voltage) en mai dernier, Lenovo nous a fait parvenir sa nouvelle machine, l’IdeaPad U350. Une machine dont le design et les finitions font plaisir à voir : sans atteindre le niveau d’un Sony SZ71 (dontil semble s’être inspiré), ce notebook fait sérieux et, quoi qu’en plastique, ne paraît pas fragile. Ce n’est pas le carbone ou le magnésium des ThinkPad, mais on évite l’aspect jouet plastique orange des précédents IdeaPad.
Un peu «mou du genou»
Secret de polichinelle : Vista est un gros veau gourmand. Annonce : le Pentium SU 2700 intégré à cette plate-forme CULV n’est pas un violent. Bilan : ce Lenovo n’est pas un foudre de guerre. Heureusement, la machine intègre 4 Go de RAM, ce qui évite les ralentissements induit par les applications gourmandes en RAM comme Firefox avec ses tonnes d’extensions. Mais, du côté des performances brutes, il faudra être sage et se contenter d’applications pas trop lourdes. C’est plus puissant qu’un netbook, mais pour le montage vidéo HD, il faudra repasser.
L’erreur : la batterie de mémé
On arrive aux choses qui fâchent : cet IdeaPad est équipé avec une batterie à 4 cellules, mais celle-ci est vraiment de piètre qualité. Pour preuve, son autonomie médiocre mesurée à 2 h en lecture DVD, depuis un lecteur externe. A regarder du coté du Medion Akoya E3211, ou des MSI X340et X400, on se demande si, par volonté de tirer les coûts vers le bas, les constructeurs n’ont pas tous sacrifié la batterie. Bien mal leur en prend puisque cela réduit considérablement l’intérêt de ces machines.
Le prix contre-attaque
Deuxième défaut de cet IdeaPad U350 : le prix. Quand le X400 de MSI arrive à 650 euros avec 2 batteries et un lecteur externe, quand le Medion Akoya E3211 pointe à 600 euros avec un lecteur optique intégré, l’oryctéropede Lenovo s’affiche à 679 euros. Nu. Comme ça, sans rien d’autre que lui et sa batterie. Des trois machines, c’est, subjectivement bien sûr, sans aucun doute le plus joli. Il reste à voir si l’argument suffira au consommateur.
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