Samsung SGH-X820 : la promesse
Le SGH-X820 appartient à la nouvelle gamme phare de Samsung, baptisée « Ultra Edition ». Il est donc supposé répondre à trois caractéristiques principales : une extrême finesse – sans que, l’autonomie en pâtisse, précise le constructeur -, une qualité des composants utilisés et une grande simplicité d’utilisation. Nous avons utilisé ce nouveau modèle quelques jours afin de vérifier qu’il tient bien ses engagements.
Samsung SGH-X820 : la réalité
Avec moins de 7 millimètres d’épaisseur, le SGH-X820
compte incontestablement parmi les téléphones mobiles les plus fins au monde.
Une caractéristique qui a forcément un impact sur l’autonomie du produit, dans
la mesure où les dimensions de la batterie sont extrêmement réduites. Pourtant
le X820 réserve une assez bonne surprise. En utilisation modérée (émission et
réception de quelques appels et de quelques SMS par jour), l’appareil tient sans
problème plus de 48 à 72 heures.
Il aurait été appréciable qu’il puisse être rechargé via
son port USB, en le connectant à un ordinateur, mais cela n’a pas été prévu.
Pour un usage professionnel, une batterie de secours est indispensable. Surtout
– et c’est valable pour tout téléphone -, mieux vaut limiter les usages
multimédias « gourmands » du point de vue de l’autonomie, comme la prise de
vidéos et de photos, et ne pas laisser le Bluetooth activé.
Malgré sa faible épaisseur, le X820 est équipé d’un
appareil photo de 2 mégapixels avec enregistrement de vidéos et une résolution
de 352 x 288 pixels. Etant donné le peu de place laissé au capteur, on était en
droit de douter de la qualité des prises de vues, mais le résultat est, là
encore, plutôt correct. Pour autant que les clichés soient pris avec un
éclairage suffisant et que l’on ne s’amuse pas à les zoomer lorsqu’on les
affiche à l’écran d’un ordinateur. Les photos sont contrastées, les couleurs
plutôt réalistes et, à défaut d’un flash, on peut régler la luminosité de la
scène à photographier, en pressant sur les touches gauche/droite du menu.
La sauvegarde des fichiers multimédias est, en revanche,
plus délicate. L’appareil ne dispose pas d’emplacement carte mémoire, le
constructeur le livre sans le câble USB et le logiciel indispensables au
transfert vers un ordinateur (30 euros les deux, en option). Ceux qui cherchent,
dans leur mobile, un substitut à un véritable appareil photo ou à un baladeur
audio seront déçus. Avec une mémoire interne d’à peine 80 Mo, impossible de s’en
servir comme tel. Il est toutefois possible d’effectuer ses transferts par
Bluetooth.
Samsung n’a pas lésiné sur les matériaux de conception.
Quand on regarde le X820 de profil, on se demande tout de suite s’il ne va pas
casser au moindre choc ou dans la poche de son pantalon au moment de s’asseoir.
Ce n’est pas le cas, grâce au plastique armé de fibre de verre qui vient
renforcer la coque, tout en conférant à l’appareil une légèreté maximum.
En revanche, la forme de l’appareil, plutôt longue et
plate, demande un temps d’adaptation : la prise en main n’est pas aussi agréable
qu’avec des modèles plus en rondeur. Pour ceux qui n’ont jamais utilisé de
téléphone Samsung, il faut aussi s’habituer à l’impossibilité d’accéder au menu
via les touches centrales. Ces dernières sont d’ailleurs trop petites et
manquent un peu de relief. Il arrive fréquemment que l’on soit obligé de répéter
sa pression pour valider une opération.
La nouvelle interface des téléphones Samsung qui coïncide
avec le lancement de la gamme Ultra Edition est, elle, assez réussie. On peut
paramétrer à son goût l’aspect du menu – dans des tons clairs ou foncés – et
l’affichage de la numérotation – par taille, type et couleur de police.
Les intitulés des fonctions sont clairs, la navigation
dans les différents menus est donc aisée. L’ensemble, enfin, est mis en valeur
par la luminosité et la qualité de l’affichage, très agréable, malgré la taille
modeste de l’écran.
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