Toshiba Satellite R850-12G : la promesse
Nouvelle plate-forme, nouveau design. Et il était temps que Toshiba change radicalement les lignes de ses PC portables Satellite. Depuis bientôt deux ans, rien n’avait évolué en la matière dans les gammes portables du fabricant japonais. Avec le R850-12G, il renoue avec ses aspirations d’antan, sur le papier : de la puissance, du design et toutes les dernières technologies embarquées. Reste à savoir si le prix de 799 euros demandé pour ce portable 15,6 pouces se justifie pleinement.
Toshiba Satellite R850-12G : la réalité
Toshiba abandonne le plastique brillant. Alléluia ! Toute la partie intérieure du Satellite R580-12G est en plastique noir mat et le capot est teinté d’un rouge sombre du plus bel effet. La marque joue la carte des sensations tactiles en apposant un motif linéaire en relief aussi bien sur les repose-mains que sur le capot frappé du sigle de la marque.
Autre changement : le traditionnel clavier Toshiba (piano) est abandonné au profit d’un clavier chiclet reprenant une graphie de lettre similaire à celle de l’ancien périphérique de saisie. Cependant tout n’est pas parfait puisque les touches sont noires laquées et donc marquées rapidement par les traces de doigts.
Globalement, les premiers contacts avec ce PC sont bons, le châssis est bien fini, la charnière de l’écran de bon goût : esthétiquement, c’est bon.
Un écran mat décevant
L’écran de ce PC portable se pare d’un revêtement mat et est donc moins sujet aux réverbérations de la lumière du jour et autres éclairages. La luminosité de la dalle est bonne (252 cd/m2), en revanche, le taux de contraste est très décevant (557:1). Ainsi, lorsque vous regardez un film (MKV, DVD, etc.) les zones sombres manquent cruellement de détails et sont assez mal rendues à l’écran. De plus, la définition de la dalle n’est pas assez haute à notre goût, nous aurions apprécié un rendu en 1 600 x 900 pixels plutôt qu’en 1 366 x 768 pixels.
Du côté de la connectique, rien ne manque : un port USB 3.0, un eSata fusionné avec un port USB et deux ports USB 2.0, une sortie VGA et HDMI, une prise Ethernet Gigabit, etc.
Consommation mesurée, disque dur lent
La configuration de ce Satellite R850 suffit pour mener à bien toutes les tâches traditionnelles. Le processeur double cœur Intel Core i3-2310M cadencé à 2,1 GHz est appuyé par 4 Go de mémoire. Simple mais efficace. La partie graphique est assurée par une carte AMD Radeon HD 6450M. Ses capacités en matière de jeu sont plus que limitées (20,1 images/seconde sous Resident Evil 5 en DX10 et 22 i/s sous The Last Remnant) mais le traitement de flux HD et Full HD ne lui pose aucun problème.
Enfin, Toshiba joue la carte de l’économie sur le disque dur. Certes, les 500 Go d’espace de stockage proposés sont confortables mais sa vitesse de rotation de 5 400 tours/min lui nuit. A l’usage, cela se traduit par quelques longueurs dans la copie de fichiers et le ralentissement de quelques programmes faisant appel au disque dur de façon soutenue (retouche photo, vidéo, etc.). L’ensemble de la configuration ne consomme que 14 watts au repos (contre 55,9 en activité soutenue) et demeure silencieux tant que vous ne lancez pas de grosses applications (32,8 dB minimum et 41,1 dB maximum).
Grosse autonomie
Terminons par l’autonomie allouée par la batterie six cellules présentes. Bien que ce critère ne soit pas primordial sur une machine de cette taille, il est toutefois agréable de pouvoir surfer dans le canapé sans avoir à se soucier d’avoir une prise de courant à portée d’adaptateur secteur. Un petit record pour ce Toshiba qui effleure cinq heures d’autonomie en lecture vidéo, écran au maximum, module Wi-Fi n connecté. On pourrait presque le qualifier de nomade !
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