Acer DX900 : la promesse
Toutes vos vies dans une seule poche: c’est la promesse faite par Acer aux utilisateurs du DX900, le premier smartphone du constructeur. Sa particularité est d’intégrer un double emplacement pour carte SIM, soit la possibilité de gérer deux lignes distinctes depuis un unique terminal. Héritage du constructeur E-Ten racheté en 2008 par Acer, le DX900 -anciennement Glofiish DX900- est par ailleurs un smartphone sous Windows Mobile 6.1 qui bénéficie d’une surcouche logicielle destinée à améliorer la navigation, facilitant ainsi la tâche de l’utilisateur. Faut-il troquer vos deux téléphones contre ce nouvel appareil? Nous l’avons testé pour répondre à cette question.
Acer DX900 : la réalité
Deux lignes gérables simultanément
Concernant la gestion de deux lignes téléphoniques, le principe est simple: on glisse ses deux cartes SIM, qui peuvent tout à fait émaner d’opérateurs différents, dans les emplacements 1 et 2 situés sous la batterie. Seul le premier permet de gérer un abonnement de type HSDPA (3,5G), tandis que le second est limité aux réseaux EDGE/GPRS. A l’utilisateur de faire le bon choix s’il veut profiter de l’Internet en situation de mobilité. Au domicile ou au bureau, le smartphone peut, en effet, se connecter en Wi-Fi, ce qui se révèle être la solution la plus simple et la plus efficace. Une fois le mobile allumé, les codes PIN des lignes 1 et 2 vont être demandés. L’utilisateur pourra alors gérer simultanément les deux lignes, recevant indifféremment ses appels sur l’une et l’autre ou émettant ses appels, au choix, depuis la première ou la seconde. Seule restriction, il n’est pas possible d’établir un mode conférence entre les deux lignes. L’utilisateur peut, en revanche, faire patienter la ligne 1 pendant qu’il appelle sur la 2.
Un clavier virtuel pour lilliputiens
Baptisée SPB Shell, l’interface développée par E-ten avec SPB Mobile Software n’a pas été modifiée par Acer, comme d’ailleurs la majeure partie des caractéristiques du téléphone. En revanche, dès les prochains modèles, M900, F900 ou X960, cette interface sera abandonnée au profit d’une surcouche plus élaborée. La SPB Shell ne manque cependant pas d’attrait, rappelant partiellement l’interface de navigation Touchflo de HTC.
En plus de l’interface Windows mobile classique, d’un simple glissement du doigt sur l’écran, l’utilisateur fait se succéder 3 pages d’accueil personnalisables. Les principales fonctions s’affichent sous forme de grosses icônes 3D. Une pression suffit pour accéder aux sous-menus au graphisme en forme de cube Des principes repris avec succès par LG pour son Arena. Seul vrai défaut de la SPB Shell, son clavier virtuel totalement inutilisable sans le secours du stylet. Et encore faut-il avoir de bons yeux, même avec un affichage automatique en mode paysage (le DX900 intégrant un accéléromètre).
Une autonomie peu convaincante
Le smartphone dispose de fonctions multimédias relativement satisfaisantes en matière de photo et de musique. A condition d’acheter une carte mémoire (il n’y a qu’une centaine de Mo libre de mémoire interne), ce modèle pourra tout à fait jouer les baladeurs MP3 de poche. La qualité des photos est, quant à elle, tout à fait acceptable et de nombreux effets, assez originaux, sont proposés dans les options. Seul l’enregistrement vidéo, limité en résolution (320 x 240 pixels) reste du domaine du gadget et il n’y a pas de lecteur radio FM. Plus ennuyeux, malgré une batterie de 1530 mAh, dès lors que l’appareil est sollicité dans le domaine du multimédia ou de l’Internet mobile, l’autonomie chute vertigineusement. Mieux vaut garder un chargeur à portée de main ou le câble USB pour recharger le mobile grâce à un ordinateur. Enfin, contrairement au modèle Glofiish, le DX900 d’Acer est livré sans logiciel de navigation GPS. il sera donc nécessaire d’en faire l’acquisition.
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