Acer beTouch E100 : la promesse
Version allégée du newTouch S200, l’Acer beTouch E100 abandonne l’écran haute définition du grand frère et la liaison Wi-Fi, mais ni la 3,5G, ni le GPS. Il s’adresse aux particuliers, avec un look sympa et pas moins de quatre dos différents inclus dans la boîte, et aux professionnels dont l’entreprise entretient un parc sous Windows Mobile. Nous avions été agréablement surpris par l’efficacité du newTouch. Voyons maintenant si le beTouch se montre digne de sa filiation.
Acer beTouch E100 : la réalité
Avec ses 118 grammes, son plastique blanc et ses dos colorés interchangeables, dont un rose très «girlie», le beTouch E100 donne la note dès le déballage: c’est un mobile sans prétention qui met à l’aise l’utilisateur. La molette frontale, qui est plutôt une roue sensitive non mécanique, fait aussi office de pavé directionnel. En mode molette, elle ne sert d’ailleurs à rien, aucune application n’utilisant de mouvement rotatif, pas même le zoom. Elle est encadrée par des boutons de retour à la page Aujourd’hui, de retour en arrière et de décrocher-raccrocher. La mise en route et la sortie de veille s’opère à l’aide d’un poussoir au sommet du boîtier. On regrettera qu’il n’affleure pas suffisamment pour être vraiment pratique. Un emplacement pour carte micro-SD, des boutons de volume, un déclencheur pour l’appareil photo et un judicieux interrupteur de mise en mode silencieux complètent la panoplie.
Seulement 240 x 400 pixels pour l’écran
Quant à l’écran résistif du beTouch, sa diagonale est, certes, imposante (8,1 centimètres) mais il montre ses limites dès la mise en marche. Sa définition, de 240×400 pixels, est trop faible et cela se voit. Le tramage est apparent. Décevant, également, le revêtement plastique de l’écran, qui se montre non seulement trop flexible à l’appui, mais adore en plus les traces de doigts. Si nous pointons du doigt la flexibilité excessive de l’écran tactile, ce n’est pas tant parce qu’elle procure une sensation de bas de gamme que parce que le dosage de l’appui s’en trouve altéré: bien dosé au centre, plus ferme sur la périphérie. Du coup, on n’est jamais totalement fixé: l’appareil a-t-il enregistré la commande et met-il un peu de temps à réagir, ou bien est-il resté sourd?
Portrait ou paysage, il faut choisir
Une fois la question du physique réglée, voyons le système. Comme pour son haut de gamme newTouch, Acer a exécuté la partition Windows Mobile 6.5 sur son propre tempo, et tout est d’ailleurs strictement identique au newTouch, à l’exception, d’une part, des six icônes seulement sur la page Aujourd’hui (mais rien n’empêche d’en ajouter trois), d’autre part des usages qui ne sont pas pris en charge par le matériel, en l’occurrence le Wi-Fi, absent de ce beTouch. Il s’agit donc d’un Windows phone très proche du newTouch, avec une surcouche relativement discrète et sans widgets. Et toujours ce problème de bascule de la vue à l’horizontale qui ne se déclenche pas. La seule solution, pour utiliser ce mobile à l’horizontale, consiste à choisir cette option une fois pour toutes dans les réglages, auquel cas il ne sera bien évidemment pas possible de passer en mode portrait en basculant l’appareil. C’est bien dommage.
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