Thomson 46FW8785 : la promesse
Soldé en ce moment même par certains revendeurs spécialisés et quelques grandes enseignes, ce téléviseur Thomson de 46 pouces ne semble pas être une mauvaise affaire. Il est plutôt bien fini, peut se connecter en WiFi au réseau, offre de la 3D active (deux paires de lunettes sont fournies) et promet une honorable qualité d’image. Voyons si c’est le cas.
Thomson 46FW8785 : la réalité
Précisons d’abord que ce test n’a pas pu se faire dans notre labo, mais a été réalisé en showroom. Ensuite, il est important de savoir que sous ce téléviseur Thomson se cache, en réalité, un produit TCL aux finitions et à l’esthétique soignées. Du pied métallique jusqu’à la connectique, en passant par la télécommande, tout a été bien conçu. Située sur l’un des côtés du téléviseur, la connectique est d’ailleurs relativement riche et comprend entrées HDMI (dont une avec ARC), un port Ethernet, trois port USB 2.0, une entrée VGA, une sortie audio numérique optique, une entrée audio/vidéo analogique (nécessitant un adaptateur), un slot CI+ compatible Canal+ et une sortie casque. Pour ne rien gâcher, TCL fournit deux paires de lunettes 3D actives (fonctionnant avec une pile).
Une interface accrocheuse et des réglages complets
L’interface utilisateur et le guide d’installation pas-à-pas se révèlent agréables et permettent de configurer facilement le WiFi, d’accéder aux services connectés, à un lecteur multimédia correct et aux options de réglages qui, sans avoir un niveau de précision et de finesse exceptionnel, permettent d’ajuster l’image et le son à son goût. Mieux vaut d’ailleurs ne pas toucher aux filtres, réducteurs de bruit et autres fonctions avancées comme les contrastes dynamiques qui font plus de mal que de bien. La partie son, en revanche, mérite un réglage personnalisé (par bandes de fréquences) selon le positionnement du téléviseur dans la pièce.
Services connectés limités, mais chouette plateforme multimédia
L’accueil du portail connecté est également plutôt convaincant, même si les applications n’ont rien d’extraordinaire. On retrouve des classiques comme eBay, YouTube, Picasa, Arte+7, Facebook, des services de VoD et des webradios. Rien de transcendant.
Côté multimédia, en revanche, c’est impeccable et rapide. L’accès aux fichiers peut se faire par le réseau (certification DLNA oblige) ou via les ports USB. Le logiciel du téléviseur supporte les formats PNG, JPEG, BMP, FLAC, MP3, AAC, MP4, MKV, MOV, WMV, AVCHD, etc. Notez d’ailleurs qu’une application mobile gratuige permet de jongler avec les fichiers multimédia depuis son smartphone et de remplacer la télécommande, si besoin.
Bonne qualité d’image, mais upscaling et fluidité à revoir
Quant à la qualité d’image, elle est surprenante. Avec le mode Cinéma activé ou un réglage vraiment personnalisé, les couleurs se montrent généreuses, tout en restant naturelles et sans excès. Les contrastes que l’on imaginait limités se sont finalement avérés plutôt percutants et nous ont prouvé que la dalle était capable de fournir un joli lot de détails, y compris dans les scènes sombres. La définition, pimpante sur les sources HD et l’interface utilisateur, ne nous a pas déçu non plus. Excepté sur les sources SD dont l’upscaling laisse à désirer et sur les images à mouvements rapides. Il y a des progrès à faire en termes de fluidité et de réactivité. Pas de mauvaise surprise à déplorer non plus en 3D, même si d’autres téléviseurs de 46 pouces se montrent plus précis. Mais à des prix plus élévés.
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