Dell XPS M2010 : la promesse
A quoi et à qui peut bien servir le Dell 2010, un appareil aussiinclassable que déraisonnable ? Pour le savoir, nous l’avons essayéplusieurs semaines de suite. La chose est-elle véloce ? Sera-t-ellepérenne dans le temps ? Pour cela, nous l’avons « migré » sous unnouvel environnement de travail : Windows Vista. Le résultat est toutsimplement à la hauteur de nos espérances. Revue de détail.
Dell XPS M2010 : la réalité
Le Dell 2010 est tout sauf un ordinateur portable. L’odyssée du Dell
n’est donc pas des plus aisée. Certes, il se ferme et se rend
disponible en quelques secondes. Et propose même une autonomie
remarquable : près de trois heures ! Seulement voilà. Pesant plus de 8
kilos, la bête ne se déplace pas facilement. Certains esprits chagrins
iront jusqu’à dire qu’il n’y a pas de sacoche à sa taille ! Mais sa
coque et sa poignée renforcée d’une matière robuste et confortable font
qu’il est paradoxalement aisé de la déplacer… N’exagérons rien ! Ce
n’est tout au plus que d’une pièce à l’autre ! Les huit kilos et
quelques c’est à bout de bras… De toutes les façons, ce transportable
n’a pas pour vocation d’être brinqueballé dans un train ou dans un
avion. Vu son embonpoint, votre voisin ne vous le pardonnerait pas.
Le 2010 est là pour vous en mettre littéralement plein la vue, au
sens propre comme au sens figuré. Mais au-delà de son écran de 50,8
centimètres de diagonale au format large, tout a été fait pour épater
la galerie. Le clavier, piloté par la technologie Bluetooth, se détache
pour être mis à bonne distance de l’utilisateur. D’une ergonomie
irréprochable, celui-ci va jusqu’à vous proposer un pavé tactile – dès
fois que la souris livrée ne serait pas pratique à manipuler -, un pavé
numérique et quelques touches de fonctions multimédias classiques.
L’insertion d’un CD ou d’un DVD s’effectue en effleurant les touches
du panneau de commande présentes au-dessus de l’unité centrale. C’est
d’une pression de doigt que l’ouverture du lecteur (Slot-in)
se soulève. Des tas de petits détails renforcent cette impression de
luxe. Pas moins de huit petits haut-parleurs et un caisson de basses
sont dissimulés dans l’appareil pour délivrer un son satisfaisant. Une
webcam orientable est également dissimulée sur le haut de l’écran.
Fin du fin, le logo Dell, présent sur le dessus du capot, s’éclaire au
moyen d’une lumière bleue. Seule faute de goût : le tuner TNT fourni
est externe et accompagné de l’horrible télécommande Microsoft Media
Center, ainsi que de son encombrant adaptateur USB. On espère que Dell
saura à l’avenir fournir un modèle utilisant l’un des deux ports
d’extension disponibles (PC Card et Express Card).
Côté performances, c’est sous Windows Vista que nous avons vérifié
sa vélocité. Pour la mise à jour d’un système à l’autre, nous n’avons
quasiment pas eu de soucis, Dell mettant à disposition l’ensemble des
pilotes, y compris les plus exotiques depuis son site Internet (il faut
juste chercher). Bien qu’elles soient plus représentatives de
l’aptitude de la machine à exécuter des tâches, les performances sous
Vista n’atteignent pas des sommets, 4,3 (6 étant le top). Mais elles
s’expliquent essentiellement par la mémoire livrée (1 Go) et, surtout,
par la présence d’un disque dur d’une capacité minime à comparer avec
l’encombrement du 2010 (160 Go).
Clairement, cette machine n’est pas destiné pas à servir tous les jours
d’enregistreur télé, sauf en faisant régulièrement le ménage ou en lui
rajoutant un second disque dur, un emplacement étant prévu à cet effet.
Mais sous Windows Vista, cette machine délivre un confort d’utilisation
sans pareil largement due à la présence d’une carte graphique moderne
et puissante.
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