Ordissimo Ordissimo mini : la promesse
Les machines baptisées Ordissimo sont des unités centrales plus oumoins évoluées répondant à un critère majeur : la simplicité ! Nous avons décidé de tester le produit, décrit par son constructeur comme « un PC pour les nuls », pour en juger. Nous avons vérifié en particulier la possibilité d’ybrancher des périphériques tels qu’une imprimante ou un appareilphoto…
Ordissimo Ordissimo mini : la réalité
Vendu 395 euros, l’Ordissimo mini (seul) que nous avons
testé embarque une configuration franchement
dépassée. Alors qu’à ce prix vous pouvez vous payer une tour PC bien
plus performante. Mais l’argument n’est pas là puisque l’Ordissimo est
avant tout une solution prête à l’emploi misant sur la simplicité
d’utilisation.
Physiquement, ce produit est surprenant, à peine plus
grand qu’un disque dur externe (17 x 12,4 x 5,8 cm). Par ailleurs, il
ne fait aucun bruit. Autant dire qu’une fois posé à la verticale sur
votre bureau, il se fait vite oublier.
L’informatique devient un véritable jeu d’enfant
La simplicité d’utilisation du produit est visible dès son
installation physique. Livré avec un clavier et avec une souris, il ne lui manque qu’un écran et un lecteur de CD. Les connecteurs sont clairement identifiés par des codes de couleur (vert pour la souris et violet pour le clavier).
Impossible de se tromper ! La connectique est minimale,
deux ports USB, à l’arrière et en façade.
A l’allumage, il faut patienter quelques minutes pour que tout se lance
et que l’on découvre l’interface graphique. De grosses icônes,
avec des polices de grande taille, recensent à peu près tout
ce qu’il est possible de faire avec cette machine, accéder à ses
courriers électroniques, écrire un texte, utiliser un tableur,
parcourir ses fichiers (photos, documents, etc.) ou naviguer sur
Internet. D’ailleurs pour la partie Internet, l’éditeur du logiciel
Ordissimo prévoit des raccourcis directs vers des services tels que les Pages jaunes, la météo, ou encore les webradios.
En haut et à droite de l’écran : une icône « extra » nous dirige vers des applications ludiques. C’est depuis cette
nouvelle interface que l’on accède à la musique, aux sept jeux préchargés
(dont Tétris, Solitaire, Puissance 4, XScrabble), à la calculatrice ou
encore à un logiciel de dessin semblable à Paint sous Windows. Tous
ses logiciels pré-installés sont autant d’applications dont il faudra
se contenter car avec l’Ordissimo, il est impossible d’en installer
d’autres soi-même. Et c’est d’ailleurs pour cela que le constructeur a
même pensé à y ajouter des accès directs aux services Skype et MSN
depuis une interface Internet.
Toujours dans le cadre d’une utilisation pour novice, le clavier
tout comme la souris sont réduits à leur plus simple usage. Sur la
souris, même si elle est dotée de trois boutons, seuls la roulette et
un clic fonctionnent. Le clavier, particulièrement compact, est
similaire à celui d’un ordinateur portable, sauf que les touches F1 à
F12 sont absentes, sur le sommet donc, les touches numériques.
Petite originalité, on dispose de chaque côté de la barre d’espace, des
touches d’accès direct aux fonctions copier, coller, zoom ou imprimer.
Inutile donc de retenir des combinaisons de touches. D’ailleurs,
les sigles € ou @, nécessitant une combinaison de touches sous un PC
classique, sont accessibles directement. En revanche, les touches de ce
clavier n’inspirent pas réellement confiance.
L’Ordissimo et Internet : une affaire qui roule
Pour la connexion à Internet, là encore, tout est
très simple. L’Ordissimo dispose d’un connecteur
Ethernet (RJ45) que nous avons connecté à un modem routeur de
type Neuf Box. L’Ordissimo ainsi que notre modem étant configurés sur un
paramétrage automatique, aucune manipulation n’a été nécessaire pour
faire fonctionner Internet. Toutefois, un mode manuel est présent et
offre la possibilité de paramétrer adresse IP, masque de sous-réseau, etc.
Il en est de même pour la gestion des comptes de
messagerie. L’interface, particulièrement simple à utiliser, requiert tout de même quelques paramétrages indispensables tels que la
saisie des serveurs d’envoi et de réception des courriers
électroniques. Point important, la machine fonctionnant sous une base Linux, il
n’est pas possible d’installer facilement le moindre programme. Gros
atout, les virus, eux non plus, ne peuvent pas s’installer. On est donc
a l’abri de mauvaises surprises. En revanche, dès la première
connexion à Internet, une interface s’ouvre et vous
propose d’installer les mises à jour du produit. Mais qu’en est-il lorsque l’on souhaite ajouter un périphérique USB ?
Une machine pas si simple que ça…
Pourtant optimisé pour consulter en quelques clics les photos, notre
appareil photo numérique (Sony Cyber-shot DSC-N2) n’a pas été reconnu
par le système. Une liste
des appareils compatibles est disponible sur le site du constructeur. Recensant des
numériques, des imprimantes, etc., cette liste est assez complète et comprend
des produits plus ou moins récents. Ainsi, s’il a été impossible de lire
le contenu de notre appareil photo, il nous a suffi d’utiliser un
lecteur de cartes mémoire externe pour transférer les clichés. En
revanche, le test est concluant pour l’utilisation d’une clé USB.
Celle-ci est très rapidement reconnue par le système. De plus, les mises à jour fournies par Ordissimo incluent celles des produits compatibles.
Enfin, signalons que l’Ordissimo ne sait pas lire tous les fichiers multimédias. Il ne sera pas rare de parcourir des
sites Internet intégrant des animations vidéo et que celles-ci ne
s’affichent pas. De même pour les fichiers DivX, ils ne sont pas
reconnus. En revanche, pas de problème avec les fichiers PDF.
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